La contracture musculaire désigne le raccourcissement involontaire et continu d'un ou plusieurs muscles squelettiques, associé à une douleur, une raideur et une hypertonie locale.
La contracture est causée par un stress musculaire excessif et/ou appliqué dans des circonstances déconseillées (muscle froid, mauvais niveau d'entraînement, mouvements incontrôlés ou brusques, déséquilibres posturaux ou musculaires, déficit de coordination, etc.).
Le raccourcissement (contraction) et la douleur qui en résulte doivent être interprétés comme un mécanisme défensif ; le corps veut nous avertir de ne pas surcharger à nouveau ce quartier et de la même manière. Cependant, la réaction est souvent suffisamment intense pour affecter négativement les activités quotidiennes.
C'est une blessure assez courante et la moins grave par rapport aux autres blessures musculaires (étirement ou allongement et distraction ou déchirure).
Le remède est simple, mais peut être compliqué par la localisation du muscle, sa fonction et le niveau d'activation dans les activités de routine.
Le matériel publié est destiné à permettre un accès rapide aux conseils généraux, suggestions et remèdes que les médecins et les manuels dispensent généralement pour le traitement d'une contracture musculaire ; ces indications ne doivent en aucun cas remplacer l'avis du médecin traitant ou d'autres spécialistes de la santé du secteur qui traitent le patient. .
- Douleur moyenne, tolérable et généralisée dans la zone spécifique.
- Hypertonie musculaire et manque d'élasticité.
- Palpation : pour identifier l'hypertonie et les "points de déclenchement" actifs (points douloureux).
- Imagerie médicale par ultrasons : utile pour visualiser la zone touchée et pour écarter des complications plus graves.
- Étirer les muscles : étirements légers.
- Favoriser la circulation sanguine : activité aérobie légère, de préférence non précisée.
- Desserrez les faisceaux contractés avec des massages.
- Oméga 3 : ce sont l'acide eicosapentaénoïque (EPA), l'acide docosahexaénoïque (DHA) et l'acide alpha linolénique (ALA).Les deux premiers sont biologiquement très actifs et sont principalement contenus dans : sardine, maquereau, bonite, alaccia, hareng, alletterate, ventresca de thon, orphie, algues, krill etc. Le troisième, en revanche, est moins actif mais constitue un précurseur de l'EPA, il est principalement contenu dans la fraction grasse de certains aliments d'origine végétale ou dans les huiles de : soja , graines de lin, graines de kiwi, pépins de raisin, etc.
- Antioxydants :
- Vitamines : les vitamines antioxydantes sont les caroténoïdes (provitamine A), la vitamine C et la vitamine E. Les caroténoïdes sont contenus dans les légumes et les fruits rouges ou oranges (abricots, poivrons, melons, pêches, carottes, courges, tomates, etc.) ; ils sont également présents dans les crustacés et le lait. La vitamine C est typique des fruits aigres et de certains légumes (citrons, oranges, mandarines, pamplemousses, kiwis, poivrons, persil, chicorée, laitue, tomates, choux, etc.). La vitamine E se trouve dans la partie lipidique de nombreuses graines et huiles apparentées (germe de blé, germe de maïs, sésame, etc.).
- Minéraux : zinc et sélénium. Le premier est principalement contenu dans : le foie, la viande, le lait et dérivés, certains mollusques bivalves (notamment les huîtres). Le second est principalement contenu dans : la viande, les produits de la pêche, le jaune d'œuf, le lait et ses dérivés, les aliments enrichis (pommes de terre, etc.).
- Polyphénols : phénols simples, flavonoïdes, tanins. Ils sont très riches : légumes (oignon, ail, agrumes, cerises, etc.), fruits et graines apparentées (grenade, raisin, baies, etc.), vin, graines oléagineuses, café, thé, cacao, légumineuses et grains entiers , etc.
- Pour usage systémique :
- Ibuprofène (par exemple Arfen®, Moment®, Brufen®, Nurofen® etc.)
- Uniquement pour les contractures (totalement contre-indiquées en cas de rupture des vaisseaux), acide salicylique (par exemple Aspirina®).
- Pour usage topique :
- Ibuprofène 10% sel de lysine (par exemple Dolorfast®).
- Kétoprofène 2,5% (par exemple Fastum gel®).
- Thiocolchicoside (par exemple Muscoril®, Miotens®) : il exerce son activité par un mécanisme d'action qui implique l'antagonisation du récepteur GABA-A.
- Maintenir une température corporelle suffisamment élevée, en particulier des muscles touchés; à cet effet, il peut être utile :
- Habillez-vous en tissu technique, surtout pendant les mois d'hiver.
- Si nécessaire, utilisez des onguents spécifiques.
- Pratiquez l'échauffement et l'activation (également appelé « approche »). Cette phase a deux fonctions :
- Augmenter la température de toutes les structures recrutées dans le geste athlétique.
- « Étirer » les fibres des structures recrutées dans le geste athlétique.
- Faites des efforts adaptés à votre condition physique ou atteignez un niveau d'entraînement utile pour soutenir ce genre de performance.
- Respectez les délais de récupération et de compensation. Un muscle en reconstruction/régénération est un tissu faible, insensible et facilement endommagé.
- Le cas échéant, corrigez ou guérissez les déséquilibres articulaires et musculaires.