Il suffit d'observer un marathonien et de le comparer à un rugbyman pour comprendre l'importance d'une bonne gestion du poids corporel en course à pied.Les raisons de ce besoin sont essentiellement deux : la première d'ordre performance et la seconde d'un caractère sain.
1) En examinant le geste athlétique de courir au ralenti, on constate qu'à un moment donné les deux pieds sont décollés du sol ; l'« athlète est entré dans la phase dite de « vol ». Par les mêmes lois de la physique, que nous testons empiriquement chaque jour, une poussée beaucoup plus grande est nécessaire pour faire décoller un jumbo qu'un avion de tourisme ; de même, les muscles de un sujet en surpoids doit "pousser" plus pour le faire avancer que ceux d'un sujet maigre ; cela se traduit par une plus grande demande d'oxygène et d'énergie, avec pour conséquence une perception accrue de la fatigue et une diminution des performances en général - pour des distances supérieures à 1500 m - pour chaque kg de surpoids que nous transportons, nous sommes soumis à un ralentissement d'environ 2,5 sec/km.
2) La phase de vol implique nécessairement un retour au sol, avec pour conséquence un impact du pied d'appui sur le sol avec une intensité proportionnelle au poids du sujet. Répété plusieurs milliers de fois, cet impact provoque des surcharges non négligeables des structures ostéoarticulaires, avec des répercussions négatives au niveau de la colonne vertébrale et de ses disques, genoux et chevilles. C'est la raison pour laquelle le choix d'une chaussure de running ne peut ignorer l'analyse préalable de la constitution physique de l'utilisateur. Il faut également considérer que ce deuxième aspect - pour ainsi dire sain - limite nécessairement aussi les possibilités d'entraînement ne se reposant pas adéquatement et dépassant les le kilométrage fait se superposer ces « microtraumatismes » conduisant progressivement à des pathologies aiguës ou chroniques (tendinites, claquages musculaires, micro-fractures de stress…).
Sur la base de ces considérations, certains auteurs ont proposé des fourchettes de poids idéales pour ceux qui courent à un niveau professionnel ou amateur. En raison de sa simplicité de calcul, l'IMC peut être considéré à cet égard (indice corporel max), italianisé en IMC (indice de masse corporelle):
IMC = poids (kg) / [taille (m)] 2
Hauteur
Poids
JUGEMENT:
jusqu'au marathon
maximum d'une "heure et courses jusqu'à 10000 m
amortissement maximal et kilométrage limite
Il s'agit bien évidemment de données théoriques de référence pour les athlètes de compétition. Rien n'empêche un sujet légèrement en surpoids de courir quelques kilomètres dans le parc ; cependant, s'il entend se consacrer particulièrement fort à ce sport, il doit avant tout améliorer son alimentation et ramener l'IMC à des valeurs acceptables. Enfin, il convient de souligner deux autres aspects. La première est que le poids idéal n'est pas synonyme d'un poids santé ; ce dernier "est en fait défini comme" ce poids capable de donner la sensation la plus agréable de bien-être physique et de plénitude de vie, et avec lequel "l'athlète a vraisemblablement obtenu les meilleurs résultats". La seconde est que pour des valeurs d'IMC considérées comme optimales, des complications peuvent survenir en raison d'une maigreur excessive (plus grande vulnérabilité aux infections et, chez la femme, à l'aménorrhée ou à la triade de l'athlète) ; aussi pour cette raison, si vous souhaitez obtenir ces résultats, il est conseillé de demander une consultation préventive auprès d'un médecin du sport ou d'autres professionnels du secteur.