On dit qu'une bonne information est le meilleur des médicaments, cependant, tout comme les médicaments, une information donnée à la légère ou de manière incorrecte peut se transformer en poison. La loi, est plus que jamais d'actualité à l'ère du web 2.0, où la possibilité de publier des documents est dans le portée de tous et la recherche d'informations médicales est de plus en plus répandue. D'où la nécessité d'élaborer une série de lignes directrices et de règles générales pour évaluer la fiabilité de l'information médicale apprise sur le web, en utilisant au mieux ses innombrables ressources.
Indice
- Règle 1 : le web NE PEUT PAS remplacer la relation médecin - patient
- Règle 2 : la fiabilité de l'information est l'exigence fondamentale pour éviter les dangers du web
- Règle 3 : ne pas se substituer au médecin traitant
- Règle 4 : utilisez les blogs et les forums de la meilleure façon
- Règle 5 : maîtrise de la langue et des abréviations utilisées sur le web
- Règle 6 : Faites très attention aux achats de médicaments en ligne
- Règle 7 : faites très attention aux régimes amaigrissants en ligne
- Règle 8 : Les suppléments ne sont pas des médicaments
- Règle 9 : faites attention aux produits naturels et aux médecines alternatives
- Règle 10 : profitez des ressources offertes par le web en toute sérénité
[index] Règle 1 : le web NE PEUT PAS remplacer la relation médecin - patient
Comme de nombreux sites internet ont appris à le préciser, les informations médico-scientifiques diffusées sur le web doivent avoir pour but d'améliorer, et non de remplacer, la relation médecin-malade. Bien qu'Internet soit souvent utilisé pour rechercher des informations que le médecin n'a pas pu transmettre, en raison d'un entretien trop hâtif, il reste impensable - car dangereux et absolument inexact - de tenter d'obtenir un diagnostic en ligne. Seul le médecin qui connaît les antécédents cliniques du patient, y compris les maladies et troubles présents et antérieurs, la familiarité avec certaines pathologies, les résultats des tests diagnostiques et objectifs, la prise possible de médicaments et tout autre élément nécessaire au traitement de celui-ci , en fait, il peut prescrire les thérapies médicales et pharmacologiques les plus appropriées. Pour la même raison, il est absolument dangereux et irrévérencieux de contester ouvertement les diagnostics et les traitements prescrits par le médecin en se basant simplement sur ce que vous avez appris sur le web.
[index] Règle 2 : la fiabilité de l'information est l'exigence fondamentale pour éviter les dangers du web
Bien qu'Internet représente une opportunité formidable et incontestée, le niveau scientifique des informations diffusées est souvent pour le moins discutable. En effet, il existe de nombreux sites internet italiens et étrangers en constante expansion qui hébergent des fiches d'information sur les pathologies, les médicaments et les thérapies possibles, sans oublier les services de conseil et de vente de produits ou compléments pharmaceutiques. Comment évaluer, dès lors, l'exactitude de toutes ces informations disponibles sur le web ? Les lignes directrices proposées par la Fondation « Health On the Net » sont incontestablement utiles. Cet organisme international a le souci de certifier, et d'embellir d'un symbole de reconnaissance, les sites internet qui traitent des questions relatives à la santé et à la médecine dans le plein respect de la directives suivantes :
Toute information médicale fournie et hébergée par le site sera rédigée uniquement par des experts médicaux et des professionnels qualifiés, à moins qu'une déclaration explicite ne précise pas que certaines informations proviennent de personnes ou d'organisations non médicales.
Les informations diffusées par le site sont destinées à encourager, et non à remplacer, les relations existantes entre le patient et le médecin.
Les informations personnelles concernant les patients et les visiteurs d'un site médical, y compris leur identité, sont confidentielles.Le gestionnaire du site s'engage à respecter les conditions légales de confidentialité des informations médicales conformément aux lois du pays où sont situés les serveurs et sites miroirs.
L'origine des informations diffusées doit être accompagnée de références explicites et, si possible, de liens vers ces données. La date de la dernière mise à jour doit apparaître clairement sur la page (par exemple en bas de chaque page).
Toute réclamation relative au bénéfice ou aux améliorations induites par un traitement, un produit ou un service commercial sera étayée par des preuves adéquates et pondérées conformément au principe 4 ci-dessus.
Les créateurs du site s'efforceront de fournir des informations aussi clairement que possible et fourniront une adresse à laquelle les utilisateurs pourront demander des informations complémentaires ou de l'aide. Cette adresse e-mail doit être clairement visible sur les pages du site.
Le patronage du site doit être clairement identifié, y compris l'identité des organisations commerciales et non commerciales contribuant au financement, aux services ou au matériel du site.
