Définition
On parle d'hypothyroïdie lorsque la glande thyroïde n'est plus en mesure d'assurer la quantité d'hormones thyroïdiennes nécessaire à l'organisme pour subvenir à ses besoins.L'hypothyroïdie peut survenir dès la naissance (crétinisme) ou apparaître à l'âge adulte, notamment chez les femmes de plus de cinquante ans.
Causes
Outre son origine congénitale (absence de glande thyroïde dès la naissance), l'hypothyroïdie peut être causée par de multiples éléments étiologiques : ablation chirurgicale de la glande thyroïde, prise de médicaments antithyroïdiens, prise d'iode radioactif (utilisé par exemple pour le traitement de l'hyperthyroïdie). ) , carence en iode dans l'alimentation, maladies hypophysaires et hypothalamiques, maladies auto-immunes de la thyroïde (maladie de Hashimoto), administration de spécialités pharmacologiques particulières (ex. lithium : forme transitoire d'hypothyroïdie).
Symptômes
Dans le cas de l'hypothyroïdie fœtale, les symptômes sont très lourds et pèsent sur le développement cérébral et structurel de l'enfant à naître. Si l'hypothyroïdie est une conséquence de pathologies, de médicaments ou de thyroïdectomie, les symptômes peuvent être nombreux : altération de la régularité menstruelle, altération de l'humeur, anémie, asthénie, bradycardie, diminution du désir sexuel, cheveux cassants, éclaircissement des cheveux, crampes musculaires, douleurs osseuses et musculaires, goitre, prise de poids, hypertension, somnolence, xérose cutanée.
Régime et nutrition
Les informations sur Hypothyroïdie - Médicaments pour le traitement de l'hypothyroïdie ne sont pas destinées à remplacer la relation directe entre le professionnel de santé et le patient.Consultez toujours votre médecin et/ou spécialiste avant de prendre Hypothyroïdie - Médicaments pour le traitement de l'hypothyroïdie.
Médicaments
En cas d'hypothyroïdie avérée, il est de bonne règle de suivre une voie thérapeutique immédiate ; même en cas de pathologie présumée, il est conseillé de demander une consultation médicale, pour éviter que les symptômes ne s'aggravent dans le temps.L'hypothyroïdie, par rapport à la pathologie opposée (hyperthyroïdie) est beaucoup plus facile à traiter et à contrôler, grâce à l'aide de médicaments de synthèse appropriés, dont la posologie doit toujours être établie par le médecin, et éventuellement modulée au cours de l'évolution de la maladie.
Il est également utile pour traiter les symptômes secondaires dérivés de l'hypothyroïdie, tels que l'anémie.
La correction des habitudes alimentaires est non seulement utile pour mieux gérer la thérapie, mais elle est nécessaire pour éviter la constipation, qui accompagne souvent les personnes souffrant d'hypothyroïdie.
En cas d'hypothyroïdie néonatale, il est nécessaire d'intervenir rapidement pour induire le développement physiologique ; l'administration des hormones T3 et T4 dès les premiers stades du développement de l'embryon semble déterminante. Le futur bébé devra prendre des hormones thyroïdiennes à vie, en portant également une attention particulière à l'alimentation. À partir de là, on comprend que la thérapie de remplacement est essentielle chez les femmes enceintes souffrant d'hypothyroïdie.
Voici les classes de médicaments les plus utilisées dans la thérapie contre l'hypothyroïdie, et quelques exemples de spécialités pharmacologiques ; il appartient au médecin de choisir le principe actif et la posologie la plus adaptée au patient, en fonction de la gravité de la maladie, l'état de santé du patient et sa réponse au traitement :
- Lévothyroxine sodique (par exemple Eutirox, Syntroxine, Tiracrin, Tirosint) : ce médicament est largement utilisé dans le traitement de l'hypothyroïdie, ainsi que le médicament de choix pour le traitement de la thyroïdite de Hashimoto. La posologie, toujours soigneusement établie par le médecin traitant, peut être modifiée d'un patient à l'autre, en fonction des taux d'hormones thyroïdiennes dans le sang, du taux de TSH et de la réponse du patient au traitement. A titre indicatif, le médicament doit être administré par voie orale à une dose de 12,5-50 mcg / jour.Il est possible d'augmenter la dose jusqu'à 12,5-50 mcg par jour, toutes les 1-2 semaines, dans le plein respect des indications établies. chez les enfants et les personnes âgées, la dose est généralement modifiée après un intervalle plus long (toutes les 3 à 6 semaines). Ne pas dépasser 200 mcg. Si une prise parentérale (autre que orale) est nécessaire, la dose du médicament diminue de 50- 75% par rapport à l'administration orale du médicament. Certains médicaments/aliments peuvent fortement affecter l'absorption de cette substance : sucralfate, suppléments de calcium (ex. carbonate de calcium), suppléments de fer, CCColestyramine (ex. Questran), hydroxyde d'aluminium.
- Liothyronine sodique (ex. Liotir, Titre) : c'est un médicament très similaire au précédent, du point de vue thérapeutique, mais la molécule a tendance à être métabolisée plus rapidement par l'organisme : l'effet thérapeutique intervient donc après quelques heures mais disparaît dans les 1-2 jours suivant la fin du traitement. Il est recommandé de commencer l'administration du médicament à une dose de 25 mcg, à prendre par voie orale une fois toutes les 24 heures. La dose peut être augmentée de 25 microgrammes tous les 7 à 14 jours, sous la surveillance du médecin. La dose d'entretien varie généralement de 25 à 75 mcg par jour. Ne pas interrompre le traitement, même en l'absence des symptômes typiques de l'hypothyroïdie.
Notes : conseils diététiques pratiques pour mieux aborder la thérapie pour traiter l'hypothyroïdie :
- Privilégiez les aliments riches en iode : poissons de mer, crustacés, algues brunes, lait de vache, œufs
- Assaisonner les aliments avec du sel iodé
- Suivre une alimentation équilibrée en fibres, utile pour lutter contre la constipation qui accompagne souvent l'hypothyroïdie
- La consommation de brocolis, choux-fleurs, graines de lin, navets et radis semble augmenter le besoin en iode, donc la consommation de ces aliments, dans le cadre d'une hypothyroïdie connue ou suspectée, doit être modérée.