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Cette affection peut être due à des agents infectieux, tels que des bactéries, des virus ou des champignons, ou à des causes non infectieuses, telles que la radiothérapie pratiquée dans la région pelvienne ou la chimiothérapie.
En plus de provoquer une hématurie, la cystite hémorragique est souvent également responsable de : dysurie, pollakiurie, strangurie, ténesme vésical, douleurs sus-pubiennes et fatigue.
Pour un diagnostic correct, un examen physique, une anamnèse, des analyses de sang et d'urine, un diagnostic d'imagerie et une cystoscopie sont essentiels.
Le traitement de la cystite hémorragique varie en fonction de la gravité de la maladie elle-même et de ses causes.
La cystite hémorragique se caractérise donc par deux éléments :
- Inflammation de la muqueuse de la vessie, d'où le terme "cystite", e
- Présence d'hématurie (c'est-à-dire de sang dans les urines), dont dépend l'utilisation du terme « hémorragique ».
La perte de sang (hémorragie) qui distingue la cystite hémorragique est l'expression d'une atteinte de l'épithélium transitionnel de la vessie et des vaisseaux sanguins sous-jacents ; comme on le verra, ces dommages peuvent être dus à des toxines, des agents pathogènes, des radiations et des médicaments.
il est à l'origine de 80 à 85 % des épisodes d'infection urinaire) ;Parmi les agents viraux, on note :
- Adénovirus (en particulier les souches 7, 11, 21 et 35);
- Polyomavirus (ou virus BK);
- Cytomégalovirus;
- virus de la grippe A ;
- virus JC;
- Virus Herpes simplex.
Enfin, parmi les champignons, ils méritent une mention :
- Candida albicans;
- Cryptocoque néoformiens;
- Aspergillus fumigatus;
- Torulopsis glabrata.
La plupart des cas de cystite hémorragique infectieuse sont d'origine virale; les formes bactériennes et fongiques suivent dans l'ordre.
Cystite hémorragique infectieuse : facteurs de risque
La cystite hémorragique de nature infectieuse est associée à divers facteurs de risque.
Parmi ces conditions favorables, la plus importante est sans doute l'affaiblissement du système immunitaire (immunosuppression), qui peut provenir par exemple d'une chimiothérapie, de la présence d'une tumeur étendue, de l'utilisation d'immunosuppresseurs ou de maladies comme le SIDA.
L'immunosuppression est donc suivie d'affections ou de comportements tels que :
- Le très jeune âge;
- Hygiène intime mauvaise ou excessive ;
- L'utilisation de tampons ;
- L'utilisation du diaphragme ou de crèmes spermicides qui diminuent l'acidité vaginale favorisant la contamination bactérienne ;
- Maladies sexuellement transmissibles telles que la gonorrhée;
- Rapports sexuels promiscuités ou anales non protégées ;
- L'utilisation de la sonde vésicale ;
- Diabète. La présence de glucose dans les urines (glycosurie) favorise la croissance bactérienne et, par conséquent, la possibilité de développer une "infection".