Ingrédients actifs : Méfloquine (chlorhydrate de méfloquine)
Lariam 250 mg comprimés
Pourquoi le Lariam est-il utilisé ? Pourquoi est-ce?
Lariam contient le principe actif chlorhydrate de méfloquine, un médicament qui appartient à un groupe de médicaments appelés antipaludiques.
Le paludisme est une maladie qui se transmet par la piqûre d'un moustique infecté qui transmet le parasite du paludisme dans la circulation sanguine.
Lariam est indiqué :
- pour la prévention et le traitement du paludisme causé par des souches de P. falciparum qui infectent l'homme, y compris celles résistantes à d'autres antipaludiques. En cas de paludisme causé simultanément par des souches de P. falciparum et de P. vivax, après un traitement par Lariam , afin de éliminer également les formes hépatiques de P. vivax, le médecin envisagera un traitement par un dérivé 8-aminoquinoléine tel que la primachine. Lors de la prescription de médicaments antipaludiques, le médecin prendra en considération les instructions émises par le Ministère de la Santé conformément aux dispositions par l'OMS (Organisation mondiale de la santé);
- pour l'autotraitement du paludisme, le médecin peut prescrire du Lariam en cas de déplacements dans des zones à risque à prendre en urgence en cas de suspicion de paludisme, lorsqu'un avis médical rapide n'est pas disponible.
Contre-indications Quand Lariam ne doit pas être utilisé
Ne prenez pas de Lariam
- si vous êtes allergique à la méfloquine, à des substances chimiquement étroitement apparentées (par exemple, quinine, quinidine) ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6)
- à des fins de prévention du paludisme, si vous souffrez de dépression (ou en avez souffert dans le passé), ou d'autres troubles et maladies mentaux tels qu'anxiété généralisée, psychose, intentions ou tentatives de suicide, comportement d'automutilation, schizophrénie ou autres troubles psychiatrique
- si vous souffrez ou avez souffert dans le passé de crises caractérisées par des mouvements corporels incontrôlés (convulsions) de toute origine (voir rubriques « Avertissements et précautions » et « Autres médicaments et Lariam »)
- si vous avez souffert dans le passé de fièvre hémoglobinurique, une complication du paludisme causée par une souche particulière de parasites (Plasmodium falcifarum) caractérisée par une dégradation massive des globules rouges (hémolyse intravasculaire) qui provoque une perte d'hémoglobine, la protéine qui transporte l'oxygène au sang, par l'urine (hémoglobinurie)
- si vous souffrez d'une maladie hépatique sévère (voir rubriques « Avertissements et précautions » et « Effets indésirables éventuels »)
- pendant la grossesse et l'allaitement (voir "Grossesse et allaitement").
Un autre médicament, appelé halofantrine, ne doit pas être utilisé pendant la prévention avec Lariam ou pendant le traitement du paludisme ou dans les 15 semaines suivant la prise de la dernière dose de Lariam, en raison du risque d'effets cardiaques mettant en jeu le pronostic vital (c'est-à-dire des modifications appelées prolongation de la " Intervalle QTc" (voir rubriques "Avertissements et précautions" et "Autres médicaments et Lariam").
Précautions d'emploi Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Lariam
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre Lariam.
Enfants et adolescents
L'expérience avec l'utilisation de Lariam chez les enfants pesant moins de 5 kg ou moins de 3 mois est limitée.
Votre médecin prendra des précautions particulières si vous souffrez de :
- épilepsie, car ce médicament peut augmenter le risque de convulsions (voir « Effets indésirables éventuels » et « Autres médicaments et Lariam »). Votre médecin vous prescrira Lariam uniquement en tant que thérapie (pas pour l'auto-traitement) et uniquement en présence de raisons médicales valables pour l'utilisation du médicament;
- maladie du foie, car elle présente un risque plus élevé de subir des effets secondaires ;
- maladies rénales;
- hypoglycémie hyperinsulinémique congénitale, une maladie héréditaire provoquant une hypoglycémie due à une production élevée d'insuline, car vous risquez de développer une hypoglycémie avec ce médicament ;
- diabète et prendre d'autres médicaments (anticoagulants);
- maladies liées au système sanguin et lymphatique (ensemble d'organes et de tissus dans lesquels se produit la production des éléments corpusculaires du sang : globules rouges, globules blancs et plaquettes).
Effets secondaires
Au cours du traitement par ce médicament, vous pouvez ressentir des effets indésirables pouvant nécessiter l'arrêt du traitement (voir rubrique 4 « Effets indésirables éventuels »).
Utilisation prolongée
Si vous devez être traité par Lariam pendant une période prolongée (plus d'un an), votre médecin devra surveiller de près votre état de santé et vous demander de subir des tests de laboratoire, notamment des tests de la fonction hépatique et des tests sanguins oculaires.
Résistance géographique aux médicaments
Certaines zones géographiques, notamment les zones d'Asie du Sud-Est, sont plus sujettes à la présence de parasites résistants aux antipaludiques. Cela peut nécessiter une prévention du paludisme différente en fonction de la zone géographique dans laquelle vous avez l'intention d'aller. Pour des informations à jour sur la résistance dans différentes zones géographiques, consultez les centres compétents avec des experts nationaux. De plus, dans certaines zones géographiques, il peut exister des formes mixtes de paludisme, dans ce cas, le médecin prescrira d'autres médicaments antipaludiques (par exemple, primachine) avec le traitement préventif avec Lariam.
Interactions Quels médicaments ou aliments peuvent modifier l'effet du Lariam
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, notamment :
- halofantrine (un autre médicament antipaludique) : l'utilisation d'halofantrine pendant un traitement par la méfloquine pour la prévention ou le traitement du paludisme ou dans les 15 semaines suivant la dernière dose de Lariam provoque des effets indésirables au niveau du cœur (allongement de l'intervalle QTc) (voir rubrique " Ce que vous devez savoir avant de prendre Lariam » );
- autres médicaments capables de modifier la conduction cardiaque (ex : antiarythmiques, bêta-bloquants, inhibiteurs calciques, antihistaminiques ou antagonistes H1, antidépresseurs tricycliques et phénothiazines) : l'utilisation concomitante de ces médicaments peut contribuer aux effets sur le cœur ;
- kétoconazole (un médicament antifongique), en raison du risque d'effets cardiaques (allongement de l'intervalle QTc), s'il est pris pendant le traitement par Lariam ou dans les 15 semaines suivant la dernière dose de Lariam (voir rubrique « Avertissements et précautions »);
- anticonvulsivants et médicaments qui abaissent le seuil générant des convulsions (par exemple acide valproïque, carbamazépine, phénobarbital ou phénytoïne) : l'utilisation concomitante de Lariam réduit le contrôle des convulsions donc dans certains cas le médecin peut juger nécessaire de modifier les doses de médicaments antiépileptiques ;
L'administration concomitante de méfloquine et de médicaments qui agissent en abaissant le seuil générant des convulsions (tels que les antidépresseurs tricycliques ou les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), le bupropion, les antipsychotiques, le tramadol, la chloroquine ou certains antibiotiques) peut augmenter le risque de convulsions (voir paragraphe "Avertissements et precautions");
- vaccins : lorsque Lariam est pris en même temps ou peu avant les vaccins oraux contre la typhoïde, il est possible qu'il y ait une atténuation de la réponse immunitaire induite par ces vaccins. Par conséquent, la vaccination contre la typhoïde doit être terminée au moins 3 jours avant la première prise. dose de Lariam sachant que la prévention par Lariam doit commencer 10 jours avant l'arrivée en zone impaludée ;
- autres interactions/inhibiteurs et inducteurs du CYP3A4 : Il est peu probable que la méfloquine modifie le métabolisme des médicaments administrés de manière concomitante. Cependant, il existe certains médicaments, appelés inducteurs (rifampicine, carbamazépine, phénytoïne, éfavirenz) ou inhibiteurs (kétoconazole) de l'isoenzyme CYP3A4, qui peuvent entraîner une diminution ou une augmentation de la concentration de méfloquine dans le sang. Une surveillance clinique étroite est connue et doit être assuré (voir rubrique « Précautions d'emploi ») ;
- anticoagulants : si vous prenez des anticoagulants, vous devez être contrôlé avant de partir pour une zone impaludée.
