L'EMBRYOGENÈSE est la production d'embryons somatiques à partir de cellules indifférenciées ; à partir de chacune des cellules sélectionnées dans un milieu de culture approprié, des embryons somatiques peuvent être obtenus, ainsi appelés car ils proviennent du soma ou du corps diploïde pour des divisions mitotiques ultérieures guidées par la composition du milieu de culture. Dans la nature, en revanche, l'embryon (entouré d'un tissu de réserve, appelé endosperme et d'une couche supplémentaire de téguments externes) est alloué dans un organe, appelé GRAINE, qui prend naissance dans la plante adulte par reproduction sexuée. des embryons non entourés d'endosperme et de téguments, mais des embryons isolés isolés, que l'on pourrait définir comme des graines artificielles. transférée sur le terrain. Le choix d'un embryon somatique plutôt que d'une recombinaison génétique est plus commode, puisque la division mitotique entraîne moins de variables génétiques pouvant conduire à une variation de la productivité des implants. Il va sans dire qu'une embryogenèse sexuée implique un grand remix génétique résultant de l'union de deux gamètes ; ce type de reproduction est à la base de la variabilité génétique, qui rend l'individu différent de son parent. Dans ce cas, les biotechnologies sont utilisées pour aller à l'encontre de cette variabilité génétique physiologique et obtenir une « uniformité de production du champ cultivé ».
Les biotechnologies du secteur agronomique jouent un rôle important dans la valorisation des plantes médicinales. Une culture de plantes médicinales est différente dans les aspects agronomiques et fonctionnels de projection par rapport à une culture de plantes destinées à un usage alimentaire. La qualité de la plante médicinale doit aussi être recherchée dans les modes de culture, bio ou non. Une culture biologique, en raison de son essence peu agressive, est plus attaquable par les micro-organismes de toutes sortes, les champignons et les bactéries phytopathogènes en premier lieu. Si une plante subit une contamination microbienne, elle ne peut plus être utilisée à des fins sanitaires ; une "agression par des phytopathogènes détermine une" altération inévitable des propriétés du médicament, les éloignant de celles décrites en détail dans les pharmacopées. Les viroses, par exemple, sont très répandues dans les cultures médicinales ; eh bien, les biotechnologies utilisent une caractéristique particulière des tissus végétaux pour les combattre. En effet, il existe des cellules végétales qui, en raison de leurs caractéristiques physiologiques, ne peuvent pas être attaquées par des virus. Ces cellules sont les cellules méristématiques présentes dans les apex de la tige et de la racine ; ces cellules sont toujours saines et capables de maintenir le patrimoine génétique et le potentiel productif de la plante médicinale. Les biotechnologies prélèvent l'explant contenant ces cellules "immunes", qui seront isolées et semées dans un milieu de culture solide, ainsi un cal sain de l'espèce officinale malade est obtenu. Les cellules de cal, placées dans les milieux de culture appropriés, peuvent alors être utilisé pour générer de nouveaux semis sains et génétiquement améliorés.
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