Les épisodes myocloniques peuvent être déclenchés par un événement externe, tel qu'un mouvement spécifique ou un stimulus sensoriel. En fait, cependant, les myoclonies restent des réactions spontanées et incontrôlables (involontaires).
Les myoclonies massives (ou généralisées) concernent tout l'organisme et sont plus fréquemment observées dans le cadre de maladies du système nerveux central d'origine dégénérative et dans certaines formes d'épilepsie. Les tremblements myocloniques peuvent également être retrouvés en cas de lésions cérébrales d'origine traumatique, accident vasculaire cérébral ischémique, infections virales du cerveau, tumeurs, maladie d'Alzheimer, troubles métaboliques toxiques et réactions indésirables aux médicaments.
Des exemples de myoclonies physiologiques sont, d'autre part, le hoquet, le scintillement des paupières et les secousses des jambes qui peuvent survenir avant de s'endormir.
Quant au traitement, une intervention médicale n'est pas toujours nécessaire. Si la démarche diagnostique constate la présence d'une pathologie sous-jacente, la prise en charge thérapeutique de cette dernière peut être utile pour contrôler les symptômes, dont la myoclonie. Lorsque la cause est inconnue ou que la maladie ne peut bénéficier d'un traitement spécifique, le traitement est symptomatique et vise uniquement à atténuer les conséquences sur la qualité de vie du patient.
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La myoclonie peut se manifester à la fois sous des formes positives et négatives :
- MYCLONIE POSITIVE : dans la plupart des cas, la myoclonie se présente sous une forme positive, c'est-à-dire sous forme de contractions musculaires actives ;
- MYCLONIE NÉGATIVE : Moins souvent, la myoclonie se manifeste par une « interruption ou » une inhibition de l'activité musculaire en cours, perçue comme un relâchement soudain ou une baisse du tonus postural.