La cause de l'épitrocléite est la surcharge fonctionnelle des muscles précités ; en effet, la sollicitation exaspérée et excessive de ces muscles (surcharge fonctionnelle), par un geste très précis, produit une sollicitation sur les tendons connectés, tels que ces derniers s" s'enflammer et devenir douloureux.
Particulièrement répandue chez ceux qui pratiquent des sports comme le golf, le tennis ou le baseball, l'épithrocléite est responsable de : douleurs à la face interne du coude, raideur articulaire au niveau du coude, faiblesse de la main et du poignet (seulement dans certains cas), et engourdissements et des picotements le long des doigts.
Généralement, le diagnostic d'épithrocléite est clinique, c'est-à-dire basé sur la description des symptômes, sur l'examen physique et sur l'anamnèse.
En règle générale, le traitement de l'épithrocléite passe par un traitement conservateur, basé sur : le repos du membre souffrant, des poches de glace, l'utilisation de bandages compressifs, l'utilisation d'une coudière, la prise d'anti-inflammatoires et la kinésithérapie.
Bref aperçu de ce qu'est un tendon
Un tendon est une bande de tissu conjonctif fibreux, d'une certaine souplesse et riche en collagène, qui relie un muscle squelettique à un os.
qui relient une partie des muscles antérieurs de l'avant-bras à l'épicondyle médial de l'humérus.L'épitrocléite est une « maladie » du système musculo-squelettique, plus précisément, c'est un exemple de tendinite, c'est-à-dire une inflammation d'un ou plusieurs tendons.
L'épithrocléite est également connue sous le nom de « coude de golfeur » et « épicondylite médiale ».
L'épitrocléite est une affection très similaire, bien que du côté opposé du coude, à l'épicondylite latérale (ou tennis elbow).
Les tendinites appartiennent au grand groupe clinique des tendinopathies, c'est-à-dire des maladies/souffrances des tendons ; Les tendinoses appartiennent également au groupe des tendinopathies, c'est-à-dire des affections chroniques des tendons soutenues par une dégénérescence de la structure tendineuse normale.
Pour comprendre : une brève revue anatomique
- L'humérus est l'os égal du corps humain qui constitue le squelette du bras, c'est-à-dire de la section anatomique entre l'épaule et le coude ;
- L'humérus est un os long, on peut donc y distinguer 3 portions : l'épiphyse proximale, la diaphyse et l'épiphyse distale ;
- Par l'épiphyse proximale (qui est la partie la plus proche du centre du corps humain), l'humérus s'articule avec l'omoplate, pour former l'articulation de l'épaule ; par l'épiphyse distale (qui est la partie la plus éloignée du centre du corps humain) , d'autre part, est articulé avec le cubitus et le radius (os de l'avant-bras), pour former l'articulation du coude.
ÉPICONDYLE MÉDIAL DE L'HUMÉRUS
En imaginant que le membre supérieur est étiré sur le côté et avec la paume de la main tournée vers l'observateur, l'épicondyle médial de l'humérus est la proéminence, perceptible au toucher, présente sur la face interne de la dernière partie de l'extrémité distale de l'os constituant le squelette du bras.
L'épicondyle médial de l'humérus est important du point de vue anatomique, car c'est le site d'ancrage du complexe tendineux relié à la tête initiale de 5 des 8 muscles antérieurs de l'avant-bras.
MUSCLES ANTÉRIEURS DE L'AVANT-BRAS
Les muscles antérieurs de l'avant-bras sont au total au nombre de 8 ; ces 8 muscles sont disposés dans 3 plans de profondeur différents :
- Sur le plan le plus superficiel, il y a 4 muscles qui sont : le fléchisseur ulnaire du carpe, le long palmaire, le fléchisseur radial du carpe et le rond pronateur ;
- Sur le plan intermédiaire, il n'y a qu'un seul muscle : le fléchisseur superficiel des doigts ;
- Sur le plan plus profond, il y a 3 muscles : le fléchisseur profond des doigts, le long fléchisseur du pouce et le pronateur carré.
Pour la compréhension de cet article sur l'épithrocléite, seuls les muscles antérieurs de l'avant-bras reliés à l'épicondyle médial de l'humérus sont intéressants, c'est-à-dire : tous les muscles du plan superficiel (fléchisseur ulnaire du carpe, long palmaire, fléchisseur radial du carpe et du rond pronateur) et le seul muscle du plan intermédiaire (fléchisseur superficiel des doigts).
Origine du nom
Le terme "épitrocléite" dérive de "épitrochlée", qui est un autre nom, inventé par les anatomistes, pour indiquer "l'épicondyle médial de l'humérus".
impliqué dans l'épithrocléite lors du mouvement de lancer;Facteurs de risque d'épithrocléite?
