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L'olécrâne se distingue, en effet, par 5 faces : la face supérieure, qui fixe la tête terminale du muscle triceps brachial et le ligament postérieur du coude ; la face postérieure, sur laquelle est posée la bourse olécrânienne ; la face antérieure, qui constitue la partie supérieure du sillon trochléaire ; la face médiale, sur laquelle s'insèrent le chef postérieur du ligament collatéral ulnaire du carpe et le chef initial du muscle fléchisseur ulnaire du carpe ; enfin, la face latérale, qui abrite le chef terminal du muscle anconeus.
L'olécrane peut faire l'objet de fractures et d'une affection dont le nom correct est bursite olécrânienne, mais qui est mieux connue sous le nom de bursite du coude.
L'olécrâne n'est rien de plus que la saillie palpable sur la face postérieure du coude lorsque le coude est étendu.
L'olécrâne est un exemple d'apophyse osseuse, exactement comme, par exemple, la tubérosité tibiale du tibia ou les apophyses épineuses et transverses des vertèbres.
En anatomie, toute excroissance ou partie saillante des os du corps humain est appelée apophyse.