Ingrédients actifs : Sugammadex
BRIDION 100 mg/ml - Solution injectable
Notice d'emballage source : AIFA (Agence italienne des médicaments). Contenu publié en janvier 2016. Les informations présentes peuvent ne pas être à jour.
Pour avoir accès à la version la plus à jour, il est conseillé d'accéder au site Internet de l'AIFA (Agence Italienne du Médicament). Avis de non-responsabilité et informations utiles.
01.0 DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
BRIDION 100 MG/ML SOLUTION INJECTABLE
02.0 COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
1 mL contient du sugammadex sodique équivalant à 100 mg de sugammadex
Chaque flacon de 2 ml contient du sugammadex sodique équivalant à 200 mg de sugammadex
Chaque flacon de 5 ml contient du sugammadex sodique équivalant à 500 mg de sugammadex
Excipient(s) à effet notoire
Chaque mL contient jusqu'à 9,7 mg de sodium (voir rubrique 4.4).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
03.0 FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable (injection).
Solution limpide, incolore à jaune clair.
Le pH est compris entre 7 et 8 et l'osmolarité est comprise entre 300 et 500 mOsm/kg.
04.0 INFORMATIONS CLINIQUES
04.1 Indications thérapeutiques
Antagonisme du bloc neuromusculaire induit par le rocuronium ou le vécuronium chez l'adulte.
Pour la population pédiatrique : le sugammadex n'est recommandé que pour l'inversion systématique du blocage induit par le rocuronium chez les enfants et les adolescents âgés de 2 à 17 ans.
04.2 Posologie et mode d'administration
Dosage
Le sugammadex ne doit être administré que par ou sous la supervision d'un anesthésiste. L'utilisation d'une technique de surveillance neuromusculaire appropriée est recommandée pour surveiller la récupération après un bloc neuromusculaire (voir rubrique 4.4).
La dose recommandée de sugammadex dépend du niveau de bloc neuromusculaire à antagoniser.
La dose recommandée ne dépend pas du régime anesthésique.
Le sugammadex peut être utilisé pour antagoniser différents niveaux de bloc neuromusculaire induit par le rocuronium ou le vécuronium.
Adultes
Antagonisme courant :
Si la récupération du blocus induit par le rocuronium ou le vécuronium a atteint une valeur d'au moins 1-2 PTC (Post Tetanus Count), la dose recommandée de sugammadex est de 4 mg/kg de poids corporel. Le temps médian de récupération d'un rapport T4/T1 de 0,9 est d'environ 3 minutes (voir rubrique 5.1).
Une dose de 2 mg/kg de poids corporel de sugammadex est recommandée en présence de récupération spontanée jusqu'à la réapparition de T2 après bloc induit par le rocuronium ou le vécuronium. Le temps médian de récupération d'un rapport T4/T1 de 0,9 est d'environ 2 minutes (voir rubrique 5.1).
L'utilisation des doses recommandées pour l'antagonisme de routine entraîne un délai médian de récupération du rapport T4/T1 légèrement supérieur à 0,9 pour le rocuronium par rapport au bloc neuromusculaire induit par le vécuronium (voir rubrique 5.1).
Antagonisme immédiat du blocage induit par le rocuronium :
Lorsqu'il est cliniquement nécessaire d'obtenir un antagonisme immédiat après administration de rocuronium, une dose de 16 mg/kg de poids corporel de sugammadex est recommandée. Lorsque 16 mg/kg de poids corporel de sugammadex sont administrés 3 minutes après une dose bolus de 1,2 mg/kg de poids corporel de bromure de rocuronium, un temps médian pour revenir à 0,9 du rapport T4/T1 d'environ 1,5 minutes ( voir rubrique 5.1).
Il n'y a pas de données pour recommander l'utilisation de sugammadex pour un antagonisme immédiat après un blocus induit par le vécuronium.
Réadministration du sugammadex :
Dans la "survenance exceptionnelle d'un nouveau bloc neuromusculaire postopératoire (voir rubrique 4.4), suite à une dose initiale de 2 mg/kg ou 4 mg/kg de sugammadex, une dose supplémentaire" de 4 mg/kg de sugammadex est recommandée mg/kg.
Après une deuxième dose de sugammadex, le patient doit être étroitement surveillé pour garantir une restauration valide de la fonction neuromusculaire.
Ré-administration de rocuronium ou vécuronium après sugammadex :
Pour les délais de réadministration de rocuronium ou de vécuronium après antagonisme avec le sugammadex, voir rubrique 4.4.
En savoir plus sur des populations particulières de patients
Dommages aux reins :
L'utilisation du sugammadex chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (y compris les patients nécessitant une dialyse (ClCr
Les études chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère n'ont pas fourni d'informations suffisantes sur le profil de sécurité pour justifier l'utilisation du sugammadex chez ces patients (voir également rubrique 5.1).
En présence d'une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine ≥ 30 e
Patients âgés:
Après administration de sugammadex et réapparition de T2 suite à un bloc induit par le rocuronium, le délai médian de récupération du rapport T4/T1 chez l'adulte à 0,9 (18-64 ans) était de 2,2 minutes chez le sujet âgé (65-74 ans) de 2,6 minutes. et chez les sujets très âgés (≥ 75 ans) de 3,6 minutes. Bien que les temps de récupération aient tendance à être plus lents chez les personnes âgées, les mêmes recommandations posologiques que chez les adultes doivent être suivies (voir rubrique 4.4).
