Depuis le début de la pandémie de Covid-19, en restant plus de temps à la maison, les possibilités de marche ont diminué et la sédentarité a inévitablement augmenté.
Tout cela ne peut qu'avoir de graves répercussions sur la santé générale.
« Marcher et bouger sont des activités simples mais incroyablement saines, qui s'intègrent facilement dans la vie quotidienne de chacun. C'est pourquoi j'exhorte tout le monde à le faire », déclare Jean Wactawksi-Wende, Ph.D., doyen de l'École de santé publique et des professions de la santé (SPHHP) de l'UB et co-auteur des deux études.
La marche est considérée comme un exercice cardio à faible impact, très utile pour les personnes âgées.
De plus, la marche est l'une des activités physiques les plus appropriées pour le bien-être mental.
La recherche était basée sur des données recueillies sur plusieurs années par des femmes âgées de 50 à 79 ans au début de leurs études.
Mais attention à marcher avec les bonnes chaussures et à ne pas en faire trop, sinon le risque est de subir une fracture métatarsienne stressante ou, le lendemain, de ressentir des douleurs au pied au réveil.
Mais pour garder la forme vaut-il mieux marcher ou courir ?
Il semble que pour perdre du poids, l'idéal serait de marcher une heure par jour.
Bien que cette activité puisse sembler monotone, voici quelques conseils pour rendre la marche plus variée.
ou accident vasculaire cérébral au début de l'étude.
Tous ont pu marcher au moins un pâté de maisons sans assistance ni fatigue particulière.
Au cours de la période de suivi moyenne de 11 ans, 38 230 participants ont reçu un diagnostic d'hypertension, mais après avoir examiné toutes les causes possibles, y compris la présence ou l'absence d'autres types d'exercice, les chercheurs ont conclu que les femmes qui marchent plus ont 11 % moins de chances de développer l'hypertension que ceux qui le font moins fréquemment.
La vitesse compte plus que la durée
De plus, chez les marcheurs les plus rapides, le risque d'hypertension est inférieur de 21 % à celui des marcheurs plus lents.
L'étude suggère donc que la marche est toujours positive, mais aussi que la faire à un rythme soutenu a un effet plus important sur le risque d'hypertension que la distance totale ou la durée de marche.
Cependant, cela ne devrait pas vous effrayer. "Essayer de suivre le rythme ne signifie pas que vous devez devenir un coureur, il vous suffit d'accélérer un peu votre rythme habituel", rassurent le chercheur principal de l'étude, Connor Miller, et Michael LaMonte, Ph.D., chercheur associé en épidémiologie. au "SPHHP.
Par rapport aux participants qui ont déclaré s'asseoir pas plus de 4,5 heures par jour, ceux qui l'ont fait pendant 4,6 à 8,5 heures par jour ont été associés à une augmentation de 14% du risque d'échec cardiaque.
Risque qui atteint 54 % en cas de sédentarité prolongée à plus de 8,5 par jour.
Faire d'autres sports ne suffit pas
Un autre aspect intéressant de la recherche est que même parmi les femmes qui pratiquaient d'autres types d'activité physique, le risque d'insuffisance cardiaque était considérablement accru si elles passaient plus de 9,5 heures par jour assises ou allongées.
"Cette dernière découverte souligne la nécessité non seulement d'encourager une plus grande activité physique pour la prévention de l'insuffisance cardiaque, mais aussi de favoriser l'"interruption du temps sédentaire pendant la journée", explique LaMonte.
Selon les chercheurs, les risques d'insuffisance cardiaque associés à un comportement sédentaire prolongé sont égaux à ceux de l'obésité et du diabète.
D'autres études suggèrent que ce comportement peut également favoriser l'apparition du diabète de type 2 et favoriser le développement de l'athérosclérose (rétrécissement des artères qui irriguent le muscle cardiaque). Cela augmenterait encore le risque d'insuffisance cardiaque.
Faire de l'exercice en position assise peut également aider le cœur.
De plus, selon une étude canadienne, les étirements lutteraient contre l'hypertension.
et comportement sédentaire.
De plus, les deux idées étaient basées sur ce que les participants disaient sur la distance et la vitesse à laquelle ils avaient marché ou sur le temps qu'ils passaient assis ou couché, sans vérifier scientifiquement leurs comportements réels.
Enfin, l'étude des comportements sédentaires n'a mesuré que le temps total passé par les personnes assises ou allongées. D'autres recherches, utilisant des accéléromètres pour enregistrer les mouvements des participants, suggèrent que la durée de chaque période ininterrompue de comportement sédentaire est également un facteur important.