Edité par le docteur Francesco Casillo
Dans l'article"Protéines et lipogenèse" (publié dans " Cultura Fisica " N° 370 - Septembre / Octobre 2003) J'ai rapporté toutes les étapes biochimiques en vertu desquelles les excès caloriques dérivés des protéines ont peu de chance de se transformer en graisse par rapport à ceux dérivés des glucides.
Tout ceci vise à trouver la justification théorico-scientifique de la haute qualité musculaire du culturiste rapportée en période pré-compétition, lorsque les manipulations diététiques redéfinissant la distribution diététique-nutritionnelle des macronutriments - responsables de l'extrémité du quota de protéines et de la pénalisation quantitative des glucides - ils sont déterminants à cet effet, malgré le fait que le niveau calorique absolu par rapport à la dépense énergétique ne fait pas assumer au bilan énergétique quotidien qui en résulte les caractéristiques de "déficit" que les recommandations diététiques jugent indispensables pour favoriser la perte de graisse !
Dans un autre de mes articles : "Plus de protéines, moins de glucides» (publié dans « Cultura Fisica » N°375 - juillet/août 2004), d'autre part, l'efficacité d'une approche diététique hyperprotéique-hypoglucidique à favoriser la perte de graisse et sur laquelle des fondements erronés d'application et « d'interprétation sont les critiques ». de ce modèle diététique, jugé inefficace dans la perte de graisse réelle et même susceptible de mettre en danger la santé de l'individu" puisent leur inspiration...!
C'est sur ce dernier point que sera centré le présent article, mais cette fois non en suivant une ligne répétitive sur les observations disculpant le danger de « l'approche hyperprotéique-hypoglucidique, mais même en déformant et bouleversant les positions occupées par les hyperprotéinés ». régimes nutritionnels hypo-glucidiques et hyperglucidiques -hypoprotéines (15% protéines, 55% -60% glucides, 25% -30% lipides, typiques de nos recommandations) sur les tables des poursuites et de la défense respectivement.
La menace que représentent les régimes hyperprotéinés, de plus en plus adoptés lorsqu'on veut favoriser l'augmentation de la masse maigre ou la perte de masse grasse - dont le résultat final (bien que le régime hyperprotéiné soit la constante) vient des traits caractéristiques de l'ensemble approche nutritionnelle dans laquelle s'encadre l'apport hyperprotéiné - il en serait un parallèle et quantitatif dans l'apport lipidique.
Cela vient du fait que certaines sources de protéines à haute valeur biologique contiennent également une quantité élevée de matières grasses (par exemple : fromages, œufs entiers, viandes grasses, salaisons, etc.) et donc l'hypothèse que leur consommation élevée constitue une menace pour la santé cardiovasculaire de l'individu.
Ces considérations ne s'appliquent pas seulement à la structure riche en protéines typique du véritable mode de vie du culturisme - puisqu'elle repose sur des sources de protéines faibles en gras (par exemple : poitrines de poulet et/ou de dinde, blancs d'œufs, poudres de protéines, fromage cottage, etc.) - mais on verra, également grâce à l'apport d'études récentes, comment ces accusations n'ont aucun fondement même en se référant à la consommation d'un "pourcentage élevé de graisses comprenant même les graisses saturées perfides et diabolisées" et comment, au contraire, les recommandations nutritionnelles de l'alimentation continuent de se répandre en mettant l'accent sur la salubrité des aliments glucidiques - à la base de la pyramide alimentaire obsolète - ils perdent de vue le superlatif "Hyper" inhérent à la teneur quotidienne recommandée en glucides (c'est-à-dire 55% -60% glucides), qui est en réalité responsable de l'altération subtile et délétère du bilan lipidique sanguin à la base des maladies cardiovasculaires, alors que l'on continue de penser et d'émettre l'hypothèse qu'il s'agit de l'apport alimentaire de les graisses leur facteur causal étant donné la nature lipidique des formations athérogènes !
Procédons par étapes :
Jusqu'à présent, pour autant que la littérature scientifique nous l'a donné à savoir, la possibilité de complications cardiovasculaires liées à une consommation élevée de lipides est à rapporter NON PAS à l'item commun "LIPIDES", mais plutôt à des configurations chimiques-structurales particulières et spécifiques inhérentes dans leur molécule carbonée, ce qui les différencie d'un point de vue chimique, biologique et fonctionnel. Nous nous référons à la différence entre les acides gras polyinsaturés (PUFA "s), les acides gras monoinsaturés (MUFA") et les acides gras saturés (SFA "s).
La nécessité de ce détail est essentielle puisqu'une variation minimale de la configuration chimique de la molécule en question, du nombre d'atomes de carbone, du nombre de doubles liaisons inhérentes à la molécule carbonée et de leur positionnement (par rapport à la terminaison carboxylique et méthyle) , attribue des particularités très différentes aux différentes sous-classes lipidiques.
Si cela n'était pas pris en compte, cela reviendrait à dire que toutes les protéines (quelle que soit leur teneur en acides aminés), que tous les glucides (quelle que soit leur teneur en amylose, amylopectine, fibres et indice glycémique relatif), que tous les polypeptides (GH, EPO etc.) sont les mêmes dans leur structure, leur métabolisme et leur fonction puisqu'ils appartiennent à la même classe !
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