Le cœur d'un athlète est très différent du cœur hypertrophié d'un patient cardiaque. Le cœur, avec ses parois épaissies (conséquence d'un exercice physique prolongé) a un type de myosine avec une plus grande activité ATPase, et sa vascularisation de type coronaire est meilleure ; meilleur est donc aussi l'état de nutrition des cellules.
La contribution majeure de l'augmentation du volume du cœur est donnée avant tout par la dilatation des quatre cavités cardiaques (oreillettes et ventricules).
Les principales adaptations qui se produisent lorsque l'on parle du cœur d'un athlète peuvent se résumer comme suit :
- bradycardie (due, en partie à l'abaissement de la fréquence intrinsèque de signalisation, en partie à une diminution du tonus sympathique) ;
- augmentation de la réserve coronaire (c'est-à-dire la capacité de la circulation coronarienne à augmenter le flux sanguin à la suite d'une activité physique) ;
- augmentation du calibre des artères et des veines au niveau de la circulation périphérique.
Articles connexes : Le cœur de l'athlète et les adaptations cardiovasculaires à l'entraînement
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