Où sont les additifs sur l'étiquette et comment sont-ils indiqués ?
Dans la liste des ingrédients qui figure sur l'étiquette, les additifs se trouvent toujours à la fin de la liste ; en effet, cette liste est établie SELON UN ORDRE DEcroissant de quantité et, étant donné que les additifs sont toujours contenus en doses réduites , ils sont en bas.
Sur l'étiquette (cette dernière est modifiée et maintenant l'étiquette NutrInform est également disponible), les additifs peuvent être indiqués soit par leur nom, soit par l'abréviation européenne. L'abréviation européenne est constituée d'un nombre précédé d'une lettre qui représente la catégorie à laquelle il appartient. Par exemple, l'acide ascorbique, qui est un conservateur identifié par la mention E300, peut être indiqué de 2 manières :
- Conservateur : E300
- Conservateur : acide ascorbique
Ces deux méthodes sont correctes, mais en fait le consommateur moyen dispose rarement d'informations satisfaisantes sur ces additifs.
Exigences relatives aux additifs alimentaires
Etant donné qu'il faut essayer de limiter autant que possible la consommation et l'utilisation d'additifs volontaires, en préférant en tout cas le composé naturellement présent dans un ou plusieurs aliments d'usage courant et répandu, l'additif alimentaire volontaire doit satisfaire à certaines exigences de manière satisfaisante :
- L'utilisation de l'additif doit être NÉCESSAIRE, c'est-à-dire sans lui, il ne serait pas possible d'obtenir la nourriture ou d'éviter de gros déchets, l'additif remplace temporairement une technologie inexistante ou insatisfaisante pour répondre à des besoins particuliers. C'est le cas, par exemple, du peroxyde d'hydrogène pour le lait en zone chaude, où il n'y a aucune possibilité pratique ou économique de refroidir le lait ; il en va de même pour le dioxyde de soufre dans les mêmes zones chaudes, où il serait très difficile de bloquer les fermentations indésirables dans le moût de raisin ; L'acide benzoïque, notamment pour des raisons économiques, est autorisé dans plusieurs pays comme agent antimicrobien pour les boissons gazeuses. Des cas similaires, avec une justification plus ou moins large, sont l'utilisation de l'aldéhyde formique et de l'urotropine dans les produits laitiers, des antioxydants dans l'industrie des corps gras, et des acides acétique et propionique dans la pâte à pain, nécessaires pour éviter les effets néfastes de la flore indésirable de la levure.
- L'apport de l'additif, aux doses normales et réglementaires, ne doit entraîner aucun risque de toxicité pour l'homme, même si la consommation dure toute la vie.; cette toxicité doit être soigneusement évaluée, à court et à long terme, mais aussi au regard des risques de cancer, de mutagenèse, de tératogenèse, avant même d'être autorisée.
- Le composé qui provoque des risques de cancer, de tératogenèse ou de mutagenèse chez tout animal de laboratoire (mouche, mammifère...) ou microorganisme (Salmonella...), doit être interdit d'usage alimentaire.
- La dose maximale admissible par jour (DJA ou DJA) du composé à autoriser doit être préalablement établie.