Cependant, le régime pour augmenter la masse musculaire (comme les autres thérapies alimentaires) NE PEUT PAS être STANDARDISÉ, du fait de la très forte hétérogénéité des cas ambulatoires ; Concrètement, ce qui arrive souvent, c'est qu'avec la même dépense énergétique et avec des régimes complètement similaires, certains sujets répondent bien au stimulus d'entraînement et au régime tandis que d'autres ne le font pas. Pour cette raison, certains professionnels estiment que la composante dite CONSTITUTIONNELLE joue un rôle essentiel et qu'en observant attentivement les différents patients, certaines caractéristiques anthropométriques se répètent avec une certaine fréquence, s'associant également à la réponse au régime et à l'entraînement.
affectant le squelette, en 1940 un tal Sheldon a pu regrouper en 3 somatotypes aux caractéristiques anthropométriques et comportementales différentes. Evidemment, en ce qui concerne l'aspect émotionnel et sociologique, je m'abstiens totalement de porter un jugement, mais en ce qui concerne la relation entre les formes corporelles (insertions musculaires, formes de celles-ci et proportions des segments osseux) et la réponse à la composition de l'alimentation (augmentation de la masse maigre ou réduction de la masse grasse) ... J'admets qu'il y a un certain corrélation statistique.
Ci-dessous nous allons présenter un exemple de régime pour augmenter la masse musculaire adapté à un somatotype ectomorphe, ou ce sujet caractérisé par : une stature moyennement haute, une constitution élancée, un type morphologique des membres longs, une musculature effilée et généralement peu hypertrophique, une masse graisseuse très réduite (minceur constitutionnel), des clavicules courtes et, parfois, des omoplates ailées ( pour en savoir plus, lisez l'article : Le somatotype).
NB. : Ce qui sera expliqué ci-dessous n'est autre que le fruit d'une expérience PERSONNELLE et ne fait en aucun cas référence à des travaux de recherche ou d'expérimentation ; d'ailleurs, je rappelle qu'en mettant en évidence quelques corrélations entre somatotype et réponse au régime alimentaire, la clé essentiels pour atteindre n'importe quel objectif sont la SPÉCIFICITÉ "(subjectivité) de" la nutrition et celle de "l'entraînement; par conséquent, j'exhorte les lecteurs qui s'identifient à l'exemple à NE PAS prendre trop littéralement les poids ou les répartitions nutritionnelles de l'exemple suivant.
manifeste trois difficultés principales :
- Difficulté à augmenter le poids corporel et, plus précisément, la masse musculaire
- Difficulté à développer les deltoïdes et les grands lats
- Difficulté à compenser l'ouverture excessive des omoplates
Concernant les points 2 et 3, il sera du devoir (et de la responsabilité) du Personal Trainer (ou du "gardien" de la salle de musculation en question) d'intervenir efficacement ; en revanche, en ce qui concerne le point 1, je suis d'avis que les ectomorphes bénéficient d'améliorations significatives de la masse musculaire en modifiant le régime alimentaire comme suit :
- Augmentation de l'énergie TOTAL d'au moins 10 % ; mieux 15-20 %
- Coefficient protéique * kg de poids physiologique ou réel > 1.7g mais absolument <3.0g (ATTENTION : Nous vous rappelons que les ectomorphes sont en moyenne assez légers, donc la part protéique TOT ne sera pas aussi élevée qu'on pourrait le croire)
- Fraction énergétique des lipides égale à 30% et en aucun cas <25%
- Apport suffisant de glucides pour soutenir l'entraînement Formation à haut volume (HVT)
- Favoriser la répartition uniforme (par rapport à la norme, pas dans un sens absolu) de l'énergie dans les différents repas de la journée, environ 6 au total
- Éviter la dissociation entre glucides et protéines dans les repas
NB. Il peut être utile de réduire l'activité physique aérobie, au moins dans la phase initiale du traitement, et d'utiliser une boisson à base de maltodextrine et de BCAA avant, pendant et après la séance d'entraînement.
ATTENTION! Pour éviter tout malentendu, je tiens à préciser que : si en appliquant les changements précités les résultats souhaités dans la programmation initiale ne se révèlent PAS concrètement, il devient nécessaire d'identifier l'élément gênant croissance MAIS, en aucun cas, augmenter imprudemment (ou, comme cela arrive souvent, par essais et erreurs) l'apport en protéines de l'alimentation !
Par ailleurs, dissipant certains clichés, je vous rappelle que « l'apport protéique TOTAL de l'alimentation se calcule toujours à travers la somme de TOUTES les protéines alimentaires... et pas seulement celles à haute valeur biologique (d'origine animale), puisque aussi les protéines végétales (notamment des céréales et des légumineuses, mais aussi celles des fruits et légumes) sont digérés et absorbés. Les seuls agents limitants "pourraient" être : l'"excès de fibres alimentaires, un trouble de la sécrétion gastrique appelé hypochlorhydrie, une carence (toujours pathologique) en enzymes digestives.
, à prendre avant, pendant et après l'entraînement et dans une dose totale égale à 1g * 10kg de poids physiologique ou réel. Ils ont une fonction anti-catabolique MAIS ils ne sont pas toujours vraiment nécessaires, ils sont généralement pris pour être sûr de ne pas appauvrir le muscle... bien qu'il n'y ait pas d'études scientifiques qui démontrent son efficacité sur l'hypertrophie
Exemple de régime de masse pour les ectomorphes - JOUR 1
Exemple de régime de masse pour les ectomorphes - JOUR 2
Exemple de régime de masse pour les ectomorphes - JOUR 3
Exemple de régime de masse pour les ectomorphes - JOUR 4
Exemple de régime de masse pour les ectomorphes - JOUR 5
Exemple de régime de masse pour les ectomorphes - JOUR 6
Exemple de régime de masse pour les ectomorphes - JOUR 7