Patients obèses :
Chez les patients obèses, la dose de sugammadex doit être basée sur le poids corporel réel. Les mêmes recommandations posologiques que pour les adultes doivent être suivies.
Insuffisance hépatique :
Aucune étude n'a été menée chez des patients présentant une insuffisance hépatique. Des précautions doivent être prises lors de l'utilisation du sugammadex chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère ou lorsque l'insuffisance hépatique s'accompagne d'une coagulopathie (voir rubrique 4.4).
En cas d'insuffisance hépatique légère à modérée : Le sugammadex étant principalement excrété par les reins, aucun ajustement posologique n'est nécessaire.
Population pédiatrique
Les données sur la population pédiatrique sont limitées (une seule étude pour l'antagonisme du blocage induit par le rocuronium lors de la réapparition de T2).
Enfants et adolescents :
Pour l'antagonisme de routine du blocage induit par le rocuronium à la réapparition de la T2 chez l'enfant et l'adolescent (2-17 ans), l'administration de 2 mg/kg de sugammadex est recommandée.
Bridion 100 mg/mL peut être dilué à 10 mg/mL pour augmenter la précision de la dose dans la population pédiatrique (voir rubrique 6.6).
D'autres situations d'antagonisme de routine n'ont pas été étudiées et ne sont donc pas recommandées jusqu'à ce que des données supplémentaires soient disponibles.
L'inversion immédiate du blocage chez les enfants et les adolescents n'a pas été étudiée et n'est donc pas recommandée jusqu'à ce que des données supplémentaires soient disponibles.
Nouveau-nés et nourrissons nés à terme :
L'expérience sur l'utilisation du sugammadex chez les jeunes enfants (âgés de 30 jours à 2 ans) est limitée et chez les nourrissons nés à terme (moins de 30 jours), l'utilisation du médicament n'a pas été étudiée. et les jeunes enfants n'est donc pas recommandé jusqu'à ce que d'autres données soient disponibles.
Mode d'administration
Le sugammadex doit être administré par voie intraveineuse en une seule injection en bolus. L'injection en bolus doit être administrée rapidement, en 10 secondes, dans une ligne intraveineuse existante (voir rubrique 6.6). Dans les études cliniques, le sugammadex a été administré en une seule injection en bolus uniquement.
04.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
04.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi appropriées
Comme dans la pratique post-anesthésie normale, après un bloc neuromusculaire, il est recommandé de surveiller le patient dans la période postopératoire immédiate pour exclure des événements indésirables, y compris la réapparition du bloc neuromusculaire.
Surveillance de la fonction respiratoire pendant la récupération :
Après l'antagonisme du bloc neuromusculaire, les patients doivent subir une assistance respiratoire jusqu'à ce qu'une respiration spontanée adéquate soit rétablie. Même si l'antagonisme du bloc neuromusculaire est complet, d'autres médicaments utilisés pendant la période péri- et postopératoire peuvent réduire la fonction respiratoire et, par conséquent, une assistance respiratoire peut continuer à être nécessaire.
Une ventilation adéquate doit être assurée en cas de récidive du bloc neuromusculaire après extubation.
Retour du bloc neuromusculaire :
Dans les études cliniques avec des sujets traités par le rocuronium ou le vécuronium, dans lesquels le sugammadex a été administré en utilisant une dose indiquée pour le bloc neuromusculaire profond, une « incidence de 0,20 % de réapparition du bloc neuromusculaire a été observée sur la base d'une surveillance neuromusculaire ou de « preuves cliniques ». L'utilisation de doses inférieures à celles recommandées peut entraîner un risque accru de réapparition du bloc neuromusculaire après l'antagonisme initial et n'est pas recommandée (voir rubriques 4.2 et rubrique 4.8).
Effet sur l'hémostase :
Dans une étude chez des volontaires, des doses de 4 mg/kg et 16 mg/kg de sugammadex ont entraîné des prolongations du temps de céphaline activée (TCA) maximal moyen de 17 et 22 %, respectivement, et du rapport international normalisé du temps de Quick. [PT (INR)] de 11 et 22%, respectivement. Ces prolongations moyennes limitées de l'aPTT et du PT (INR) étaient de courte durée (≤ 30 minutes). Sur la base des bases de données cliniques (N = 3 519) et d'une étude spécifique dans 1 184 patients subissant une chirurgie pour fracture de la hanche/une arthroplastie majeure, il n'y avait pas d'effet cliniquement pertinent du sugammadex administré seul ou en association avec des anticoagulants sur l'incidence péri- ou post-opératoires.
Dans les études in vitro une « interaction pharmacodynamique (prolongation du TCA et du TP) avec les antagonistes de la vitamine K, l'héparine non fractionnée, les héparinoïdes de bas poids moléculaire, le rivaroxaban et le dabigatran a été notée. Chez les patients sous prophylaxie postopératoire de routine de la coagulation, cette interaction pharmacodynamique n'est pas cliniquement pertinente. lorsqu'on envisage l'utilisation du sugammadex chez les patients recevant un traitement anticoagulant pour une affection préexistante ou comorbide.
