L'activité du physiatre vise les conséquences d'une souffrance donnée de l'appareil locomoteur ou des nerfs périphériques et repose sur "l'utilisation de traitements non chirurgicaux, tels que la kinésithérapie, les médicaments, l'ablation par radiofréquence, la gymnastique posturale et" l'utilisation d'appareils orthodontiques.
Le physiatre collabore avec diverses figures professionnelles du secteur médico-sanitaire ; par exemple, certains de ses collaborateurs potentiels sont le neurologue, le rhumatologue, le physiothérapeute, le pédiatre et le gériatre.
(ou muscles striés) ;
- Offre un soutien et un soutien au corps humain;
- Permet la locomotion et tout type de mouvement du corps;
- Protège les organes vitaux internes.
Nerfs périphériques
Éléments fondamentaux du système nerveux périphérique, les nerfs périphériques sont les structures nerveuses qui contrôlent la périphérie du corps jusqu'aux organes du système nerveux central, à savoir le cerveau et la moelle épinière.
Les nerfs périphériques peuvent être :
- Moteurs. Aussi connus sous le nom de motoneurones, les nerfs moteurs contrôlent les muscles ;
- Sensoriel. Les nerfs sensoriels contrôlent la sensibilité de la peau dans une zone donnée du corps ;
- Mixte. Les nerfs mixtes ont une composante motrice et une composante sensorielle.
L'activité du physiatre vise à aider le patient à récupérer totalement ou en grande partie les fonctions du système musculo-squelettique ou des nerfs périphériques qui ont été compromises suite à une pathologie, une blessure ou une intervention chirurgicale, afin qu'il puisse retrouver une vie normale ou presque normale.
Le physiatre n'intervient pas tant sur les causes que sur les effets d'une maladie ou d'une blessure, dans le but ultime d'améliorer la situation globale.
Pour réussir son intention, le physiatre pourrait agir en personne, si les conditions sont réunies pour le faire, ou s'appuyer sur le soutien et les compétences d'autres personnalités médico-sanitaires (voir le chapitre dédié aux Collaborateurs).
Il est à noter que, dans certaines circonstances, la contribution du physiatre n'est pas suffisante pour garantir la guérison : c'est le cas, par exemple, de toutes les affections de l'appareil locomoteur pour lesquelles une intervention chirurgicale doit nécessairement être résolue (par ex. : ligament croisé antérieur du genou).