Ne prenez pas Lariam si vous prenez déjà de la quinine ou des substances chimiquement apparentées (par exemple, quinidine, chloroquine, quinolones) qui peuvent provoquer des modifications de l'électrocardiographe et augmenter le risque de convulsions (voir « Comment prendre Lariam »).
Lariam avec de la nourriture, des boissons et de l'alcool
Prenez Lariam de préférence après un repas (voir rubrique 3 « Comment prendre Lariam »).
Avertissements Il est important de savoir que :
La grossesse et l'allaitement
Grossesse
N'utilisez pas Lariam pendant la grossesse (voir rubrique « Ne prenez jamais Lariam »), sauf si votre médecin décide que votre état de santé nécessite un traitement par la méfloquine. En cas de grossesse inattendue, la prise de Lariam pour la chimioprophylaxie du paludisme n'est pas une "indication d'interruption de grossesse".
L'heure du repas
N'utilisez pas Lariam si vous allaitez (voir rubrique « Ne prenez jamais Lariam »).
Conduire et utiliser des machines
Certains effets indésirables tels que des sensations d'instabilité, des altérations du sens de l'équilibre ou des troubles affectant le système nerveux central ou périphérique, peuvent diminuer la capacité de concentration et de réaction et, par conséquent, constituer un risque en cas de conduite de véhicules (y compris vélo), utiliser de la machinerie ou toute autre activité nécessitant un bon état de vigilance et de coordination de l'activité motrice.
Chez un nombre limité de patients, il est possible que des étourdissements ou des vertiges et une perte d'équilibre persistent pendant quelques mois ou plus même après l'arrêt du médicament (voir rubrique « Effets indésirables éventuels »).
Lariam contient du lactose (sucre du lait)
Si votre médecin vous a dit que vous aviez une intolérance à certains sucres, contactez votre médecin avant de prendre ce médicament.
Posologie et mode d'utilisation Comment utiliser Lariam : Posologie
Prenez toujours ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. En cas de doute, consultez votre médecin ou votre pharmacien.
Prenez les comprimés de Lariam entiers avec au moins un verre de liquide et de préférence après un repas. Vous pouvez casser et/ou dissoudre les comprimés dans de l'eau, du lait ou une autre boisson pour l'administration à des enfants plus jeunes ou si vous avez des difficultés à avaler.
Traitement du paludisme
La dose recommandée varie en fonction du poids corporel et de l'état immunitaire (si vous avez déjà développé des anticorps contre le paludisme).
Votre médecin peut vous demander de diviser la dose en 2 à 3 administrations avec un intervalle de 6 à 8 heures pour réduire les effets secondaires possibles.
Pour un poids corporel inférieur à 20 kg :
Le fractionnement de la dose en 2-3 administrations avec un intervalle de 6-8 heures (par exemple 3 + 1 ou 3 + 2 ou 3 + 2 + 1 comprimés) peut réduire la fréquence ou la gravité des effets secondaires.
Pour un poids corporel supérieur à 60 kg :
Il n'y a pas d'expérience spécifique avec des doses globales supérieures à 6 comprimés chez les patients de poids très élevé.
Si vous vomissez :
- dans les 30 minutes suivant la prise du médicament, prenez une deuxième dose complète ;
- 30 à 60 minutes après la prise du médicament, prenez la moitié de la dose.
Prévention du paludisme
La dose recommandée varie en fonction du poids corporel et est d'environ 5 mg/kg à prendre une fois par semaine.
Dose initiale
Votre médecin vous recommandera de prendre la première dose 10 jours avant le départ et la deuxième dose 3 jours avant le départ.
Doses suivantes
Prenez les doses suivantes une fois par semaine le même jour tout le temps.
Si cela n'est pas possible, une dose de charge doit être administrée : chez l'adulte pesant plus de 45 kg cela correspond à 1 comprimé de Lariam par jour (250 mg de méfloquine) pendant 3 jours, suivi de 1 comprimé par semaine.
Afin de réduire le risque de paludisme, la prévention doit être poursuivie pendant 4 semaines supplémentaires après le départ de la zone d'endémie.
Auto-traitement du paludisme
La dose initiale recommandée varie en fonction du poids corporel et est d'environ 15 mg/kg (par exemple, chez les patients pesant 45 kg ou plus, la dose initiale sera de 3 comprimés de Lariam).
Doses suivantes
Si vous n'avez pas reçu d'assistance médicale dans les 24 heures ou si vous n'avez pas ressenti d'effets secondaires graves, une seconde fraction de la dose totale (2 comprimés chez les patients pesant 45 kg ou plus) peut être prise 6 à 8 heures plus tard.
Les patients pesant plus de 60 kg devront prendre un autre comprimé 6 à 8 heures après la deuxième dose (voir le schéma thérapeutique précédemment recommandé pour le traitement du paludisme).
Utilisation chez les enfants et les adolescents
L'expérience avec l'utilisation de Lariam chez les enfants pesant moins de 5 kg ou moins de 3 mois est limitée.
Si vous oubliez de prendre Lariam
Ne prenez pas de dose double pour compenser une dose oubliée.
Si vous arrêtez de prendre Lariam
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou votre pharmacien.
Surdosage Que faire si vous avez pris trop de Lariam
En cas d'ingestion/prise accidentelle d'un surdosage de Lariam, prévenez immédiatement votre médecin ou rendez-vous à l'hôpital le plus proche.
Symptômes
Si vous avez pris plus de Lariam que vous n'auriez dû, il peut y avoir une « intensification des effets indésirables décrits dans la rubrique « Effets indésirables possibles ».
Traitement
Le médecin établira un traitement adéquat pour traiter les symptômes. Il n'existe pas d'antidotes spécifiques, par exemple il est possible d'utiliser du charbon actif par voie orale qui réduit l'absorption de la méfloquine.
Effets secondaires Quels sont les effets secondaires du Lariam
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, bien que tout le monde n'y soit pas sujet.
Si vous ressentez des effets indésirables lors de la prise de Lariam, veuillez en informer immédiatement votre médecin qui décidera d'arrêter le traitement et de vous prescrire une médecine alternative.