Que la publicité soit une source de subvention du site doit être clairement indiqué. Les responsables du site fourniront une brève description de l'accord publicitaire adopté.Chaque contribution promotionnelle et tout matériel publicitaire seront présentés à l'utilisateur de manière claire pour le différencier du matériel original produit par l'institution qui gère le site.
Il est possible de consulter la liste complète des sites internet ayant demandé et obtenu la certification "HONcode" en se connectant à l'adresse internet indiquée dans le tableau "liens utiles". ), qui certifie leur adhésion et leur respect des principes exprimés par le code.
Bien que le certificat HonCode soit une mesure très importante pour évaluer la fiabilité des informations médicales diffusées par un site internet, son absence n'est pas forcément synonyme de mauvaise valeur scientifique et de mauvaise information.Un site internet, en effet, peut se conformer aux directives HonCode sans dans le Dans le cas de ce site, par exemple, la certification HONCODE a été refusée car dans certains articles informatifs sur le dopage les dosages habituellement utilisés par les sportifs sont rapportés.
[index] Règle 3 : ne pas se substituer au médecin traitant
L'information "par bribes" apprise sur le web, dans les différents magazines et livres commerciaux, ne peut et ne doit pas être confondue avec le bagage culturel d'un professionnel, à la base duquel se trouve un cursus universitaire pluriannuel, une expérience sur le terrain et des mises à jour continues.Penser que vous en savez plus que votre médecin risque de mettre en péril non seulement la santé de la personne concernée, mais aussi sa relation avec le médecin lui-même ; dans de telles circonstances, en effet, il y aurait un manque de confiance, élément indispensable pour suivre les thérapies correctement et mettre en œuvre les conseils reçus également d'un point de vue préventif.
[index] Règle 4: Utilisez les blogs et les forums de la meilleure façon
La possibilité d'utiliser les différents services de conseil en ligne (e-mail ou forum) est souvent très appréciée des internautes ; cette caractéristique est typique des blogs et forums, où - généralement après inscription - l'utilisateur peut demander des consultations médicales directement aux auteurs des articles ou aux professionnels inscrits sur le site.
Dans ce cas également, les règles illustrées au début s'appliquent, de sorte que les réponses ou les solutions apportées par ce service ne peuvent remplacer une véritable visite chez un médecin, qui est la seule action autorisée pour diagnostiquer et prescrire un traitement.
[index] Règle 5 : maîtrise de la langue et des abréviations utilisées sur le web
[index] Règle 6 : une attention maximale aux achats de médicaments en ligne
En parcourant les différents sites internet dédiés à la santé, il n'est pas si difficile de tomber sur des propositions de vente ayant pour objet des médicaments, souvent sans aucune garantie de qualité et provenant du marché noir. Médicaments pour traiter les dysfonctions érectiles, anorexigènes, stéroïdes anabolisants, antidépresseurs, anti-cholestérol, anti-alopécie sont certainement parmi les plus populaires, sans oublier les innombrables spams qui vous invitent chaque jour à acheter des médicaments via le web pour soigner les plus divers. Enfin, il existe des sites qui proposent des « médicaments » ou des produits « naturels » pour soigner des maladies graves, voire des cancers.
Bien qu'en Italie, il soit illégal de vendre des drogues sur Internet, y compris celles dites "en vente libre" ou en vente libre, le problème semble inextricable. A cet égard, un plus grand engagement est souhaitable dans la diffusion des campagnes de sensibilisation sur les risques potentiels de telles pratiques. Ceux qui achètent des médicaments en ligne acceptent en effet le risque de ne pas recevoir le produit payé ou pire de recevoir des médicaments contrefaits sans contrôles de santé adéquats, périmés ou contenant des substances toxiques ou des principes actifs autres que ceux déclarés, ou en tout cas à des doses différentes de ceux spécifiés. Les risques en ce sens sont naturellement plus importants pour les médicaments qui ne peuvent être achetés que sur présentation d'une prescription médicale.
[index] Règle 7 : attention maximale aux régimes amaigrissants en ligne
Sur la toile, l'un des sujets les plus prisés dans le domaine de la santé est sans conteste celui des régimes minceur.Souvent, à cet égard, on rencontre des professionnels improvisés ou en tout cas non autorisés par la loi à prescrire et signer des régimes et schémas alimentaires, qu'ils soient grammés. Les seules personnalités professionnelles qui ont cette tâche sont les médecins, les biologistes et les diététiciens (ces derniers sur avis médical) Aucune autre personnalité professionnelle (y compris les pharmaciens et les diplômés en éducation physique) ne peut établir un régime.
