Il est bon de préciser tout de suite que le stress, en soi, n'est ni bon ni mauvais pour l'organisme humain. En effet, sans stress la race humaine n'existerait pas. En effet, même s'il est aujourd'hui devenu un terme négatif, le stress est en soi une réponse physiologique normale et, dans l'histoire de l'évolution de l'espèce et de l'individu, positive.En fait, le meilleur de la vie, caractérisé par des moments de joie, d'amour, d'activité sexuelle, d'enthousiasme, d'euphorie, d'inspiration, de création, etc., sont souvent très stressants ou la source et la consommation d'une « énorme quantité d'énergie de stress ». Ce qui se passe dans l'organisme à ces moments-là est un processus naturel identique à celui des pires circonstances, quand on est en danger, bouleversé, déprimé, malade, etc.
Ce qui distingue essentiellement le stress positif du stress négatif, c'est le degré d'insécurité.En termes plus simples, comme l'ont souligné Selye et d'autres, le stress est positif lorsqu'il est souhaité, il nous donne le sentiment de dominer notre environnement et par conséquent et la vitalité grandit au maximum. A l'inverse, le stress est négatif lorsqu'il est indésirable, désagréable et accompagné de sentiments d'insécurité, d'inconfort, de crainte, etc. Le stress négatif est désagréable, comme lorsqu'on ne sait pas comment agir et regrette de ne pas pouvoir dominer la situation en devenant anxieux, maladroit, maladroit. Ce type de stress provoque toujours un stress supplémentaire qui augmente la durée et l'intensité de la réaction de stress : lorsque vous êtes particulièrement fatigué ou ennuyé, un peu plus d'adversité peut soudainement vous amener aux limites de la possibilité de l'endurance.
En d'autres termes, ce qui différencie le stress positif du stress négatif, c'est la capacité d'investir l'énergie du stress de manière productive, avec un rendement élevé, en obtenant ce que vous voulez grâce à la quantité d'énergie utile, sans gaspillage potentiellement nocif pour la santé. détresse le stress négatif, ou le sentiment désagréable de mal-être associé à un gaspillage d'énergie dû au stress, ndlr eustress le positif synonyme de vitalité associé à l'efficacité maximale de l'énergie de stress.
ou l'adaptation et l'épuisement, qui se produisent dans l'organisme au cours de chaque réaction de stress et appelé la séquence entière Syndrome d'adaptation générale (S.A.G.) ou "syndrome général d'adaptation". Avec le schéma en trois phases, cette définition constitue toujours la base de la recherche moderne sur le stress.GAZ. Il s'agit donc d'un mécanisme défensif par lequel l'organisme s'efforce de surmonter les difficultés puis de revenir, dans les plus brefs délais, à son équilibre de fonctionnement normal (homéostasie).Il peut se développer de deux manières :
- réaction de stress aiguë, de courte durée, consistant en une phase rapide de résistance suivie d'un retour à la normalité quasi immédiat et bien défini (par exemple, lorsque vous sprintez pour rejoindre le bus et, dès que vous montez, vous vous détendez) ;
- réaction de stress prolongée, avec une phase de résistance qui peut durer de plusieurs minutes à plusieurs jours, semaines, années et, pour certains, toute une vie.
Le Dr Selye a souvent rappelé que la principale cause du mauvais stress de l'humanité moderne est la frustration due aux désagréments et aux désagréments de la vie quotidienne.Pour cette raison, la plupart d'entre nous vivons, presque toujours, dans une phase de résistance prolongée au stress auquel , de temps en temps, des épisodes de réaction de stress aigu s'ajoutent (comme dans le cas d'une dispute avec son partenaire ou son supérieur).
La réponse au stress est donc un ensemble de réactions en chaîne qui impliquent tout d'abord le système nerveux, le système endocrinien et le système immunitaire, agissant en conséquence sur l'ensemble de l'organisme.Ce sont des systèmes qui fonctionnent en étroite interdépendance, comme l'a montré la psychoneuroendocrinoimmunologie, sous le contrôle du système nerveux central.Le facteur déterminant semble être l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HPA) ; alors que dans des conditions de non-stress, l'activité de l'axe HPA est organisée en oscillations périodiques régulières, dans des conditions de stress, une activation supplémentaire du système se produit.
Le but de tous ces changements n'est qu'un : mettre l'individu dans les meilleures conditions de « combat ou fuite ».
Evidemment, ce mécanisme de réponse au stress affecte tous les animaux et est très utile : sans stress vous ne seriez pas capable de réagir efficacement, que ce soit pour affronter ou fuir une bête (une situation rare aujourd'hui) ou pour donner la bonne réponse à un examen ( situation plus fréquente).
Les recherches du Dr Selye et d'autres scientifiques ont élucidé la physiologie complexe des trois phases du syndrome général d'adaptation. Les explications suivantes capturent les aspects essentiels, afin de démontrer la grande importance du stress en tant qu'intermédiaire corps-esprit.
Edité par le Dr Giovanni Chetta