Exigences pour les sels minéraux
Dans la "puissance du skieur de fond, la réalisation de la ration de des sels minérauxc'est l'aspect le plus difficile à gérer ; pour ceux qui déplacent 1,0 à 3,0 litres d'eau par jour en transpirant uniquement, les besoins en potassium et en magnésium augmentent considérablement.
Aussi dans la diurèse MAIS surtout dans la SUEUR, les sels (au moyen de certains processus physico-chimiques de nature passive ou active) suivent l'eau et se dispersent, cela signifie que leur apport DOIT augmenter en fonction des besoins métaboliques et des pertes sudorales. , c'est un aspect très SUBJECTIF car, chez les skieurs de fond, il existe une forte hétérogénéité concernant la capacité à transpirer ; la méthode la plus efficace pour évaluer cette caractéristique est la détection du bilan hydrique au moyen d'une double pesée, un avant et après l'activité. De cette façon, il est possible d'établir combien d'eau il est nécessaire de boire à des fins supplémentaires avant, pendant et après la performance, et combien de sels (Mg, K, Na, Cl) doivent y être intégrés. Disons que, parmi les sels les plus dispersés avec la sudation, le Mg est celui vers lequel il est le plus facile de souffrir de déplétion, tandis que le chlorure de sodium (NaCl), étant souvent en EXCES dans l'alimentation, ne crée aucun problème d'aucune sorte. L'absence de ces éléments provoque, par des mécanismes différents et indépendants les uns des autres : altération de l'efficacité contractile musculaire, crampes, fatigue systémique et perte de lucidité nerveuse ; donc, afin d'éviter la baisse des performances sportives du skieur de fond. , il est conseillé de garantir l'apport de sels dans l'alimentation et de les intégrer à la boisson réhydratante.NB. Il est essentiel que l'apport de sels soit CONSTANT car, contrairement à l'eau, ils nécessitent beaucoup plus de temps pour se déplacer à l'intérieur des différents compartiments de l'organisme.
Tout d'abord, gardez à l'esprit qu'en transpirant, il est possible de perdre jusqu'à 10 % et plus de votre poids corporel, augmentant même le risque d'effondrement ou de décès ! Heureusement, dans le sport (sauf pour les compétitions extrêmes comme les 100km du Sahara) celles-ci sont plus singulières que les épreuves rares, alors que les pertes de 2 à 5% sont bien plus fréquentes. Pour un coureur de fond de 70 kg, transpirer et perdre 1,5 kg (-2%) de liquides signifie commencer à ressentir une forte sensation de soif, accompagnée d'un principe « d'oppression » et de malaise généralisé ; atteignant -3,5kg (-5%) il sera inexorablement confronté à une baisse de performance qui atteint 30% de la moyenne personnelle, associée à une augmentation de la perception de l'effort, l'apparition de taches cutanées, de la somnolence, de l'apathie, des nausées et une diminution de la concentration et la stabilité émotionnelle.
Pour estimer plus précisément quels sont les besoins réels en sodium, chlore, potassium et magnésium à respecter dans la puissance du skieur de fond, il convient de prendre en considération quelques chiffres ; tout d'abord, nous exposons l'eau / rapport sel dans la perte sudorale :
Perte d'eau (ml)
Perte de sels (g)
900
1,5
1800
3,0
2700
4,5
3600
6,0
9000
7,5
9900
9,0
d'autre part, il convient de souligner la relation ENTRE les sels eux-mêmes dispersés par la transpiration :
Sodium (Na)
Chlore (Cl)
Potassium (K)
Magnésium (Mg)
10-60%
30-50%
4-5%
0,02-6%