Se fier aux plans de régime proposés par divers sites Web, même fiables et rédigés par du personnel qualifié, peut être dangereux, surtout s'il existe des problèmes de santé et des maladies associées, comme le diabète, un dysfonctionnement thyroïdien ou l'hypertension. On se souvient, à ce propos, que le régime est un "costume sur mesure", celui qui convient à une personne peut être trop large ou trop serré pour une autre, et dans ce cas il risquerait de lui faire trébucher ou de lui couper le souffle.
[index] Règle 8 : Les suppléments ne sont pas des médicaments
En parcourant le web, il est très facile de tomber sur des publicités relatives à des suppléments présentés comme une véritable « panacée », aux propriétés parfois miraculeuses voire curatives. Ce sont évidemment des messages répréhensibles, contraires à la loi et généralement nuisibles. De nombreux compléments minceur, par exemple, sont décrits comme la solution idéale pour une perte de poids facile, rapide et sans effort, en soutenant l'image avec des témoignages d'utilisateurs ou les photographies classiques "avant et après". Il existe également des produits qui contreviennent non seulement à la loi, mais aussi du bon sens, promettant d'éliminer définitivement la cellulite, de repousser les cheveux, d'augmenter la taille du pénis, d'augmenter la hauteur, etc.
Selon la législation en vigueur, un supplément ne peut PAS se voir attribuer des propriétés thérapeutiques et / ou curatives, et à cet égard, il ne doit même pas y être fait référence. La propagande publicitaire des suppléments recommandés pour la perte de poids ne peut faire aucune référence au moment ou à la quantité de poids perdu à la suite de leur utilisation ; il doit plutôt rappeler la nécessité de suivre un régime hypocalorique et de pratiquer une "activité sportive adéquate, en évitant un mode de vie sédentaire. Le message publicitaire doit préciser une" lecture attentive des avertissements, si ceux-ci sont prévus. Enfin, la publicité de produits contenant des ingrédients naturels ne doit pas exclure la possibilité d'effets secondaires indésirables.
[index] Règle 9 : faites attention aux produits naturels et aux médecines alternatives
Ces dernières années, le nombre de personnes qui choisissent de se faire plaisir avec des produits « naturels » ou « alternatifs » n'a cessé de croître. Les principales explications du phénomène se trouvent dans la peur répandue de tomber dans des épisodes d'intolérance ou d'allergie à certains médicaments, dans les effets secondaires de ceux-ci, mais aussi dans la croyance répandue et pour la plupart erronée que le produit naturel est, par définition, plus ou moins rien de nocif et exempt d'effets secondaires et toxique. Cette "légende" doit nécessairement être démystifiée car les remèdes phytothérapeutiques doivent être traités de la même manière que les médicaments de synthèse traditionnels. De nombreux produits d'origine végétale, par exemple, peuvent interagir avec les drogues de synthèse, altérer leurs effets, et en même temps être contre-indiqués dans de nombreux troubles et conditions pathologiques ou physiologiques (grossesse, allaitement, jeune âge, sénescence, etc.). Ce n'est pas un hasard si la phytothérapie est une discipline allopathique qui exploite les mêmes principes de la médecine conventionnelle pour définir le traitement le plus adapté des pathologies, en utilisant uniquement des remèdes d'origine végétale. Cette science, si elle est appliquée au meilleur des preuves scientifiques disponibles, peut représenter un support valable et utile pour le traitement de nombreux maux et maladies, ou même remplacer les médicaments traditionnels (dont beaucoup proviennent de sources végétales). Beaucoup plus délicate est la question relative aux médecines alternatives, ainsi décrites parce qu'elles ne sont pas acceptées par la science médicale officielle, car elles n'ont pas réussi ou n'ont pas été soumises aux tests expérimentaux appropriés menés avec une méthode scientifique. De telles pratiques, malgré le rôle curatif souvent mis en avant trop légèrement à des fins commerciales, pourraient donc être inefficaces voire nocives pour la santé. Parmi la longue liste de médecines alternatives, les plus connues sont la médecine traditionnelle chinoise et tibétaine, la naturopathie, l'homéopathie, l'aromathérapie, les fleurs de Bach et l'Ayurveda.
[index] Règle 10 : profitez des ressources offertes par le web en toute sérénité
En appliquant les règles et les comportements présentés dans l'article, le web peut devenir un lieu d'informations, d'actualités et de mises à jour, mais aussi de soutien, de discussion et d'écoute.À travers les blogs, les forums, les sites et les réseaux sociaux, tels que Twitter ou Facebook, le "réseau" peut arriver à fournir des informations et en même temps mettre en place des groupes de solidarité et d'entraide. D " par contre on dit qu'une bonne information est le meilleur des remèdes !