Selon Goleman, à chacune des caractéristiques susmentionnées appartiennent différentes compétences émotionnelles, comprises comme les compétences pratiques de l'individu nécessaires à l'établissement de relations positives avec les autres. Ces compétences, cependant, ne sont pas innées, mais peuvent être apprises, développées et améliorées afin d'obtenir des performances professionnelles et de leadership importantes. Selon Goleman, chaque individu est doté d'une « intelligence émotionnelle générale » dès la naissance et le degré de cette intelligence détermine la probabilité - plus ou moins élevée - d'apprendre et d'exploiter plus tard les compétences émotionnelles évoquées plus haut.
Goleman fait donc de l'intelligence émotionnelle un outil fondamental dans le domaine de la réussite professionnelle.
Comment l'intelligence émotionnelle est-elle mesurée selon Goleman ?
L'intelligence émotionnelle selon Goleman peut être mesurée à travers le « Emotional Competency Inventory (ECI) et le" Emotional and Social Competency Inventory (ESCI), ce sont des outils développés par Goleman lui-même et par Richard Eleftherios Boyatzis, professeur de comportement organisationnel, de psychologie et sciences cognitives.
De plus, il est également possible de mesurer l'intelligence émotionnelle grâce à l'évaluation de l'intelligence émotionnelle. C'est un type d'auto-évaluation développé par Travis Bradberry et Jean Greaves.
et un niveau d'insécurité moindre. De plus, la présence de l'intelligence émotionnelle semble être utile pour prévenir les mauvais choix et comportements, également liés à la santé (par exemple, l'abus de substances psychoactives et les dépendances à la fois aux drogues et à l'alcool).Curiosité
Une étude intéressante menée en 2010 a analysé la corrélation entre l'intelligence émotionnelle et le degré de dépendance à l'alcool et/ou aux drogues. De cette étude, il est ressorti que les scores obtenus aux tests d'évaluation de l'intelligence émotionnelle augmentaient à mesure que le degré de dépendance aux substances susmentionnées diminuait.
Il en va de même pour une autre étude menée en 2012 qui analysait la relation entre l'intelligence émotionnelle, l'estime de soi et la dépendance au cannabis : les sujets touchés par cette dépendance ont obtenu des scores exceptionnellement bas aux tests à la fois d'estime de soi et d'estime de soi, celle d'intelligence émotionnelle.