La méfloquine peut induire :
- symptômes affectant l'état mental, tels que rêves anormaux, insomnie, dépression, anxiété, suicide, intention et tentative de suicide, comportement d'automutilation, alternance d'humeur dépressive et euphorique (trouble bipolaire), troubles mentaux (psychotiques) de divers types, y compris le délire, dépersonnalisation, manie et schizophrénie/trouble schizophréniforme, paranoïa, attaques de panique, confusion, hallucinations, agressivité, agitation, agitation, sautes d'humeur, troubles de l'attention. Ces effets indésirables surviennent notamment lors d'une utilisation préventive de Lariam, ils peuvent apparaître même après l'arrêt du médicament ou persister pendant des mois voire plus après l'arrêt du médicament.
- symptômes de douleur nerveuse tels que vertiges, maux de tête, symptômes de douleur nerveuse tels que maladie cérébrale (encéphalopathie), paralysie des nerfs crâniens, mouvements corporels incontrôlés (convulsions), perte de mémoire (parfois de longue durée même pendant plus de 3 mois), syncope, troubles de la parole, perte de mémoire, troubles de l'équilibre, troubles de la marche, somnolence. Ces effets indésirables surviennent notamment lors d'une utilisation préventive de Lariam, ils peuvent apparaître même après l'arrêt du médicament ou persister pendant des mois voire plus après l'arrêt du médicament.
- souffrance des nerfs responsables d'une sensibilité périphérique (neuropathie), notamment douleur, brûlure, picotement, engourdissement et/ou faiblesse ; souffrance des nerfs responsables du mouvement, y compris altération de la sensation dans les membres ou d'autres parties du corps (paresthésie), tremblements et difficulté à effectuer certains mouvements (ataxie).
- maladie oculaire, douleur du nerf optique et troubles rétiniens (peuvent survenir pendant ou après le traitement par Lariam).
- réactions allergiques, rapportées plus fréquemment chez les sujets prédisposés, qui peuvent se manifester de diverses manières, par ex. réactions cutanées légères à sévères d'apparition rapide (réactions anaphylactiques et syndrome de Stevens-Johnson).
- symptômes cardiaques, tels que modifications du rythme cardiaque (y compris tachycardie ou bradycardie) ou perception de vos battements cardiaques (palpitations), battements cardiaques irréguliers, extrasystoles, car ces symptômes peuvent précéder des effets secondaires, même graves, dans le cœur cardiaque sous forme de troubles transitoires le système de conduction électrique du cœur, comme le bloc auriculo-ventriculaire.
- des symptômes de pneumonie, tels qu'une difficulté à respirer (respiration sifflante), une toux sèche ou de la fièvre, car ils peuvent être des signes d'une pneumonie pouvant vous rendre allergique.
Les éventuels effets indésirables observés après la mise sur le marché de Lariam et dans une étude portant sur un certain nombre de patients, sont listés ci-dessous selon leur fréquence :
Très fréquent (peut affecter plus de 1 patient sur 10)
- rêves anormaux, insomnie.
Fréquent (peut affecter jusqu'à 1 patient sur 10)
- dépression, anxiété;
- vertiges, maux de tête;
- affaiblissement de la vision (déficience visuelle);
- nausées Vomissements. Ces effets secondaires surviennent surtout lors de l'utilisation préventive du Lariam, ils sont généralement d'intensité légère et peuvent diminuer avec l'utilisation prolongée du médicament ;
- diarrhée, douleurs abdominales, lésions buccales;
- démanger.
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée à partir des données disponibles)
- diminution du nombre de globules blancs dans le sang (leucopénie), en particulier de granulocytes (agranulocytose), production insuffisante de globules sanguins dans la moelle osseuse (anémie aplasique), augmentation du nombre de globules blancs dans le sang (leucocytose), diminution du nombre de plaquettes dans le sang (thrombocytopénie);
- diminution de l'appétit;
- symptômes de détresse du système nerveux tels que maladie du cerveau (encéphalopathie), paralysie des nerfs du crâne, mouvements corporels incontrôlés (convulsions), perte de mémoire (parfois plus de 3 mois), syncope, troubles de la parole, manque de mémoire, d'équilibre troubles, troubles de la démarche, somnolence;
- souffrance des nerfs responsables de la sensibilité périphérique (neuropathie sensorielle périphérique), souffrance des nerfs responsables du mouvement (neuropathie motrice périphérique) ;
- perte de transparence du cristallin naturel de l'œil (cataracte) et vision floue.Ces effets indésirables peuvent survenir pendant ou après le traitement par Lariam ;
- équilibre perturbé, bourdonnements d'oreilles (acouphènes), surdité partielle (parfois prolongée), problèmes auditifs, sensibilité accrue au son (hyperacousie);
- diminution (hypotension) ou augmentation (hypertension) de la pression artérielle, bouffées de chaleur;
- inflammation du pancréas (pancréatite), gêne dans la partie supérieure de l'abdomen (dyspepsie);
- altération de la fonction hépatique, inflammation du foie (hépatite), jaunissement de la peau (jaunisse), augmentation transitoire des enzymes produites par le foie (transaminases) montrées dans les tests sanguins (ALT, AST, GGT);
- pneumonie pneumonie de nature éventuellement allergique, difficultés respiratoires (dyspnée) ;
- éruption cutanée sévère (syndrome de Stevens-Johnson), lésions rouges (érythème polymorphe), éruption cutanée (éruption cutanée), irritation cutanée (érythème), urticaire rouge ou blanche de différentes tailles (urticaire) chute des cheveux et des cheveux (alopécie), transpiration excessive ( hyperhidrose);
- faiblesse musculaire, crampes musculaires, douleurs musculaires et articulaires;
- œdème, douleur thoracique, manque de force (asthénie), malaise, fatigue, frissons, fièvre ;
- altération de la fonction rénale (insuffisance rénale aiguë), inflammation des reins (néphrite), augmentation de la créatinine sanguine;
- symptômes cardiaques, tels que modifications du rythme cardiaque (y compris tachycardie ou bradycardie) ou perception des battements de votre cœur (palpitations), battements cardiaques irréguliers, extrasystoles ;
- symptômes affectant l'état mental, tels que suicide, intention et tentative de suicide, comportement d'automutilation, alternance d'humeurs dépressives et euphoriques (troubles bipolaires), divers types de troubles de l'état mental (psychotiques), y compris le délire, la dépersonnalisation, la manie et la schizophrénie / trouble schizophréniforme , paranoïa, attaques de panique, confusion, agressivité, agitation, agitation, sautes d'humeur, troubles de l'attention.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien, y compris tout effet indésirable éventuel non mentionné dans cette notice. Vous pouvez également signaler les effets indésirables directement via le système national de notification à l'adresse www.agenziafarmaco.gov.it/it/responsabili. En signalant les effets indésirables, vous pouvez contribuer à fournir plus d'informations sur la sécurité de ce médicament.
Expiration et conservation
Conserver dans l'emballage d'origine pour protéger le médicament de l'humidité.
Gardez ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte après EXP. La date d'expiration fait référence au dernier jour de ce mois.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères.Demandez à votre pharmacien comment jeter les médicaments que vous n'utilisez plus.Cela contribuera à protéger l'environnement.
