Le grattage diagnostique est réalisé pour retracer l'origine de certains troubles menstruels (ex : ménorragie, métrorragie, hyperménorrhée, douleurs menstruelles atroce) ou pour confirmer/infirmer une suspicion de cancer du col de l'utérus.Le grattage opératoire est plutôt indiqué pour couper des tumeurs, des fibromes ou des polypes utérins. et de retirer volontairement le produit d'une grossesse non désirée (au plus tard à la 13e semaine de gestation).
Mais que se passe-t-il après le curetage ? Quels sont les risques et complications possibles ?
Essayons de clarifier et de donner une réponse exhaustive aux doutes les plus récurrents qui hantent de nombreuses femmes après une opération de curetage.
, vomissements et somnolence : ces trois symptômes constituent les effets secondaires les plus récurrents de l'anesthésie générale.
Certaines femmes peuvent rentrer chez elles le jour de l'opération, tandis que d'autres doivent rester à l'hôpital quelques jours jusqu'à ce qu'elles se rétablissent complètement.
De retour à la maison, la femme doit respecter le reste. Pour prévenir les infections, votre médecin peut temporairement déconseiller l'utilisation de tampons et vous recommander de vous abstenir de rapports sexuels pendant environ deux semaines.
Dans les jours qui suivent le curetage, il est fortement recommandé de consulter immédiatement un médecin dans les cas suivants :
- Forte fièvre
- Saignements utérins anormaux
- Difficulté à uriner
- Extrême faiblesse
- Crampes lancinantes dans l'estomac
- Douleur abdominale qui s'aggrave progressivement au lieu de s'améliorer
- Pertes vaginales nauséabondes
opératoire comporte moins de risques et de complications que le curetage. En effet, l'intervention chirurgicale précitée permet de visualiser l'intérieur du canal utérin au moyen d'une micro-caméra montée sur un hystéroscope, reproduisant ainsi l'anatomie de l'utérus sur un moniteur.
L'image reproduite à l'écran sert de guide au médecin : en identifiant précisément la masse anormale à enlever, le risque d'erreurs et de création de lésions à l'utérus est réduit.
Le curetage peut entraîner des complications telles que :
- Hémorragies dans la cavité abdominale
- Perforation de l'utérus : constitue la complication la plus dangereuse du curetage.D'après les statistiques médicales, on constate que seulement 1% des femmes subissent une perforation de l'utérus après curetage.
- Formation de tissu cicatriciel sur la paroi utérine (ou syndrome d'Asherman) : constitue une réelle complication après curetage. D'après ce qui est rapporté dans la revue scientifique Reproduction humaine, il semble que le risque général des adhérences après grattage oscille entre 14 et 16%. Les femmes qui subissent cette chirurgie pour retirer le fruit d'une conception non désirée développent plutôt le syndrome d'Asherman dans 30,9% des cas. Le syndrome d'Asherman doit être traité par une hormonothérapie spécifique, utile pour favoriser la croissance du tissu utérin sain.
- Réaction allergique : avant toute intervention chirurgicale, la femme doit déclarer toute allergie - présumée ou avérée - afin de minimiser les risques d'effets indésirables aux matériaux (ex : allergie au nickel, allergie au latex) ou aux médicaments.
- Dommages au col de l'utérus (blessures, écorchures, hémorragies)
- Infection : Après le curetage, la femme peut développer une « infection de l'utérus » ou une salpingite (infection des trompes de Fallope). Cependant, cette complication post-curetage est rare.