Une augmentation du risque hémorragique ne peut être exclue chez les patients :
• avec des carences héréditaires en facteurs de coagulation vitamine K dépendants ;
• avec des coagulopathies préexistantes ;
• sur les dérivés coumariniques et avec un INR supérieur à 3,5 ;
• qui utilisent des anticoagulants et prennent une dose de 16 mg/kg de sugammadex.
S'il existe un besoin médical d'administrer du sugammadex à ces patients, l'anesthésiste doit décider si les bénéfices l'emportent sur les risques possibles de complications hémorragiques, en tenant compte des antécédents hémorragiques du patient et du type d'intervention chirurgicale envisagée. Si du sugammadex est administré à ces patients, une surveillance des paramètres d'hémostase et de coagulation est recommandée.
Temps d'attente pour la ré-administration d'agents bloquants neuromusculaires après antagonisme avec le sugammadex :
Ré-administration de rocuronium ou vécuronium après antagonisme de routine (jusqu'à 4 mg/kg de sugammadex) :
L'apparition du bloc neuromusculaire peut être prolongée jusqu'à environ 4 minutes, et la durée du bloc neuromusculaire peut être réduite à environ 15 minutes après la réadministration de 1,2 mg/kg de rocuronium dans les 30 minutes suivant l'administration de sugammadex.
Sur la base de la modélisation PK (pharmacocinétique) chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère ou modérée, le temps d'attente recommandé pour la réutilisation de 0,6 mg/kg de rocuronium ou de 0,1 mg/kg de vécuronium après antagonisme de routine avec le sugammadex doit être de 24 heures. Si un temps d'attente plus court est requis, la dose de rocuronium pour un nouveau bloc neuromusculaire doit être de 1,2 mg/kg.
Ré-administration de rocuronium ou vécuronium après antagonisme immédiat (16 mg/kg de sugammadex) : pour les très rares cas où cela peut être nécessaire, un délai d'attente de 24 heures est recommandé.
Si un blocage neuromusculaire est nécessaire avant l'expiration du temps d'attente recommandé, un agent de blocage neuromusculaire non stéroïdien doit être utilisé.
Le début de l'effet d'un agent bloquant neuromusculaire dépolarisant peut être plus lent que prévu, puisqu'une fraction substantielle des récepteurs nicotiniques post-jonctionnels peut encore être occupée par l'agent bloquant neuromusculaire.
Dommages aux reins :
L'utilisation du sugammadex n'est pas recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère, y compris les patients nécessitant une dialyse (voir rubrique 5.1).
Anesthésie légère :
Dans les études cliniques, des signes d'anesthésie légère (mouvements, toux, grimaces et succion de la sonde endotrachéale) ont parfois été observés dans l'antagonisme intentionnel du bloc neuromusculaire pendant l'anesthésie.
Si le bloc neuromusculaire est inversé alors que l'anesthésie persiste, des doses supplémentaires d'anesthésique et/ou d'opioïde doivent être administrées, selon l'indication clinique.
Bradycardie marquée :
Dans de rares cas, une bradycardie marquée a été observée dans les minutes suivant l'administration de sugammadex pour l'antagonisme du bloc neuromusculaire. Une bradycardie peut occasionnellement conduire à un arrêt cardiaque (voir rubrique 4.8). Les patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter tout changement hémodynamique pendant et après l'antagonisme du système neuromusculaire. bloquer. Si une bradycardie cliniquement significative est observée, un traitement par des agents anticholinergiques tels que l'atropine doit être administré.
Insuffisance hépatique :
Le sugammadex n'étant ni métabolisé ni excrété par le foie, aucune étude n'a été menée chez des patients insuffisants hépatiques. Les patients présentant une insuffisance hépatique sévère doivent être traités avec une grande prudence. En cas d'insuffisance hépatique accompagnée d'une coagulopathie, voir les informations sur l'effet sur l'hémostase.
Utilisation en unité de soins intensifs :
Le sugammadex n'a pas été étudié chez les patients ayant reçu du rocuronium ou du vécuronium dans une unité de soins intensifs.
Utilisation pour l'antagonisme du bloc induit par les myorelaxants autres que le rocuronium et le vécuronium :
Le sugammadex ne doit pas être utilisé pour s'opposer au blocage induit par des agents bloquants neuromusculaires non stéroïdiens, tels que la succinylcholine ou les composés de benzylisoquinoléine.
Le sugammadex ne doit pas être utilisé pour inverser le blocage neuromusculaire induit par les agents bloquants neuromusculaires stéroïdiens autres que le rocuronium et le vécuronium, car aucune donnée sur l'efficacité et la sécurité n'est disponible dans ces circonstances. Le sugammadex ne doit pas être utilisé dans ces circonstances.
Retard de récupération :
Les affections entraînant un temps de circulation prolongé, telles que les maladies cardiovasculaires, la vieillesse (pour le temps de récupération chez les personnes âgées, voir rubrique 4.2) ou un état œdémateux (par exemple, une insuffisance hépatique sévère), peuvent être associées à des temps de récupération plus longs.
