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L'enfant terrible n'est pas habitué à tolérer les frustrations, il ne connaît pas le désir car tout a les caractéristiques du besoin, il ne vit pas dans l'attente car ce qu'il peut imaginer doit être immédiatement disponible et rapidement consommé.C'est un enfant dont le tempérament est difficile il est confondu par ses parents comme une fermeté de caractère alors qu'au contraire ce n'est rien de plus que le symptôme de sa vulnérabilité, car si le monde magique et omnipotent dans lequel il vit se fissure, si tout ne se passe pas comme il le souhaite, il a tendance à s'isoler lui-même ou, plus souvent, d'avoir des crises de désespoir.
Quel adulte sera-t-il ? En l'absence d'idéaux qui le détachent de la simple possession matérielle des choses, il aura tendance à vivre dans la dimension de l'avoir plutôt que dans celle de l'être. Il sera dominé par l'ennui car il lui manquera l'espace mental du désir et, convaincu que tout lui est dû, l'attente sera fréquemment remplacée par la satisfaction concrète du besoin, n'importe comment et aux dépens de qui. un adulte incapable d'affections vraies parce qu'il ne tolère pas la responsabilité que celles-ci entraînent; il aura peu de capacité d'autocritique et peu d'autonomie, commençant beaucoup de choses mais, au premier échec, abandonnant et attribuant la responsabilité du jamais arrivé à lui-même mais aux circonstances environnementales et aux autres, envers lesquels il accumulera des ressentiments et dont il se sentira continuellement victime.
La prévention
Les parents doivent partager un espace mental dans lequel situer leur enfant et son avenir, ils doivent réfléchir ensemble à ce qu'ils veulent qu'il devienne, c'est-à-dire choisir ensemble une ligne éducative. Ensemble ne veut pas dire que l'un doive accepter passivement le projet de l'autre mais que tous deux doivent trouver un compromis entre deux personnages différents.Un bon résultat ne dépend pas d'être rigide ou permissif mais si, une fois le style choisi, il est appliqué toujours avec une profonde conviction. De plus, devant l'enfant, l'un des deux parents ne peut pas être rigide et l'autre permissif, car de cette façon il lui serait permis d'éviter les obstacles en se réfugiant chez le plus « bon » parent, ni de lui permettre quelque chose qui jusque-là il était interdit parce que ça fait du bien, ou inversement, d'interdire quelque chose qui jusque-là était légitime parce qu'on "a la lune de travers". L'enfant ne doit jamais penser que les permis ou les interdictions sont la conséquence de l'état d'esprit et de l'humeur des parents, mais il doit penser que ce sont des lois, auxquelles eux aussi obéissent. est le pire des maux.
La punition ou la récompense doit toujours suivre la promesse et doit être adaptée à ce qui les a provoquées ; sinon, selon la logique de l'enfant, la crédibilité est perdue, donc la confiance, qui est à la base de sa sécurité affective, est perdue.
Enfin, les parents doivent participer activement à la vie de leur enfant et l'écouter.
Les grands-parents peuvent s'autoriser quelques différences par rapport au style de leurs parents, à condition que ce ne soit pas excessif, mais ils ne doivent jamais faire croire à l'enfant que les parents se trompent.
Que faire si le terrible enfant s'est déjà installé ?
La première attitude à adopter est de ne jamais rivaliser avec lui : celui qui l'a fait aurait déjà perdu au départ, car l'enfant ne raterait pas la tentative de prouver sa supériorité, et c'est une faiblesse. Pour être crédible vis-à-vis d'un enfant il faut être sûr d'être supérieur à lui, il n'est pas nécessaire d'essayer de le lui prouver : si on le fait, on le fait pour nous, car on n'est pas sûr. Il s'ensuit que, s'il nous provoque, nous devons toujours le tolérer ou ne jamais le tolérer selon nos capacités individuelles, mais nous ne devons pas le tolérer plusieurs fois et ensuite exploser lorsqu'il n'en peut plus, car à ce moment-là il gagné. , il se sent très fort, magique et omnipotent, même s'il les prend. En fait, il n'est pas rare que je dise : "Tu ne m'as même pas fait de mal" sans verser une larme. Il est beaucoup plus productif d'intervenir à froid, quand on comprend que si on continue à jouer le jeu de la provocation on va finir par exploser. Dans ce cas on ne risque pas d'être trop lourd dans la punition et l'effet pleurer ne sera pas être due à la douleur physique mais à la frustration morale, qui a une valeur éducative.
Deuxièmement, nous devons savoir que, si nous voulons commencer à changer les choses, paradoxalement, il vaut mieux commencer par celles dans lesquelles nous sommes moins impliqués, car ce n'est qu'ainsi que nous pourrions être cohérents. Il est inutile d'essayer de changer le comportement d'un enfant si les parents ne sont pas convaincus qu'ils peuvent insister et résister dans leur projet. Il est inutile, par exemple, d'essayer d'habituer un enfant à dormir dans son lit s'il vit dans un immeuble aux murs fins et, peu de temps après que le bébé pleure, il entend ses voisins frapper au mur. Le parent doit commencer par des choses moins engageantes, du quotidien, sur lesquelles il est sûr de pouvoir être cohérent : de la réussite de ces tests il comprendra mieux la marche à suivre et se fortifiera dans son rôle.
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