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Ce que contient Lariam
Un comprimé contient :
- L'ingrédient actif est le chlorhydrate de méfloquine 274,09 mg (équivalent à 250 mg de méfloquine base).
- Les autres composants sont la cellulose microcristalline, le lactose (voir rubrique « Lariam contient du lactose »), la crospovidone, l'amidon de maïs, l'alginate d'ammonium et de calcium, le poloxamère, le talc, le stéarate de magnésium.
Description de l'apparence de Lariam et contenu de l'emballage
Lariam se présente sous forme de comprimés blancs contenus dans des plaquettes thermoformées.
Lariam est disponible en boîtes de 8 comprimés de 250 mg.
Notice d'emballage source : AIFA (Agence italienne des médicaments). Contenu publié en janvier 2016. Les informations présentes peuvent ne pas être à jour.
Pour avoir accès à la version la plus à jour, il est conseillé d'accéder au site Internet de l'AIFA (Agence Italienne du Médicament). Avis de non-responsabilité et informations utiles.
01.0 DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT -
COMPRIMÉS DE LARIAM 250 MG
02.0 COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE -
Un comprimé contient :
principe actif : chlorhydrate de méfloquine 274,09 mg (équivalent à 250 mg de méfloquine base).
Pour la liste complète des excipients, voir 6.1.
03.0 FORME PHARMACEUTIQUE -
Comprimés.
04.0 INFORMATIONS CLINIQUES -
04.1 Indications thérapeutiques -
Traitement et prophylaxie du paludisme
La méfloquine est indiquée pour le traitement et la prophylaxie du paludisme en particulier causé par des souches de P. falciparum résistantes aux autres antipaludiques.
En cas de paludisme causé par des souches de P. falciparum et P. vivax simultanément, après traitement par Lariam, afin d'éliminer également les formes hépatiques de P. vivax, il est nécessaire d'envisager un traitement par un dérivé 8-aminoquinoléine tel que primachine.
Lors de la prescription de médicaments antipaludiques, il est recommandé de prendre en considération les instructions émises par le ministère de la Santé conformément aux dispositions de l'« O.M.S.
Réserver un traitement
Le Lariam peut également être prescrit aux voyageurs en tant qu'auto-traitement à prendre comme mesure d'urgence en cas de suspicion de paludisme, lorsqu'un avis médical rapide n'est pas disponible.
04.2 Posologie et mode d'administration -
Les comprimés doivent être avalés entiers avec au moins un verre de liquide et de préférence après un repas. Les comprimés peuvent être divisés et dissous dans un peu d'eau, de lait ou d'une autre boisson pour une administration aux jeunes enfants ou aux personnes ayant des difficultés à avaler.
L'utilisation d'une dose de charge peut être associée à une augmentation des événements indésirables.
En cas d'échec de la chimioprophylaxie à la méfloquine, le médecin doit soigneusement déterminer quel antipaludique utiliser pour le traitement. Pour l'utilisation de l'halofantrine, voir rubriques 4.3, 4.4 et 4.5.
Traitement du paludisme
La dose thérapeutique totale recommandée chez les patients non immuns est de 20-25 mg/kg. Une dose de 15 mg/kg peut être suffisante pour les personnes partiellement immunisées. Par conséquent, la dose totale de méfloquine pour les adultes et les enfants non immuns pesant plus de 45 kg est de 1250-1500 mg (par exemple 5-6 comprimés de Lariam). Une dose totale inférieure de 750-1000 mg est suffisante pour les patients de même poids vivant dans des zones impaludées car ils sont partiellement immunisés.
Posologie recommandée de Lariam en fonction du poids corporel et du statut immunitaire : dose thérapeutique totale*.
* Si la dose thérapeutique totale est divisée en 2-3 administrations avec un intervalle de 6-8 heures (ex : 3 + 1 ou 3 + 2 ou 3 + 2 + 1 comprimés) il est possible de réduire l'incidence ou la sévérité de la effets collatéraux.
** L'expérience avec Lariam chez les enfants de moins de 3 mois ou pesant moins de 5 kg est limitée.
*** Il n'y a pas d'expérience spécifique avec des doses globales supérieures à 6 comprimés chez les patients de poids très élevé.
Les patients qui vomissent dans les 30 minutes suivant l'administration du médicament doivent recevoir une deuxième dose complète. Dans le cas où des vomissements surviennent 30 à 60 minutes après la prise du médicament, l'administration de la moitié de la dose est indiquée.
Dans le cas où un cycle complet de traitement par Lariam n'a pas conduit à une amélioration dans les 48 à 72 heures, un traitement alternatif doit être utilisé.
De même, si la prophylaxie antérieure par la méfloquine ne s'est pas avérée efficace, Lariam ne doit pas être utilisé pour le traitement. Pour l'utilisation d'autres antipaludiques, voir les rubriques « Interactions » et « Mises en garde spéciales et précautions d'emploi appropriées ».
Dans les zones caractérisées par un paludisme multirésistant, il est possible de recourir, si disponible, à un traitement initial à l'artémisine ou à son dérivé, suivi de l'administration de Lariam.
Les patients ne doivent pas ignorer qu'une réinfection ou une récidive peut survenir malgré un traitement antipaludique efficace.
Prophylaxie du paludisme
La dose prophylactique recommandée de Lariam est d'environ 5 mg/kg une fois par semaine.
Afin de s'assurer, avant l'arrivée en zone d'endémie, que l'administration de Lariam est bien tolérée, il est recommandé de commencer la chimioprophylaxie par Lariam 10 jours avant le départ (c'est-à-dire prendre la première prise 10 jours avant le départ et la seconde 3 jours avant le départ). départ) Les doses suivantes doivent être prises une fois par semaine (à jour fixe). Si cela n'est pas possible, une dose de charge doit être administrée : pour les adultes pesant plus de 45 kg cela correspond à un comprimé de Lariam par jour ( 250 mg de méfloquine) pendant trois jours, suivi d'un comprimé hebdomadaire. Dans le cas où le voyageur prend d'autres médicaments, il peut être indiqué de commencer la prophylaxie 2 à 3 semaines avant le départ afin de s'assurer que l'association médicamenteuse est bien tolérée (voir rubrique 4.5). Afin de réduire le risque de paludisme, la prophylaxie doit être poursuivie pendant quatre semaines supplémentaires après le départ de la zone d'endémie.
1. Adultes et enfants pesant plus de 45 kg
Chez l'adulte et l'enfant pesant plus de 45 kg, la dose prophylactique de méfloquine est de 250 mg (1 comprimé de Lariam) à prendre une fois par semaine.
2. Adultes et enfants pesant moins de 45 kg
La dose hebdomadaire diminue proportionnellement au poids corporel :
moins de 20 kg : ¼ comprimé
entre 20 et 30 kg : ½ comprimé
plus de 30-45 kg : ¾ comprimé
L'expérience avec Lariam chez les enfants pesant moins de 5 kg ou moins de 3 mois est limitée.
3. Personnes âgées
Aucun ajustement posologique spécifique n'est nécessaire chez les personnes âgées. Voir les rubriques « Contre-indications », « Interactions » et « Mises en garde spéciales et précautions d'emploi appropriées ».