Réactions d'hypersensibilité médicamenteuse :
Les médecins doivent être préparés à l'éventualité de réactions d'hypersensibilité médicamenteuse (y compris des réactions anaphylactiques) et prendre les précautions nécessaires (voir rubrique 4.8).
Patients devant suivre un régime pauvre en sodium :
Chaque mL de solution contient jusqu'à 9,7 mg de sodium. Les produits contenant 23 mg de sodium sont considérés comme essentiellement « sans sodium ». Si plus de 2,4 mL de solution doivent être administrés, cela doit être envisagé chez les patients suivant un régime pauvre en sodium.
04.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les informations rapportées dans cette rubrique sont basées sur l'affinité de liaison entre le sugammadex et d'autres médicaments, sur des études non cliniques, des études cliniques et sur des simulations réalisées à l'aide d'un modèle prenant en compte l'effet pharmacodynamique des agents bloquants neuromusculaires et la pharmacocinétique d'interaction entre bloquants neuromusculaires et sugammadex Sur la base de ces données, aucune interaction pharmacodynamique cliniquement significative avec d'autres médicaments n'est attendue, à l'exception des cas suivants :
Des interactions de déplacement n'ont pas pu être exclues pour le torémifène et l'acide fusidique (des interactions épileptiques cliniquement pertinentes ne sont pas attendues).
Pour les contraceptifs hormonaux, il n'a pas été possible d'exclure une « interaction de crise » cliniquement pertinente (aucune interaction de déplacement attendue).
Interactions pouvant compromettre l'efficacité du sugammadex (interactions de déplacement) :
L'administration de certains médicaments après le sugammadex pourrait théoriquement déplacer le rocuronium ou le vécuronium du sugammadex. Cela pourrait conduire à une réapparition du bloc neuromusculaire. Dans ce cas, le patient doit être ventilé. En cas de perfusion, l'administration du médicament provoquant le déplacement doit être arrêtée. Dans les cas où des interactions de déplacement potentielles peuvent être attendues, si un autre médicament est administré par voie parentérale dans les 7,5 heures suivant l'administration de sugammadex, les patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter tout signe de réapparition du bloc neuromusculaire (pendant une période maximale d'environ 15 minutes).
Torémifène :
En ce qui concerne le torémifène, qui a une affinité de liaison relativement élevée pour le sugammadex et pour lequel des concentrations plasmatiques relativement élevées peuvent être présentes, un certain déplacement du vécuronium ou du rocuronium du sugammadex peut se produire. Le rapport T1 pourrait donc être retardé chez les patients ayant reçu du torémifène le jour même de la chirurgie.
Administration intraveineuse d'acide fusidique :
L'utilisation d'acide fusidique en phase préopératoire peut entraîner un certain retard dans le rétablissement d'une valeur de 0,9 du rapport T4/T1 En phase postopératoire la réapparition du bloc neuromusculaire n'est pas attendue, car le débit de perfusion d'acide fusidique a une durée de plusieurs heures et les taux sanguins sont cumulatifs au-delà de 2-3 jours. Pour la ré-administration de sugammadex, voir rubrique 4.2.
Interactions pouvant compromettre l'efficacité d'autres médicaments (interactions épileptiques) :
L'administration de sugammadex peut entraîner une diminution de l'efficacité de certains médicaments en raison de concentrations plasmatiques (libres) réduites. Si cela est observé, le médecin doit envisager de réadministrer le médicament en administrant un médicament équivalent. vue (de préférence d'une classe chimique différente) et/ou d'intervenir de manière non pharmacologique, selon ce qui est plus approprié.
Contraceptifs hormonaux :
Il a été estimé que l'interaction entre 4 mg/kg de sugammadex et un progestatif entraîne une réduction de l'exposition au progestatif (34 % de l'ASC) similaire à la réduction observée en prenant la dose quotidienne d'un contraceptif oral avec un retard de 12 heures, un « événement pouvant entraîner une diminution de l'efficacité. Quant aux œstrogènes, on suppose que l'effet est moins marqué. Par conséquent, l'administration d'une dose bolus de sugammadex est considérée comme équivalente à une dose quotidienne non prise de contraceptifs oraux stéroïdiens (combinés ou progestatifs seuls). Si le sugammadex est administré le même jour qu'un contraceptif oral, il convient de se référer aux instructions de la notice du contraceptif oral concernant les doses oubliées. Dans le cas des contraceptifs hormonaux non oraux, la patiente doit utiliser une méthode de contraception non hormonale supplémentaire pendant les 7 jours suivants et se référer aux instructions de la notice du médicament.
Interactions dues à l'effet prolongé du rocuronium ou du vécuronium :
Lors de l'utilisation de médicaments qui potentialisent le bloc neuromusculaire dans la période postopératoire, une attention particulière doit être portée à la réapparition possible du bloc neuromusculaire. Se référer à la notice du rocuronium ou du vécuronium pour la liste des médicaments spécifiques qui potentialisent le bloc neuromusculaire Si une réapparition du bloc neuromusculaire est observée, le patient peut nécessiter une ventilation mécanique et une réadministration de sugammadex (voir rubrique 4.2).
Interférence avec les analyses de laboratoire :
En général, le sugammadex n'interfère pas avec les résultats des analyses de laboratoire ; les exceptions possibles sont la dose de progestérone dans le sérum. Une interférence avec ce dosage a été observée à des concentrations plasmatiques de sugammadex de 100 mcg/mL (pic plasmatique après un bolus de 8 mg/kg).
