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Un lourd fardeau pour la société et les dépenses de santé, puisqu'environ 3 à 4 % des dépenses totales de santé sont imputables à cette pathologie.
A partir de ces données, il est facile de comprendre l'importance de la prévention, comprise comme l'arme la plus appropriée pour prévenir ou réduire l'apparition de cette pathologie.
D'où la nécessité absolue de corriger nos modes de vie et d'éliminer les facteurs de risque qui augmentent la probabilité d'occurrence.
En pratique, il est possible d'intervenir à la fois en phase asymptomatique, c'est-à-dire avant l'accident vasculaire cérébral, ou après un accident ischémique transitoire (prévention primaire), et lorsque la maladie est déjà survenue, pour éviter d'autres accidents vasculaires cérébraux (prévention secondaire).
Aujourd'hui, nos modes de vie comportent toute une série de comportements et d'habitudes nuisibles à la santé de notre corps. Le tabac, l'alcool et les drogues font partie des habitudes nocives les plus « anciennes » alors que depuis 50 ans l'avènement des nouvelles technologies appliquées au travail, aux transports, aux loisirs et au temps libre ont conduit l'homme à toujours moins se déplacer.
Une mauvaise activité motrice concerne tous les groupes d'âge. Les plus jeunes préfèrent passer du temps à la maison devant la télévision ou l'ordinateur plutôt que de jouer à des jeux de jardin classiques (courir, sauter, jeux de ballon, etc.) ou de s'adonner à des activités sportives.
Les adultes, souvent contraints par les rythmes frénétiques de la société actuelle, n'utilisent que des moyens de transport pour se déplacer, exercer des métiers sédentaires et ont de moins en moins de temps libre pour se consacrer à une « activité physique ou sportive ».
Enfin, les personnes âgées sont confrontées à des difficultés et des problèmes sociaux, environnementaux, économiques et psychophysiques qui les éloignent d'une vie physiquement active. Une mauvaise activité motrice, aujourd'hui, est considérée parmi les facteurs de risque les plus importants pour les maladies chroniques telles que le diabète, l'ostéoporose, l'obésité, les néoplasmes et la dépression, et pour les maladies cardio-cérébrovasculaires, évidemment parmi ces pathologies il y a aussi l'accident vasculaire cérébral.
L'Organisation mondiale de la santé et la Fédération mondiale du cœur ont exhorté tous les gouvernements et sociétés scientifiques à promouvoir, par le biais des médias de masse, diverses initiatives de diffusion visant à diffuser le principe selon lequel l'activité physique et un mode de vie sain aident à prévenir ces pathologies.
Dans les prochains chapitres, nous expliquerons quelles sont les causes et les facteurs de risque d'AVC et le rôle de l'activité physique dans la prévention de la maladie.
et/ou des symptômes liés à un déficit focal et/ou global (coma) des fonctions cérébrales, d'une durée supérieure à 24 heures ou d'une issue malheureuse, non imputables à une autre cause apparente autre que la vasculopathie cérébrale.Cette maladie est causée par le manque de sang dans une zone du cerveau, très similaire à ce qui arrive au cœur lors d'un infarctus du myocarde.
et joue également un effet protecteur contre les accidents vasculaires cérébraux.
L'effet protecteur de l'exercice physique contre l'AVC est raisonnablement déductible sur la base du lien entre l'activité physique et les facteurs de risque d'AVC.
L'activité physique agit en éliminant et en réduisant ces facteurs qui augmentent la probabilité d'être affecté par la maladie.
La plupart des études montrent un effet protecteur de l'activité physique, par exemple pour réduire le risque global de la maladie de plus de 35% par rapport aux activités considérées comme sédentaires.
Il convient de souligner que lorsque nous parlons d'activité physique, nous ne parlons pas seulement d'activités sportives au sens strict, mais aussi de toutes les activités qui sont réalisées dans la vie quotidienne et qui impliquent l'utilisation du corps, comme l'escalade et descendre des escaliers, utiliser le vélo comme moyen de locomotion, marcher, faire le ménage.
pour prévenir l'apparition des causes et facteurs de risque d'AVC (Destiné aux sujets en bonne santé)