Réserver un traitement
Lariam peut être prescrit pour l'auto-administration dans les cas où il n'est pas possible de consulter rapidement un médecin.L'automédication doit être débutée avec une dose d'environ 15 mg / kg; chez les patients pesant 45 kg ou plus, la dose initiale sera donc de trois comprimés de Lariam. Si une assistance médicale professionnelle ne peut être obtenue dans les 24 heures ou si des effets secondaires graves ne sont pas survenus, une deuxième fraction de la dose totale (2 comprimés chez les patients pesant 45 kg ou plus) peut être prise 6 à 8 heures plus tard. Les patients pesant plus de 60 kg devront prendre un autre comprimé 6 à 8 heures après la deuxième dose (voir le schéma thérapeutique précédemment recommandé).
04.3 Contre-indications -
• Hypersensibilité connue à la méfloquine ou à des composés apparentés (par ex. quinine, quinidine) ou à l'un des excipients contenus dans la formulation, énumérés à la rubrique 6.1.
• Chimioprophylaxie chez les patients souffrant de dépression active, d'antécédents de dépression, de trouble d'anxiété généralisée, de psychose, de tentatives de suicide, d'idées suicidaires et de comportements d'automutilation, de schizophrénie ou d'autres troubles psychiatriques, ou ayant des antécédents de convulsions de toute origine (voir rubriques 4.4 et 4.5).
• L'halofantrine ne doit pas être utilisée pendant la chimioprophylaxie par Lariam ou pendant le traitement du paludisme ou dans les 15 semaines suivant la prise de la dernière dose de Lariam, en raison du risque d'allongement de l'intervalle QTc potentiellement fatal (voir rubriques 4.4 et 4.5).
• Chez les patients ayant des antécédents de fièvre hémoglobinurique, complication du paludisme à P. falciparum avec hémolyse intravasculaire massive provoquant une hémoglobinurie.
• Chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubriques 4.4 et 4.8).
• Généralement contre-indiqué pendant la grossesse.
04.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi appropriées -
Effets indésirables de nature neuropsychiatrique
La méfloquine peut induire des symptômes psychiatriques tels que troubles anxieux, paranoïa, dépression, hallucinations et psychose.Les symptômes psychiatriques tels que rêves/cauchemars anormaux, anxiété aiguë, dépression, agitation ou confusion doivent être considérés comme prodromiques pour les événements plus graves (voir rubrique 4.8). de suicide, des pensées suicidaires, des comportements d'automutilation et des tentatives de suicide ont été rapportés (voir rubrique 4.8).
Les patients traités par la méfloquine pour la chimioprophylaxie antipaludique doivent être informés que si ces réactions ou changements d'état mental surviennent pendant l'utilisation de la méfloquine, il est nécessaire d'arrêter de prendre le médicament et de consulter immédiatement un médecin afin de remplacer la méfloquine par un autre médicament de prévention du paludisme. .
Si des crises aiguës d'anxiété, de dépression, d'agitation ou de confusion surviennent pendant la prophylaxie, Lariam doit être arrêté et un médicament alternatif prescrit. Des effets indésirables au Lariam peuvent également survenir après l'arrêt du médicament.
Des réactions neuropsychiatriques (p. ex., dépression, épisodes de vertiges ou de vertiges et perte d'équilibre) ont été signalées chez un petit nombre de patients et peuvent persister pendant des mois ou plus, même après l'arrêt du médicament.
Afin de minimiser le risque de ces effets indésirables, la méfloquine ne doit pas être prise en chimioprophylaxie chez les patients présentant une maladie psychiatrique active ou des antécédents de troubles psychiatriques tels que dépression, troubles anxieux, schizophrénie ou troubles psychiatriques (voir rubrique 4.3).
Hypersensibilité :
Des réactions d'hypersensibilité allant de manifestations cutanées bénignes à l'anaphylaxie peuvent survenir (voir rubrique 4.8).
Toxicité cardiaque
L'administration concomitante de méfloquine et de composés apparentés (par exemple, quinine, quinidine et chloroquine) peut induire des anomalies électrocardiographiques.
En raison du risque d'allongement de l'intervalle QTc qui peut être fatal, l'halofantrine ne doit pas être administrée pendant le traitement par Lariam pour la prophylaxie ou le traitement du paludisme ou pendant 15 semaines après la prise de la dernière dose de Lariam (voir rubrique 5.2).
En raison de l'augmentation des concentrations plasmatiques et de la demi-vie d'élimination de la méfloquine après une co-administration avec le kétoconazole, le risque d'allongement de l'intervalle QTc peut également être anticipé si le kétoconazole est pris pendant le traitement par Lariam pour la prophylaxie ou le traitement du paludisme ou dans les 15 semaines suivant la prise. la dernière dose de Lariam (voir rubriques 4.5 et 5.2).
Si une arythmie ou des palpitations surviennent pendant la chimioprophylaxie avec Lariam, les patients doivent consulter un médecin. Ces symptômes peuvent dans de rares cas précéder des effets indésirables cardiologiques graves.
Troubles convulsifs
Chez les patients épileptiques, la méfloquine peut augmenter le risque de convulsions, par conséquent, chez ces patients, il est recommandé de prescrire la méfloquine uniquement comme thérapie (pas pour l'auto-traitement présomptif) et uniquement en présence de raisons médicales valables pour l'utilisation du médicament. (voir paragraphes 4.3 et 4.5).
L'administration concomitante de méfloquine et d'anticonvulsivants (par exemple, l'acide valproïque, la carbamazépine, le phénobarbital ou la phénytoïne) peut réduire le contrôle des crises car les taux plasmatiques d'anticonvulsivants sont réduits. Par conséquent, les patients prenant simultanément des médicaments antiépileptiques, notamment de l'acide valproïque, de la carbamazépine, du phénobarbital et de la phénytoïne avec de la méfloquine, doivent surveiller les taux plasmatiques d'antiépileptiques et envisager des ajustements de dose si nécessaire.
L'administration concomitante de Lariam et de médicaments connus pour abaisser le seuil convulsif (tels que les antidépresseurs tricycliques ou les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), le bupropion, les antipsychotiques, le tramadol, la chloroquine ou certains antibiotiques) peut augmenter le risque de convulsions (voir rubrique 4.5) .
Neuropathie
Des cas de polyneuropathie ont été rapportés chez des patients traités par Lariam (sur la base de symptômes neurologiques tels que douleur, sensation de brûlure, troubles sensoriels ou faiblesse musculaire, seuls ou en association).
Lariam doit être arrêté chez les patients présentant des symptômes de neuropathie tels que douleur, sensation de brûlure, picotements, engourdissement et/ou faiblesse afin d'éviter le développement d'une maladie irréversible (voir rubrique 4.8).
Troubles oculaires
Certains troubles oculaires, y compris, mais sans s'y limiter, les neuropathies optiques et les troubles rétiniens, ont été rapportés au cours du traitement par la méfloquine (voir rubrique 4.8).Tous les patients présentant une déficience visuelle doivent consulter un médecin car certaines manifestations (telles que des troubles rétiniens ou une neuropathie optique) peuvent nécessitent l'arrêt du traitement par Lariam.