Dans une étude chez des volontaires, des doses de 4 mg/kg et 16 mg/kg de sugammadex ont entraîné des prolongations du TCA maximal moyen de 17 et 22 %, respectivement, et du TP (INR) de 11 et 22 %, respectivement. les prolongations de l'aPTT et du PT (INR) étaient de courte durée (≤ 30 minutes).
Dans les études in vitro Une interaction pharmacodynamique (prolongation du TCA et du TP) avec les antagonistes de la vitamine K, l'héparine non fractionnée, les héparinoïdes de bas poids moléculaire, le rivaroxaban et le dabigatran a été notée (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
Aucune étude formelle d'interaction n'a été réalisée. Pour la population pédiatrique, les interactions mentionnées ci-dessus pour les adultes et les mises en garde données à la rubrique 4.4 doivent être prises en compte.
04.6 Grossesse et allaitement
Grossesse
Pour le sugammadex, aucune donnée clinique sur les grossesses exposées n'est disponible.
Les études chez l'animal n'indiquent pas d'effets nocifs directs ou indirects sur la grossesse, le développement embryonnaire/fœtal, la parturition ou le développement postnatal (voir rubrique 5.3).
Des précautions doivent être prises lors de l'administration du médicament aux femmes enceintes.
L'heure du repas
On ne sait pas si le sugammadex est excrété dans le lait maternel. Des études chez l'animal ont montré une excrétion du sugammadex dans le lait maternel. L'absorption orale des cyclodextrines en général est faible et aucun effet sur le nourrisson n'est attendu après l'administration d'une dose unique à une femme qui allaite.
Le sugammadex peut être utilisé pendant l'allaitement.
La fertilité
Les effets du sugammadex sur la fertilité humaine n'ont pas été testés.Les études animales pour évaluer la fertilité n'ont pas révélé d'effets nocifs.
04.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Bridion n'a aucune influence connue sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
04.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Bridion est administré en concomitance avec des agents bloquants neuromusculaires et des anesthésiques chez les patients chirurgicaux. La causalité des événements indésirables est donc difficile à évaluer. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patients chirurgicaux étaient la toux, les complications respiratoires de l'anesthésie, les complications de l'anesthésie, l'hypotension procédurale et les complications procédurales (Fréquent (≥ 1/100,
Tableau des effets indésirables
L'innocuité du sugammadex a été évaluée chez 3 519 sujets uniques à l'aide d'une base de données d'innocuité de phase I-III regroupée. Dans les études contrôlées par placebo dans lesquelles les sujets ont reçu une anesthésie et/ou des agents bloquants neuromusculaires (1 078 sujets exposés au sugammadex contre 544 exposés au placebo), les effets indésirables suivants ont été signalés :
[Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100,
Description des effets indésirables sélectionnés
Réactions d'hypersensibilité médicamenteuse :
Des réactions d'hypersensibilité, y compris l'anaphylaxie, sont survenues chez certains patients et volontaires (pour plus d'informations sur les volontaires, voir Informations sur les volontaires sains ci-dessous). Dans les essais cliniques sur des patients chirurgicaux, ces réactions ont été signalées comme étant peu fréquentes et dans les rapports post-commercialisation, la fréquence est inconnue.
Ces réactions allaient de réactions cutanées isolées à des réactions systémiques sévères (telles qu'anaphylaxie, choc anaphylactique) et sont survenues chez des patients qui n'avaient jamais été exposés au sugammadex.
Les symptômes associés à ces réactions peuvent inclure : bouffées vasomotrices, urticaire, éruption cutanée érythémateuse, hypotension (sévère), tachycardie, gonflement de la langue, gonflement du pharynx, bronchospasme et événements pulmonaires obstructifs. Les réactions d'hypersensibilité sévères peuvent être fatales.
Complication respiratoire de l'anesthésie :
Les complications des voies aériennes de l'anesthésie comprenaient une résistance contre la sonde endotrachéale, une toux, une résistance légère, une réaction de réveil pendant la chirurgie, une toux pendant la procédure d'anesthésie ou pendant la chirurgie, ou une respiration spontanée du patient liée à la procédure d'anesthésie. .
Complication de l'anesthésie :
Les complications de l'anesthésie qui indiquent une restauration de la fonction neuromusculaire incluent le mouvement d'un membre ou du corps, ou la toux pendant une procédure anesthésique ou chirurgicale, des grimaces ou une succion de la sonde endotrachéale. Voir rubrique 4.4 « anesthésie légère ».
Complication procédurale :
Les complications procédurales comprenaient la toux, la tachycardie, la bradycardie, les mouvements et l'augmentation de la fréquence cardiaque.
Bradycardie marquée :
Dans l'expérience post-commercialisation, des cas isolés de bradycardie marquée et de bradycardie d'arrêt cardiaque ont été observés dans les minutes suivant l'administration de sugammadex (voir rubrique 4.4).
Retour du bloc neuromusculaire :
Dans les études cliniques avec des sujets traités par le rocuronium ou le vécuronium, dans lesquels le sugammadex a été administré en utilisant une dose indiquée pour le bloc neuromusculaire profond (N = 2 022), une « incidence de 0,20 % de réapparition du bloc neuromusculaire a été observée sur la base de la surveillance neuromusculaire ou des preuves cliniques ( voir rubrique 4.4).
