Qu'est-ce que « l'assurance » ?
L'addiction est un phénomène par lequel l'organisme de l'utilisateur développe un certain degré de résistance à l'action de la drogue ou de la drogue prise ; cela implique la nécessité d'augmenter progressivement les doses pour obtenir les effets souhaités précédemment obtenus avec des doses plus faibles.
En pratique, l'organisme devient plus apte à métaboliser le principe actif ou perd sa sensibilité à son égard au niveau cellulaire.La notion d'addiction se conjugue donc à celle de tolérance et les seuls moyens d'y faire face sont d'augmenter la dose ou de la suspendre temporairement. .du traitement. En fait, l'addiction représente un état réversible, puisque la sensibilité originelle au principe actif est restaurée par la suspension de l'usage ; par conséquent, les drogues ou suppléments provoquant une dépendance sont généralement utilisés de manière cyclique et intermittente.
L'addiction ne doit pas être confondue avec la toxicomanie, même si cette dernière favorise souvent le développement de l'addiction en induisant chez l'individu le besoin absolu de prendre une certaine substance.
Risques pour la santé
Le phénomène d'addiction dépend strictement non seulement du type de drogue, de supplément ou de drogue pris (tous ne présentent pas ce risque), mais aussi des conditions d'utilisation et des caractéristiques individuelles. Malheureusement, l'augmentation des dosages pour faire face à l'addiction s'accompagne de l'augmentation parallèle, parfois exponentielle, des effets secondaires.
La tolérance et la dépendance se développent généralement progressivement, mais ce n'est pas toujours le cas. C'est le cas, par exemple, des laxatifs, auxquels de nombreuses personnes ont recours pour résoudre les problèmes de constipation ; l'utilisation de ces produits, surtout si avec une action drastique, produit une « évacuation » particulièrement abondante, telle qu'elle prendra 2-3 jours d'accumuler suffisamment de matières fécales pour produire une nouvelle évacuation.Pendant ce temps de nombreuses personnes interprètent l'absence de stimulus comme une perpétuation de la constipation, et sont donc amenées à prendre une nouvelle dose de laxatif pour obtenir l'effet purgatif. Compte tenu de la rareté des matières fécales, il existe également une tendance à augmenter la dose pour obtenir une défécation plus abondante et « satisfaisante ».
Au-delà de cet exemple, par certains aspects discutable, l'addiction réelle touche principalement les substances psychoactives, comme les benzodiazépines (alprazolam, diazépam, lorazépam), l'alcool, les opiacés (morphine, codéine, héroïne…), les amphétamines et la nicotine. Prenons un exemple pour clarifier le concept : malgré la dose mortelle de morphine per os chez un sujet normal est d'environ 200 mg, chez les toxicomanes il existe des cas de tolérance jusqu'à des doses de 2 grammes ou plus.
Même les stéroïdes anabolisants sont soumis au phénomène de « dépendance », de sorte que les culturistes professionnels en viennent souvent à utiliser des dosages et des combinaisons pharmaceutiques « de chevaux ».
Quant aux suppléments, le phénomène d'addiction accompagne l'usage prolongé des soi-disant « stacks », thermogéniques ou brûle-graisses, à base de caféine (maté, cola, guarana, café, thé, cacao), d'éphédrine (plus autorisée en complément), orange amère et synéphrine. La créatine donne aussi une sorte d'addiction, étant donné qu'une fois les réserves musculaires saturées, toute supplémentation supplémentaire est pratiquement inutile.