Fonction hépatique altérée
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique, le temps d'élimination de la méfloquine peut être allongé, par conséquent les taux plasmatiques du médicament peuvent être plus élevés et il existe un risque plus élevé d'événements indésirables.
Insuffisance rénale
En raison des données limitées, Lariam doit être administré avec prudence aux patients atteints d'insuffisance rénale.
Pneumonie
Une pneumonie d'étiologie allergique possible a été rapportée chez des patients traités par Lariam (voir rubrique 4.8). Les patients qui développent des symptômes de dyspnée, de toux sèche ou de fièvre pendant la prise de Lariam doivent contacter un médecin pour une évaluation clinique.
Troubles du système sanguin et lymphatique
Des cas d'anémie aplasique et d'agranulocytose ont été rapportés au cours du traitement par la méfloquine (voir rubrique 4.8).
Inhibiteurs et inducteurs du CYP3A4
Les inhibiteurs et inducteurs de l'isoenzyme CYP3A4 peuvent modifier la pharmacocinétique/le métabolisme de la méfloquine, entraînant une augmentation ou une diminution de ses concentrations plasmatiques (voir rubrique 4.5).
Substrats et inhibiteurs de la glycoprotéine P
La méfloquine s'est avérée in vitro un substrat et un inhibiteur de la glycoprotéine P. Par conséquent, il est possible que des interactions médicamenteuses se produisent également avec des médicaments qui sont des substrats ou qui sont connus pour modifier l'expression de ce transporteur.La pertinence clinique de ces interactions est inconnue.
Interactions avec les vaccins
Lorsque la méfloquine est utilisée en association avec des vaccins antityphoïdiques oraux vivants, une « atténuation de la vaccination » ne peut être exclue.
Les vaccinations avec des bactéries vivantes administrées par voie orale doivent être terminées au moins 3 jours avant la première dose de Lariam (voir rubrique 4.5).
Utilisation à long terme
Au cours des essais cliniques, ce médicament n'a pas été administré pendant plus d'un an.
Si le médicament doit être administré pendant une période prolongée, des évaluations périodiques comprenant des tests de la fonction hépatique et des examens ophtalmiques doivent être effectuées.
Intolérance au galactose
Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d'intolérance au galactose, de déficit en lactase ou de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
Résistance géographique aux médicaments
Une résistance répartie géographiquement peut se produire pour les souches de P. Falciparum et le choix approprié de la prophylaxie antipaludique peut différer d'une région à l'autre. La résistance de P. falciparum à la méfloquine a été signalée principalement dans les zones multirésistantes d'Asie du Sud-Est.
Dans certaines régions, une résistance croisée a été observée entre la méfloquine et l'halofantrine et entre la méfloquine et la quinine.
Pour des informations à jour sur les résistances réparties géographiquement, les centres compétents avec des experts nationaux doivent être consultés.
En présence de formes mixtes de paludisme, de P. falciparum / P. vivax, le traitement par Lariam doit s'accompagner d'une prophylaxie des rechutes par un dérivé de la 8-aminoquinoléine (ex. primachine), afin d'éliminer les formes intrahépatiques de P. vivax.
Hypoglycémie
La possibilité d'une hypoglycémie doit être envisagée chez les patients présentant une hypoglycémie hyperinsulinémique congénitale.
04.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions -
Lariam ne doit pas être administré en même temps que la quinine ou des composés apparentés (par ex. quinidine,
chloroquine, quinolones) qui peuvent induire l'apparition de modifications électrocardiographiques et augmenter le risque de convulsions (voir rubrique 4.2).
Halofantrine
Il a été constaté que l'utilisation d'halofantrine pendant le traitement par la méfloquine pour la prophylaxie ou le traitement du paludisme ou dans les 15 semaines suivant la dernière dose de méfloquine provoque un allongement significatif de l'intervalle QT (voir rubriques 4.3 et 4.4). l'intervalle QT a été retrouvé avec la méfloquine seule.
Autres médicaments entraînant un allongement de l'intervalle QTc
L'administration concomitante de médicaments capables de modifier la conduction cardiaque (p. ex., antiarythmiques, bêta-bloquants, inhibiteurs calciques, antihistaminiques ou antagonistes H1, antidépresseurs tricycliques et phénothiazines), peut contribuer à l'allongement de l'intervalle QT.
Il n'existe pas de données permettant d'établir avec certitude si l'administration concomitante de méfloquine et des médicaments ci-dessus a un effet sur la fonction cardiaque.
En raison de l'augmentation des concentrations plasmatiques et de la demi-vie d'élimination de la méfloquine après une co-administration avec le kétoconazole, le risque d'allongement de l'intervalle QTc peut être anticipé si le kétoconazole est pris pendant le traitement par Lariam pour la prophylaxie ou le traitement du paludisme ou dans les 15 semaines suivant la dernière dose de Lariam (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Anticonvulsivants et médicaments qui abaissent le seuil épileptique
Chez les patients prenant des anticonvulsivants (acide valproïque, carbamazépine, phénobarbital ou phénytoïne), l'utilisation concomitante de méfloquine réduit le contrôle des crises car les concentrations plasmatiques d'anticonvulsivants sont réduites. Par conséquent, dans certains cas, un ajustement des doses d'antiépileptiques est nécessaire.
L'administration concomitante de méfloquine et de médicaments connus pour abaisser le seuil convulsif (tels que les antidépresseurs tricycliques ou les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), le bupropion, les antipsychotiques, le tramadol, la chloroquine ou certains antibiotiques) peut augmenter le risque de convulsions (voir rubrique 4.4).
Autres interactions / inhibiteurs et inducteurs du CYP3A4
La méfloquine n'inhibe ni n'induit le système enzymatique du cytochrome P450. Par conséquent, il est peu probable que le métabolisme des médicaments administrés en même temps que la méfloquine soit affecté. Cependant, les inducteurs (rifampicine, carbamazépine, phénytoïne, éfavirenz) ou les inhibiteurs (kétoconazole) de l'isoenzyme CYP3A4 peuvent modifier la pharmacocinétique/le métabolisme de la méfloquine, entraînant une diminution ou une augmentation de ses concentrations plasmatiques. sont connus et une surveillance clinique étroite doit être justifiée. (voir rubrique 4.4).
Interaction avec les vaccins
Lorsque la méfloquine est prise en même temps ou peu avant les vaccins antityphoïdiques oraux, une « atténuation » de l'immunisation induite par ces vaccins ne peut être exclue. Par conséquent, la vaccination contre la typhoïde doit être terminée au moins 3 jours avant le début de l'administration de la méfloquine en gardant à l'esprit que la prophylaxie par la méfloquine doit commencer 10 jours avant l'arrivée dans une zone impaludée (voir rubrique 4.4).
Substrats et inhibiteurs de la glycoprotéine P
La méfloquine s'est avérée in vitro un substrat et un inhibiteur de la glycoprotéine P. Par conséquent, il est possible que des interactions médicamenteuses se produisent également avec des médicaments qui sont des substrats ou qui sont connus pour modifier l'expression de ce transporteur.La pertinence clinique de ces interactions est inconnue.