Informations sur les volontaires sains :
Une étude randomisée en double aveugle a examiné l'incidence des réactions d'hypersensibilité au médicament chez des volontaires sains traités avec jusqu'à 3 doses de placebo (N = 76), de sugammadex 4 mg/kg (N = 151) ou de sugammadex 16 mg/kg. (N = 148). Les rapports d'hypersensibilité suspectée ont été évalués par une commission en aveugle. L'incidence d'hypersensibilité connue était de 1,3 %, 6,6 % et 9,5 % dans les groupes placebo, sugammadex, respectivement 4 mg/kg et sugammadex 16 mg/kg. Il n'y a eu aucun rapport d'anaphylaxie après placebo ou sugammadex 4 mg/kg. Il n'y a eu qu'un seul cas d'anaphylaxie établi après la première dose de sugammadex 16 mg/kg (incidence de 0,7 %).
Dans une étude précédente de conception similaire, il y avait trois cas établis d'anaphylaxie, tous après sugammadex 16 mg / kg (incidence de 2,0 %).
Dans la base de données regroupée des études de phase 1, les événements indésirables considérés comme fréquents (≥ 1/100, dysgueusie (10,1 %), maux de tête (6,7 %), nausées (5,6 %), urticaire (1, 7 %), prurit (1,7 %) , étourdissements (1,6 %), vomissements (1,2 %) et douleurs abdominales (1,0 %).
En savoir plus sur des populations particulières de patients
Patients ayant des antécédents de complications pulmonaires :
Un bronchospasme a été rapporté dans les données post-commercialisation et dans une étude clinique dédiée chez des patients ayant des antécédents de complications pulmonaires. Comme pour tous les patients ayant des antécédents de complications pulmonaires, le médecin doit être conscient de la survenue possible d'un bronchospasme.
Population pédiatrique
Une base de données limitée indique que le profil de sécurité du sugammadex (jusqu'à 4 mg/kg de poids corporel) chez les patients pédiatriques est similaire à celui des adultes.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés survenant après l'autorisation du médicament est importante, car elle permet un suivi continu du rapport bénéfice/risque du médicament.Les professionnels de santé sont invités à déclarer tout effet indésirable suspecté via l'Agence italienne du médicament. , site web : http://www.agenziafarmaco.gov.it/it/responsabili.
04.9 Surdosage
Dans les études cliniques, 1 cas de surdosage accidentel avec une dose de 40 mg/kg de poids corporel a été rapporté mais n'a eu aucun effet indésirable significatif. Dans une étude de tolérance humaine, le sugammadex a été administré à des doses allant jusqu'à 96 mg/kg de poids corporel. Aucun effet indésirable lié à la dose ou effet indésirable grave n'a été signalé.
Le sugammadex peut être éliminé par hémodialyse avec un filtre à haut débit, mais pas avec un filtre à faible débit. Sur la base d'études cliniques, les concentrations plasmatiques de sugammadex sont réduites jusqu'à 70 % après une séance de dialyse de 3 à 6 heures.
05.0 PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
05.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : tous les autres produits thérapeutiques, antidotes, code ATC : V03AB35
Mécanisme d'action :
Le sugammadex, une cyclodextrine gamma-modifiée, est un agent de liaison sélective pour les relaxants musculaires. Il se complexe avec les agents bloquants neuromusculaires rocuronium ou vécuronium dans le plasma et réduit par conséquent la quantité d'agent bloquant neuromusculaire capable de se lier aux récepteurs nicotiniques présents sur la jonction neuromusculaire. Il en résulte un antagonisme du bloc neuromusculaire induit par le rocuronium ou le vécuronium.
Effets pharmacodynamiques :
Le sugammadex a été administré dans la « plage de doses de 0,5 à 16 mg / kg de poids corporel » dans les études dose-réponse sur le bloc induit par le rocuronium (0,6 - 0,9 - 1,0 et 1,2 mg / kg de poids corporel de bromure de rocuronium avec et sans doses d'entretien) et sur le blocage induit par le vécuronium (0,1 mg/kg de poids corporel de bromure de vécuronium avec ou sans doses d'entretien) à différents moments de blocage et en blocs d'intensités différentes. Une relation dose-réponse claire est apparue dans ces études.
