Edité par le docteur Marco Monticelli
L'entraînement physique de toute nature, à la fois celui qui vise davantage à améliorer le système musculo-squelettique et celui qui veut plutôt améliorer le système cardio-respiratoire, s'avère être un stimulus stressant pour notre corps. Ce stress produit un réponse de notre corps qui à son tour induit un changement, ou plutôt un adaptation de l'organisme lui-même.
L'adaptation devient ainsi le produit de notre précieuse formation.
EXERCICE Þ RÉPONSE Þ ADAPTATION
Le stress devient donc essentiel pour améliorer nos performances physiques.
Mais de combien d'exercice (stress) avons-nous besoin pour induire une amélioration ?
Cette question est très importante car on sait très bien que des doses excessives de stress produiraient des effets plus néfastes sur notre organisme. C'est alors qu'il devient essentiel de quantifier, autant qu'on puisse en faire, l'exercice physique afin qu'il produise des adaptations positives et minimise les effets négatifs.
On sait aussi très bien que les gens sont tous très différents les uns des autres et il devient donc difficile, voire inutile, de donner des règles précises sur la quantité d'exercice à effectuer.
Supposons que le concept de quantité indique la quantité d'exercices physiques mais que cela dépend aussi de l'intensité de celui-ci, c'est-à-dire de la manière dont ces exercices sont effectués.
Cela dit, introduisons l'importance de la récupération après l'entraînement. En effet, après avoir formé le récupération il sert à compenser le déséquilibre énergétique induit par l'entraînement.
La phase de récupération ultérieure est donc très importante, ramenant l'organisme à la phase de départ mais pas seulement.En effet, pour faire face aux nouveaux stimuli d'une même entité, l'organisme s'adapte et le fait en améliorant les performances de départ.
En fait, la loi de surcompensation de Weigert dit exactement ceci :
'Les effets consécutifs à de fortes charges ne se limitent pas seulement à la récupération du potentiel énergétique dépensé, mais conduisent à son augmentation, c'est-à-dire à sa récupération qui dépasse quantitativement les niveaux initiaux. »
Évidemment, après un court laps de temps, si l'organisme n'est pas stimulé à nouveau, la surcompensation revient à son état normal (c'est-à-dire l'état initial).
Ainsi, lorsque nous nous entraînons, nous devons exploiter ce principe, avant que l'état énergétique ne revienne aux niveaux initiaux, un nouveau stimulus est fourni et le processus recommence à partir d'une valeur plus élevée. La somme des divers stimuli provoque une amélioration organique.
Les stimuli doivent donc être continus et doivent augmenter progressivement dans le temps si l'on veut s'améliorer, sinon la progression s'arrête voire régresse.
Un dernier concept extrêmement important est celui qui considère un autre processus, le syndrome de surentraînement, c'est-à-dire le surentraînement.Avant de se reconstruire, l'organisme doit avoir récupéré ce qui est perdu sinon la surcompensation devient vaine.
Le temps de récupération doit être proportionnel à l'intensité du stimulus et évidemment plus le stimulus est important (quantité - intensité) plus le temps de récupération est important.
A la lumière de tout cela, on comprend à quel point les jours qui suivent l'entraînement sont importants.En ces jours, les systèmes stressés doivent se reposer mais surtout se réintégrer. Source de courant Et du repos deviennent deux conditions aussi importantes que le "s'entraîner et ces deux aspects doivent également être pris en compte.
C'est pourquoi il faut expliquer avant tout au débutant qui s'essaye à la salle de sport l'inutilité de s'entraîner intensément chaque jour.
Cependant, il est tout aussi important d'expliquer à un athlète avancé qu'un gros muscle (comme le grand pectoral) peut se reposer jusqu'à 7 à 10 jours avant d'être réentrainé.
En ce qui concerne l'entraînement en endurance, les choses changent en partie, donc un marathonien trouvera certainement utile de courir tous les jours, en alternant évidemment les programmes d'entraînement.