Aucun autre cas d'interactions avec d'autres médicaments n'est connu. Dans tous les cas, les effets du Lariam sur les patients prenant d'autres médicaments, notamment les diabétiques ou ceux utilisant des anticoagulants, doivent être vérifiés avant le départ.
04.6 Grossesse et allaitement -
Grossesse
Un effet tératogène a été observé chez la souris et le rat et un effet embryotoxique a été observé chez le lapin ; cependant, une vaste expérience clinique avec le Lariam utilisé à des fins prophylactiques n'a pas révélé d'effets tératogènes ou embryotoxiques.
Par conséquent:
- en raison de la gravité du paludisme pendant la grossesse, les femmes enceintes ou souhaitant le devenir doivent être découragées de se rendre dans les zones d'endémie. Un traitement prophylactique par méfloquine peut être envisagé quel que soit le terme de la grossesse, mais dans le strict respect des indications.
- L'utilisation de la méfloquine en traitement curatif chez la femme enceinte est limitée au traitement du paludisme aigu non compliqué lorsque la quinine est contre-indiquée ou en cas de P. falciparum résistant à la quinine.
En cas de grossesse inattendue, la prise de Lariam pour la chimioprophylaxie du paludisme n'est pas une indication d'interruption de grossesse.
Pour l'utilisation de la méfloquine pendant la grossesse, les directives nationales et internationales doivent être consultées.
L'heure du repas
La méfloquine est excrétée dans le lait maternel en petites quantités dont l'activité est inconnue. Par mesure de précaution, la méfloquine doit être évitée chez la femme qui allaite.
Les directives nationales et internationales doivent être consultées pour l'utilisation de la méfloquine chez les femmes qui allaitent.
04.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines -
Les personnes qui, pendant la prise de Lariam, éprouvent des sensations d'instabilité, des altérations du sens de l'équilibre ou des troubles affectant le système nerveux central ou périphérique, doivent être particulièrement prudentes lors de la conduite de véhicules, du pilotage d'avions, de l'utilisation de machines, lors de la pratique de la plongée sous-marine ou tout autre activité nécessitant une bonne vigilance et une bonne coordination de l'activité motrice. Chez un nombre limité de patients, il a été rapporté que des étourdissements ou des vertiges et une perte d'équilibre peuvent persister pendant quelques mois ou plus même après l'arrêt de l'administration du médicament (voir rubrique 4.8).
04.8 Effets indésirables -
Des réactions d'hypersensibilité peuvent survenir chez les sujets prédisposés.
Aux doses utilisées pour le traitement du paludisme, les effets indésirables du Lariam peuvent ne pas être distingués des symptômes de la maladie elle-même.
En chimioprophylaxie, le profil de tolérance de la méfloquine est caractérisé par une prédominance d'effets indésirables neuropsychiatriques (voir rubrique 4.4). Des effets indésirables au Lariam peuvent également survenir après l'arrêt du médicament.
Au cours de la chimioprophylaxie par Lariam, les réactions les plus fréquemment observées sont des nausées, des vomissements et des étourdissements. Les nausées et les vomissements sont généralement d'intensité légère et peuvent diminuer avec une utilisation prolongée malgré l'augmentation de la concentration plasmatique du médicament.Les réactions neuropsychiatriques (p. la drogue.
Éducation in vitro et in vivo n'a montré aucune hémolyse chez les sujets présentant un déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase.
Expérience post-commercialisation
Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables observés en post-commercialisation et dans une étude randomisée en double aveugle portant sur 976 patients (483 patients traités par méfloquine, 493 patients traités par atovaquone/proguanil), dans lesquels des événements indésirables neuropsychiatriques liés au traitement sont survenus en 139/ 483 (28,8 %) patients traités par méfloquine, contre 69/493 (14 %) patients traités par atovaquone/proguanil. Aucun événement indésirable grave attribuable au médicament n'est survenu dans les deux groupes.
a) Il a parfois été rapporté que ces symptômes persistaient longtemps après l'arrêt du Lariam
b) Description des effets indésirables sélectionnés :
Effets indésirables neuropsychiatriques
Si des réactions neuropsychiatriques ou des modifications de l'état mental surviennent au cours de la chimioprophylaxie par Lariam, le patient doit arrêter de prendre Lariam et consulter immédiatement son médecin afin de remplacer la méfloquine par un médicament alternatif pour la prévention du paludisme (voir rubrique 4.4).
Rêves anormaux / cauchemars
L'apparition de rêves anormaux est un effet indésirable très fréquent avec la méfloquine, par conséquent leur importance doit être prise en compte dans l'évaluation globale des patients signalant des réactions ou des changements dans leur état mental avec la méfloquine (voir rubrique 4.4).
c) Voir rubrique 4.4
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés survenant après autorisation du médicament est importante car elle permet un suivi continu du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé sont invités à déclarer tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration. agenziafarmaco.gov.it/it/responsabili".
04.9 Surdosage -
Symptômes
En cas de surdosage de Lariam, les effets indésirables décrits à la rubrique 4.8 peuvent s'intensifier.
Traitement
En cas de surdosage de Lariam, les patients doivent être traités par un traitement symptomatique et de soutien. Il n'y a pas d'antidotes spécifiques. L'utilisation de charbon actif par voie orale pour limiter l'absorption de la méfloquine peut être envisagée dans l'heure suivant l'ingestion du médicament pris en surdosage. Surveiller attentivement l'activité cardiaque (si possible avec un ECG) et l'état neuropsychiatrique pendant au moins 24 heures.
Un traitement de soutien adéquat est également nécessaire, en particulier en présence de troubles cardiovasculaires.
L'élimination de la méfloquine et de ses métabolites est limitée par l'hémodialyse.
05.0 PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES -
05.1 "Propriétés pharmacodynamiques -
Classe pharmacothérapeutique : antipaludéen.
Code ATC : P01BC02.
L'efficacité du Lariam dans le traitement et la prophylaxie du paludisme est essentiellement due à la destruction des formes intra-érythrocytaires asexuées des agents pathogènes du paludisme qui infectent l'homme (Plasmodium falciparum, P.vivax, P.malariae, P.ovale).
Lariam est également efficace contre les parasites du paludisme résistants à d'autres antipaludiques tels que la chloroquine et d'autres dérivés 4-aminoquinoléine, le proguanil, la pyriméthamine et les combinaisons pyriméthamine-sulfonamide.
Dans une étude randomisée en double aveugle, des voyageurs non immuns se rendant dans une zone d'endémie palustre ont reçu une prophylaxie antipaludique avec de la méfloquine (483 sujets) ou du proguanil et de l'atovaquone. L'efficacité de la chimioprophylaxie a été évaluée comme critère d'évaluation secondaire. La durée moyenne du voyage était ≈ 2,5 semaines et 79 % des sujets se sont rendus en Afrique. 1013 sujets ont été initialement randomisés pour recevoir de la méfloquine (n = 505) ou de l'atovaquone-proguanil (n = 508). Trente-sept sujets ont abandonné pour diverses raisons. Sur les 976 sujets qui ont reçu plus d'une dose du médicament étudié, 966 (99 %) ont terminé l'étude et 963 la période de suivi de 60 jours avec collecte de données d'efficacité.Bien que chez 10 sujets (5 dans chaque bras de la étude) des anticorps circumsporozoïtes ont été identifiés, aucun d'entre eux n'a contracté le paludisme (l'efficacité minimale de la méfloquine et de l'atovaquone-proguanil était de 100 %). En général, il n'y a eu aucun cas de paludisme confirmé dans cette étude (l'efficacité maximale de la méfloquine et de l'atovaquone-proguanil était de 100 %). Les résultats indiquent que la méfloquine et l'atovaquone-proguanil ont une efficacité similaire pour la prophylaxie du paludisme chez les voyageurs non immuns (voir tableau 3).