Efficacité et sécurité cliniques :
Le sugammadex peut être administré à différents moments après l'administration de bromure de rocuronium ou de vécuronium :
Antagonisme de routine - bloc neuromusculaire profond :
Dans une étude pivot, les patients ont été randomisés pour recevoir du rocuronium ou du vécuronium. Après la dernière dose de rocuronium ou de vécuronium, à un PTC de 1-2, 4 mg/kg de poids corporel de sugammadex ou 70 microgrammes/kg de poids corporel de néostigmine ont été administrés dans un ordre aléatoire. le ratio a été restauré à 0,9 était le suivant :
Temps (minutes) entre l'administration de sugammadex ou de néostigmine en cours de bloc neuromusculaire profond (PTC : 1-2) induit par le rocuronium ou le vécuronium et la récupération d'une valeur de 0,9 du rapport T4/T1
Antagonisme de routine - bloc neuromusculaire modéré :
Dans une autre étude pivot, les patients ont été randomisés pour recevoir du rocuronium ou du vécuronium. Après la dernière dose de rocuronium ou de vécuronium, lorsque T2 est réapparue, 2,0 mg/kg de poids corporel de sugammadex ou 50 microgrammes/kg de poids corporel de néostigmine ont été administrés dans un ordre aléatoire. / Le rapport T1 a été restauré à une valeur de 0,9 était le suivant :
Temps (minutes) entre l'administration de sugammadex ou de néostigmine jusqu'à la réapparition de T2 après administration de rocuronium ou de vécuronium jusqu'à récupération d'une valeur de 0,9 du rapport T4/T1
L'antagonisme du bloc neuromusculaire induit par le rocuronium avec le sugammadex a été comparé à l'antagonisme du bloc neuromusculaire induit par le cis-atracurium avec la néostigmine. À la réapparition du T2, une dose de 2 mg/kg pc de sugammadex ou une dose de 50 mcg/kg pc de néostigmine a été administrée. L'antagonisme du bloc neuromusculaire induit par le rocuronium avec le sugammadex était plus rapide que l'antagonisme du bloc neuromusculaire induit par le cis-atracurium avec la néostigmine :
Temps (minutes) entre l'administration de sugammadex ou de néostigmine et la réapparition de T2 après administration de rocuronium ou de cis-atracurium jusqu'à la récupération d'un rapport T4/T1 de 0,9.
Antagonisme immédiat :
Le temps de récupération après un bloc neuromusculaire induit par la succinylcholine (1 mg/kg de poids corporel) a été comparé au temps de récupération induit par le sugammadex après un bloc neuromusculaire induit par le rocuronium (1,2 mg/kg de poids corporel).
Temps (minutes) entre l'administration de rocuronium et de sugammadex ou de succinylcholine jusqu'à la récupération de 10 % de T1
Dans une analyse groupée, les temps de récupération suivants ont été trouvés associés à l'administration de 16 mg/kg de poids corporel de sugammadex après 1,2 mg/kg de poids corporel de bromure de rocuronium :
Temps (minutes) entre l'administration de sugammadex 3 minutes après le rocuronium et la récupération d'une valeur du rapport T4/T1 de 0,9 - 0,8 ou 0,7.
Dommages aux reins :
Deux essais cliniques en ouvert ont comparé l'efficacité et l'innocuité du sugammadex chez des patients chirurgicaux avec et sans insuffisance rénale sévère. Dans une étude, le sugammadex a été administré après un bloc induit par le rocuronium à 1-2 PTC (4 mg/kg ; N = 68) ; dans l'autre étude, le sugammadex était administré dès la réapparition du T2 (2 mg/kg ; N = 30). La récupération du blocus était légèrement plus longue pour les patients atteints d'insuffisance rénale sévère que pour les patients sans insuffisance rénale. Dans ces études, aucun bloc neuromusculaire résiduel ou récurrence du bloc neuromusculaire n'a été rapporté chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère.
05.2 Propriétés pharmacocinétiques
Les paramètres pharmacocinétiques du sugammadex ont été calculés à partir de la somme des concentrations complexes de sugammadex lié et non lié. Les paramètres pharmacocinétiques tels que la clairance et le volume de distribution sont supposés être les mêmes pour le sugammadex complexe lié et non lié chez les patients anesthésiés.
Distribution:
Le volume de distribution observé à l'état d'équilibre du sugammadex est d'environ 11 à 14 litres chez les patients adultes ayant une fonction rénale normale (sur la base d'une analyse pharmacocinétique conventionnelle non compartimentale). Comme en témoigne in vitro En utilisant du plasma humain et du sang total, ni le sugammadex ni le complexe sugammadex-rocuronium ne se lie aux protéines plasmatiques ou aux érythrocytes. Le sugammadex présente une cinétique linéaire sur la plage de doses de 1 à 16 mg/kg de poids corporel lorsqu'il est administré en bolus intraveineux.
Métabolisme:
Aucun métabolite du sugammadex n'a été détecté dans les études précliniques et cliniques et la seule voie d'élimination du produit inchangé observée a été le rein.
Élimination:
Chez les patients adultes anesthésiés ayant une fonction rénale normale, la demi-vie d'élimination (t1 / 2) du sugammadex est d'environ 2 heures et la clairance plasmatique estimée est d'environ 88 ml/min. Une étude de bilan de masse a montré que plus de 90 % de la dose était excrétée sur 24 heures. 96 % de la dose a été excrétée dans l'urine, et 95 % de cette fraction était du sugammadex inchangé. L'excrétion par les fèces ou l'air expiré était inférieure à 0,02 % de la dose L'administration de sugammadex à des volontaires sains a entraîné une augmentation de la fonction rénale. élimination du rocuronium lié.
Populations particulières :
Dommages aux reins et âge :
Dans une étude pharmacocinétique comparant des patients présentant une insuffisance rénale sévère à des patients présentant une fonction rénale normale, les taux plasmatiques de sugammadex étaient similaires au cours de la première heure suivant l'administration et par la suite, les taux ont diminué plus rapidement dans le groupe témoin. Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère, l'exposition totale au sugammadex a été prolongée, entraînant des niveaux d'exposition 17 fois plus élevés.De faibles concentrations de sugammadex sont détectables pendant au moins 48 heures après l'administration chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère.