Des facteurs tels que :
- La répétition, pendant plus de deux heures et avec une technique inappropriée, de mouvements à risque ;
- L'utilisation d'équipements inadéquats dans les pratiques sportives à risque ;
- L "plus de 40 ans;
- Obésité;
- Fumée de cigarette.
La technique d'exécution d'un geste potentiellement risqué est très importante : si elle est correcte, en effet, elle sollicite moins les muscles antérieurs de l'avant-bras.
supportés par ces derniers et cela se traduit par une aggravation des symptômes (notamment douloureux).Quand consulter un médecin ?
En cas d'épithrocléite, il est conseillé de contacter votre médecin traitant ou de consulter un expert en maladies de l'appareil locomoteur, lorsque les symptômes (notamment la douleur et une sensation de courbatures) persistent malgré le repos.
Complications
En l'absence de traitement adéquat, l'épithrocléite peut évoluer vers une tendinopathie plus sévère, caractérisée par une lésion ou une dégénérescence de la structure tendineuse.
La survenue de la complication susmentionnée implique des symptômes chroniques et débilitants, et nécessite une intervention médicale spécifique.
Les symptômes chroniques et les effets débilitants d'une épithrocléite entraînant des complications peuvent fortement affecter l'humeur du patient, celui-ci ayant des difficultés, du fait de la douleur, à effectuer les mouvements les plus simples avec le membre supérieur atteint.
, échographie et/ou imagerie par résonance magnétique.
Examen physique
L'examen physique consiste en l'observation médicale, également au moyen de manœuvres et de palpations particulières, des symptômes et des signes que le patient se plaint ou présente.
Pour ceux qui se plaignent des troubles typiques de l'épithrocléite, l'examen physique comprend un examen palpatoire du coude et l'exécution, avec le membre supérieur douloureux, de tous les mouvements qui, en présence d'inflammation, provoqueraient une douleur.
Anamnèse
L'anamnèse est l'étude critique des symptômes constatés lors de l'examen physique et des faits d'intérêt médical recueillis à travers des questions spécifiques (concernant non seulement les symptômes, mais aussi l'état de santé général, les habitudes, l'activité quotidienne, les maladies récurrentes dans la famille , etc.).
En présence d'une affection telle que l'épithrocléite, l'anamnèse permet d'identifier les facteurs qui, chez un patient donné, ont induit le processus inflammatoire.
, surtout au début d'une "inflammation.Généralement, les indications de son utilisation sont : 4 à 5 compresses par jour sur la zone douloureuse (en cas d'épithrocléite, c'est la face interne du coude), pendant 15 à 20 minutes chacune (des applications plus courtes ou plus longues sont inefficaces) ;
- L'application d'un bandage compressif autour du coude Le bandage compressif soulage la douleur et accélère la cicatrisation ;
- L'utilisation d'une attelle de coude L'attelle de coude a pour but de préserver le membre supérieur souffrant de ces mouvements qui pourraient stresser davantage les tendons;
- La prise d'un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) ou de paracétamol.L'utilisation de ces médicaments est indiquée pour calmer l'inflammation et les symptômes douloureux.
Parmi les AINS, le plus couramment utilisé par les personnes souffrant d'épithrocléite est l'ibuprofène ; - Injection locale de corticoïdes Les corticoïdes représentent une « alternative aux AINS et au paracétamol, lorsque ces derniers sont inefficaces et que les symptômes persistent ».
L'utilisation des corticoïdes dans la prise en charge thérapeutique de l'épithrocléite est rare, en raison des effets secondaires possibles liés à l'utilisation des médicaments en question.
N'oubliez pas que les corticoïdes doivent être pris avec une prescription médicale ; - Exercices de physiothérapie. La physiothérapie pour les personnes souffrant d'épithrocléite implique des exercices d'étirement et de renforcement des muscles du membre supérieur souffrant.
Pour savoir exactement en quoi consistent ces exercices, il est bon de s'adresser à un expert en la matière, ayant une expérience des problèmes de tendons.
Chirurgie : quand peut-elle être utile ?
En règle générale, l'épithrocléite ne nécessite pas de chirurgie.
Cependant, si les symptômes persistent plus de 6 mois malgré le traitement conservateur décrit ci-dessus ou si l'affection a évolué vers une tendinopathie plus sévère, la chirurgie devient une option thérapeutique viable.
Saviez-vous que...
Moins de 10 % des patients atteints d'épithrocléite nécessitent une intervention chirurgicale pour résoudre la maladie.
varient d'une personne à l'autre, selon la gravité de l'inflammation, mais en général, la plupart des patients atteints d'épithrocléite guérissent en 3 à 4 semaines.
Reprise des activités après la Guérison : comment cela doit-il se passer ?
Après guérison, la reprise des activités menées avant l'apparition de l'épithrocléite doit se faire progressivement ; le non-respect de cette indication est fortement associé à des rechutes.
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