Tableau 3 Estimations de l'efficacité minimale et maximale de la prophylaxie antipaludique
efficacité minimale = 100 x [1 - (n° de sujets confirmés pour le paludisme / n° de sujets avec anticorps circumsporozoïtes)]
b efficacité maximale = 100 x [1 - (nombre de sujets confirmés pour le paludisme / nombre de sujets 60 jours de données d'efficacité)]
05.2 "Propriétés pharmacocinétiques -
Absorption :
La biodisponibilité orale absolue de la méfloquine n'a pas été déterminée car une formulation injectable par voie intraveineuse n'est pas disponible. La biodisponibilité des comprimés est supérieure à 85 % de celle de la solution buvable.La présence d'aliments augmente significativement à la fois la vitesse et le degré d'absorption, entraînant une augmentation de la biodisponibilité d'environ 40 %.
La concentration plasmatique maximale après l'administration d'une dose orale unique de Lariam est atteinte en 6 à 24 heures (médiane d'environ 17 heures). Les pics de concentration plasmatique exprimés en mcg/L sont approximativement équivalents à la dose administrée exprimée en milligrammes (par exemple, une dose unique de 1000 mg entraîne une concentration maximale d'environ 1000 mcg/L).
Avec l'administration de 250 mg une fois par semaine, la concentration plasmatique maximale à l'état d'équilibre (égale à 1000-2000 mcg/l) est atteinte en 7-10 semaines.
Distribution :
Chez l'adulte en bonne santé, le volume apparent de distribution est d'environ 20 l/kg, indiquant une large distribution tissulaire. La méfloquine est capable de s'accumuler à l'intérieur des érythrocytes qui hébergent le parasite à une concentration environ le double de celle du plasma. 98 % de la méfloquine est lié aux protéines plasmatiques.Une concentration sanguine de 620 ng/ml de méfloquine est considérée comme nécessaire pour atteindre une « efficacité prophylactique de 95% ». La méfloquine traverse le placenta ; l'excrétion dans le lait maternel semble être minime (voir rubrique 4.6).
Métabolisme :
La méfloquine est largement métabolisée dans le foie par le système enzymatique du cytochrome P450. Études in vitro Et in vivo ont clairement indiqué que l'isoenzyme CYP34A est la principale isoforme en jeu. Deux métabolites de la méfloquine ont été identifiés chez l'homme. Le principal métabolite, l'acide 2,8 bis (trifluorométhyl) 4-quinoléine-carboxylique, est inactif sur P. falciparum.Dans les études menées chez des volontaires sains, ce métabolite est apparu dans le plasma 2 à 4 heures après l'administration de la dose orale unique. La concentration plasmatique maximale du métabolite, environ 50 % supérieure à celle de la méfloquine, a été atteinte au bout de deux semaines ; par la suite, les taux plasmatiques de méfloquine et du principal métabolite sont réduits dans des délais similaires. L'aire sous la courbe de concentration plasmatique en fonction du temps (ASC) du métabolite principal est 3 à 5 fois supérieure à celle du métabolite parent. L'autre métabolite, un alcool, n'est retrouvé qu'en quantités minimes.
Élimination :
Dans plusieurs études menées sur des adultes sains, la demi-vie moyenne de la méfloquine est comprise entre 2 et 4 semaines (moyenne 3 semaines).La clairance totale, essentiellement hépatique, est de l'ordre de 30 ml/min. La plus grande partie de la méfloquine est excrétée avec la bile et les fèces ; chez les volontaires, l'excrétion urinaire de la méfloquine sous forme inchangée et de son principal métabolite représentait respectivement 9 % et 4 % de la dose. Il n'a pas été possible de mesurer les concentrations des autres métabolites dans l'urine.
Pharmacocinétique dans des situations cliniques particulières :
Chez les enfants et les personnes âgées la pharmacocinétique de la méfloquine ne montre aucune modification pertinente liée à l'âge, par conséquent la posologie pédiatrique a été extrapolée à partir de la dose recommandée pour l'adulte.
Étant donné que l'élimination rénale n'affecte qu'une faible quantité du médicament, aucune étude pharmacocinétique n'a été réalisée chez les patients atteints de insuffisance rénale. La méfloquine et son principal métabolite ne sont pas sensiblement éliminés par hémodialyse, il n'est donc pas nécessaire de modifier la dose indiquée en chimioprophylaxie pour obtenir des concentrations plasmatiques similaires à celles retrouvées chez les sujets sains chez les patients dialysés.
Là grossesse ne modifie pas significativement la pharmacocinétique de la méfloquine.
L'absorption de la méfloquine peut être altérée en cas de paludisme aigu.
Des différences pharmacocinétiques ont été observées entre les populations de diverses ethnies. En pratique, cependant, ceux-ci sont d'une importance mineure par rapport à l'état immunitaire de l'hôte et à la sensibilité du parasite.
Au cours d'une prophylaxie prolongée, la demi-vie d'élimination de la méfloquine reste inchangée.
05.3 Données de sécurité préclinique -
Un effet tératogène a été observé après administration de doses élevées de méfloquine chez la souris et le rat et un effet embryotoxique a été observé chez le lapin après administration de doses de méfloquine 5 à 20 fois supérieures à celles utilisées à des fins thérapeutiques chez l'homme, mais les études cliniques n'ont pas révélé de tératogène. ou des effets embryotoxiques.
06.0 INFORMATIONS PHARMACEUTIQUES -
06.1 Excipients -
Cellulose microcristalline, lactose, crospovidone, amidon de maïs, alginate d'ammonium et de calcium, poloxamère, talc, stéarate de magnésium.
06.2 Incompatibilité "-
Non pertinent.
06.3 Durée de validité "-
3 années.
06.4 Précautions particulières de conservation -
Conserver dans l'emballage d'origine pour protéger le médicament de l'humidité.
06.5 Nature du conditionnement primaire et contenu de l'emballage -
Blisters en matière plastique thermoformée couplés avec du ruban d'aluminium des deux côtés, enfermés dans une boîte en carton avec la notice.
Carton contenant 8 comprimés de 250 mg
06.6 Instructions d'utilisation et de manipulation -
Pas d'instructions particulières.
07.0 TITULAIRE DE « L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE » -
Roche S.p.A. - Viale G.B. Stucchi, 110 - 20900 Monza (MB)
08.0 NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ -
" 250 mg comprimés " 8 comprimés AIC n° 027250024
09.0 DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION OU DE RENOUVELLEMENT DE L'AUTORISATION -
Date de première autorisation : juin 1992
Renouvellement de l'autorisation : juin 2010
10.0 DATE DE REVISION DU TEXTE -
Octobre 2016