Dans une seconde étude comparant des sujets présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère et des sujets présentant une fonction rénale normale, la clairance du sugammadex a progressivement diminué et le t1/2 s'est progressivement prolongé avec une fonction rénale diminuée. L'exposition était respectivement 2 fois et 5 fois plus élevée chez les sujets présentant une insuffisance rénale modérée et sévère. Chez les sujets présentant une insuffisance rénale sévère, les concentrations de sugammadex n'étaient plus détectables au-delà de 7 jours après l'administration.
Vous trouverez ci-dessous un résumé des paramètres pharmacocinétiques du sugammadex stratifiés par âge et fonction rénale :
CV = coefficient de variation
Sexe:
Aucune différence entre les sexes n'a été observée.
Course:
Aucune différence cliniquement pertinente dans les paramètres pharmacocinétiques n'a été observée dans une étude chez des sujets sains japonais et caucasiens. Les données limitées disponibles n'indiquent pas de différences dans les paramètres pharmacocinétiques des sujets noirs ou afro-américains.
Poids:
L'analyse pharmacocinétique de population des patients adultes et âgés n'a révélé aucune relation cliniquement pertinente entre la clairance et le volume de distribution avec le poids corporel.
05.3 Données de sécurité précliniques
Les données non cliniques ne révèlent aucun risque particulier pour l'homme sur la base des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicité à doses répétées, potentiel génotoxique et toxicité pour la reproduction, tolérance locale ou compatibilité avec le sang.
Dans les espèces précliniques, le sugammadex est éliminé rapidement, bien que des résidus de sugammadex aient été observés dans les os et les dents de rats juvéniles. Des études précliniques menées chez des rats adultes jeunes et matures montrent que le sugammadex n'affecte pas négativement la couleur des dents ou la qualité, la structure ou le métabolisme des os.Le sugammadex n'a aucun effet sur la réparation des fractures et le remodelage osseux.
06.0 INFORMATIONS PHARMACEUTIQUES
06.1 Excipients
Acide chlorhydrique à 3,7% (pour ajuster le pH) et/ou hydroxyde de sodium (pour corriger le pH).
Eau pour préparations injectables.
06.2 Incompatibilité
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres produits à l'exception de ceux mentionnés à la rubrique 6.6.
Une incompatibilité physique a été rapportée avec le vérapamil, l'ondansétron et la ranitidine.
06.3 Durée de validité
3 années
Après première ouverture et dilution, la stabilité chimique et physique en cours d'utilisation a été démontrée pendant 48 heures à 2-25°C. D'un point de vue microbiologique, le produit dilué doit être utilisé immédiatement. Si le produit n'est pas utilisé immédiatement, les durées et conditions de stockage en cours d'utilisation avant utilisation sont à la charge de l'utilisateur ; normalement elles ne doivent pas dépasser 24 heures à 2 à 8°C, sauf si la dilution a été faite dans des conditions d'asepsie contrôlées et validées.
06.4 Précautions particulières de conservation
A conserver en dessous de 30°C. Ne pas congeler. Conservez le flacon dans le carton afin de le protéger de la lumière.
Pour plus d'informations sur la conservation du médicament reconstitué, voir rubrique 6.3.
06.5 Nature du conditionnement primaire et contenu de l'emballage
2 ml ou 5 ml de solution dans un flacon en verre de type I avec un bouchon en caoutchouc chlorobutyle et une capsule flip-off en aluminium et une capsule flip-off.
Présentations : 10 flacons de 2 ml ou 10 flacons de 5 ml.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
06.6 Instructions d'utilisation et de manipulation
Bridion peut être injecté dans la canule d'un goutte-à-goutte avec les solutions intraveineuses suivantes : chlorure de sodium 9 mg/mL (0,9 %), glucose 50 mg/mL (5 %), chlorure de sodium 4,5 mg/mL (0,45 %) et glucose 25 mg/mL (2,5 %), solution de Ringer lactate, solution de Ringer, glucose 50 mg/mL (5%) dans du chlorure de sodium 9 mg/mL (0,9 %).
La ligne de perfusion doit être correctement rincée (par exemple avec du chlorure de sodium à 0,9%) entre l'administration de Bridion et d'autres médicaments.
Utilisation dans la population pédiatrique
Pour les patients pédiatriques, Bridion peut être dilué avec du chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) jusqu'à une concentration de 10 mg/mL (voir rubrique 6.3).
Les médicaments non utilisés et les déchets dérivés de ce médicament doivent être éliminés conformément aux réglementations locales.
07.0 TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Merck Sharp & Dohme Limitée
Chemin Hertford, Hoddesdon
Hertfordshire EN11 9BU
Royaume-Uni
08.0 NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
UE/1/08/466/001
UE/1/08/466/002
038801015
038801027
09.0 DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION OU DE RENOUVELLEMENT DE L'AUTORISATION
Date de première autorisation : 25 juillet 2008
Date du dernier renouvellement : 21 juin 2013
10.0 DATE DE RÉVISION DU TEXTE
31 août 2016