Lorsque nous parlons de conservation proprement dite, nous faisons référence à un médicament, ou à une préparation, traité avec des conservateurs. Ces conservateurs sont majoritairement synthétiques, comme le BUTYL HYDROXYANISOL (BHA) ou le BUTYL HYDROXYTOLUENE (BHT), que l'on retrouve souvent dans la liste des ingrédients de divers produits, ce sont des antioxydants de synthèse et préviennent des processus qu'il faut éviter ou prévenir, car ils pourraient modifier la qualité du médicament La conservation, associée à la stabilisation, est une méthode préventive qui permet de maintenir la qualité du médicament et de ses dérivés dans le temps.
Les conservateurs évitent avant tout l'oxydation des principes actifs ou des structures qui composent le médicament.Comme la stabilisation, la conservation est une méthode qui altère en permanence le patrimoine enzymatique, avec blocage irréversible des phénomènes de dégradation.
Nous avons donc vu qu'un médicament, pour être tel, doit être séché, lyophilisé, stabilisé ou traité avec des conservateurs ; ce n'est qu'ainsi que la plante, la partie de la plante ou le dérivé animal qui la constituent, peut être utilisée pour la santé. Si ce qui devient un médicament n'est pas traité de manière appropriée, alors les dérivés naturels adaptés à un usage à des fins de santé ne seront pas produits, à moins qu'ils ne doivent être utilisés frais, par exemple pour la production de colorants ou d'huiles essentielles. On parle donc de facteurs techniques, d'éléments artificiels du traitement du médicament qui déterminent la conservation dans le temps et la qualité du médicament lui-même.
Les médicaments, bien qu'étant ainsi traités, vont évidemment à l'encontre d'une lente dégradation et détérioration de leur activité sanitaire, et cela vaut également pour tous les produits dérivés. Avec le temps, en effet, les médicaments perdent la qualité et la quantité d'ingrédients actifs qui déterminent leur utilisation fonctionnelle ; de plus, pendant qu'ils subissent ces altérations phytochimiques, ils altèrent également leur apparence, car la dégradation des particularités chimiques va de pair. pas avec celui des structures physiques. Avec le temps, le médicament change donc de couleur et de consistance, perdant les caractéristiques qui lui appartiennent en tant que médicament et qui le décrivent comme un produit de bien-être et de santé.
En règle générale, si les médicaments ne sont pas utilisés, ils doivent toujours être renouvelés au bout d'un an. Mais comment les conserver cette année-là ?La tâche du technicien est de conserver ce médicament dans les conditions les plus adaptées, afin qu'il puisse encore être conservé pendant une durée particulièrement longue, théoriquement même supérieure à 12 mois.
Le médicament doit être conservé dans des récipients fermés en matériau inerte (qui n'interagit pas avec le médicament) et doit être conservé dans l'obscurité ; les conteneurs doivent donc être blindés, mais surtout remplis au maximum, ceci pour réduire les phénomènes naturels d'oxydation dus à la présence d'oxygène. Puisque le médicament a été séché, il doit être conservé dans des environnements à humidité contrôlée ; ces conditions doivent être telles que le médicament et sa qualité pharmaceutique puissent être conservés au mieux pendant de longues périodes. Cependant, même si le médicament a été maintenu de manière optimale, au bout d'un an la règle veut qu'il soit renouvelé dans tous les cas. Les médicaments, en effet, peuvent encore faire l'objet d'altérations, malgré le fait que les critères de bonne conservation et de bonnes normes d'hygiène aient été maintenus. Certains médicaments peut par exemple subir l'attaque d'agents fongiques, bactériens ou animaux particuliers, tels que des insectes ; en particulier, les médicaments à base d'huile (sources de mélanges principalement glycériques) sont souvent l'objet d'agressions fongiques.
Plus d'articles sur "Stockage et date d'expiration des médicaments"
- Lyophilisation et stabilisation d'un médicament
- Pharmacognosie
- Altérations médicamenteuses possibles, agressions fongiques