Edité par le Dr Simone Losi
Par entraînement optimal, nous entendons le meilleur rapport entre l'intensité et la durée de l'entraînement, la fréquence d'entraînement correcte et l'utilisation des exercices les plus adaptés en fonction des caractéristiques physiques et posturales individuelles.
Si l'entraînement est fait sérieusement, les fibres musculaires seront déjà épuisées après 35-40 minutes.
En ce qui concerne la fréquence hebdomadaire idéale pour l'entraînement, la réponse n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît : par rapport aux trois séances canoniques, en fait, il est très souvent possible d'obtenir d'excellents résultats déjà avec deux séances hebdomadaires. Le muscle, en effet, "grandit" au repos, donc si on ne laisse pas au corps le temps de récupérer tant au niveau musculaire que mental, on risque d'entrer en "surentraînement", c'est-à-dire dans une phase de surentraînement qui peut conduire à des résultats médiocres (voire contre-productifs).
Pour comprendre s'il vaut mieux s'entraîner 2, 3 ou 4 fois par semaine, il faut donc connaître parfaitement la capacité de récupération du sujet, un facteur qui dépend de divers facteurs, notamment : type de travail effectué, qualité et quantité des aliments ingérés, les caractéristiques psycho-émotionnelles de la personne, les niveaux de stress.
Une personne qui travaille dix heures par jour, mange peu et est stressée en raison de problèmes familiaux et/ou relationnels aura besoin d'une administration de formation réduite (dans certains cas, même une fois par semaine est suffisante), au moins jusqu'à certaines variantes - telles que la nutrition et le stress - ne se sont pas améliorés : en ce qui concerne l'utilisation des exercices les plus adaptés, une évaluation minutieuse des caractéristiques individuelles est évidemment nécessaire, tant du point de vue musculo-squelettique que postural, afin d'identifier quels sont les muscles qui ont besoin d'être tonifiés et qui s'étirent, sans rencontrer de problèmes d'asymétries corporelles ou de douleurs musculaires.
De plus, il n'y a pas de bons exercices et de mauvais exercices, mais il y a la personne qui en tant que telle a une réalité musculaire très spécifique sur laquelle il faut travailler spécifiquement pour obtenir le meilleur résultat avec le minimum de risque.
La question qui va maintenant se poser spontanément sera celle-ci : si je veux améliorer mon corps dans sa globalité mais que j'ai des limitations qui déconseillent de réaliser certains exercices visant à tonifier le groupe musculaire précité, comment puis-je le développer ?
Eh bien, vous travaillerez dans les premières périodes (environ 2-3 mois) sur le rééquilibrage musculaire et, après avoir atteint cet objectif, vous pourrez commencer à utiliser des exercices avec des machines isotoniques et / ou des poids libres même sur les groupes musculaires où au départ un seul était travail d'étirement.
Bref, la carte classique du lundi : poitrine-biceps, mercredi : dos-triceps, vendredi : épaules-jambes-abdomen, toujours en vogue dans de nombreuses salles de sport italiennes, ne peut pas convenir à tout le monde.
Comprendre les besoins individuels, c'est aussi s'arrêter pour réfléchir à ce dont on a vraiment besoin pour améliorer sa condition physique, s'éloigner du concept désormais disparu selon lequel « plus c'est mieux ».