Ingrédients actifs : Estriol
GELISTROL 50 mcg/g Gel Vaginal
Notice d'emballage source : AIFA (Agence italienne des médicaments). Contenu publié en janvier 2016. Les informations présentes peuvent ne pas être à jour.
Pour avoir accès à la version la plus récente, il est conseillé d'accéder au site Internet de l'AIFA (Agence Italienne du Médicament). Avis de non-responsabilité et informations utiles.
01.0 DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT -
GELISTROL 50 mcg/G GEL VAGINAL
02.0 COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE -
1 g de gel vaginal contient 50 mcg d'estriol.
Excipients : 1 g de gel vaginal contient 1,60 mg de parahydroxybenzoate de méthyle sodique et 0,20 mg de parahydroxybenzoate de propyle sodique.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
03.0 FORME PHARMACEUTIQUE -
Gel vaginal
Gel homogène, incolore, clair à légèrement translucide.
04.0 INFORMATIONS CLINIQUES -
04.1 Indications thérapeutiques -
Traitement local de la sécheresse vaginale chez les femmes ménopausées présentant une atrophie vaginale.
04.2 Posologie et mode d'administration -
Gelistrol 50 mcg/g gel vaginal est un produit contenant uniquement des œstrogènes à usage vaginal. Gelistrol doit être introduit dans le vagin à l'aide d'un applicateur à dose indiquée et en suivant attentivement les « Instructions d'utilisation » figurant sur la notice.
Une dose d'applicateur (applicateur rempli jusqu'au trait) délivre une dose de 1 g de gel vaginal contenant 50 mcg d'estriol.
Pour l'initiation et la poursuite du traitement des symptômes post-ménopausiques, la dose efficace la plus faible pour la durée d'action la plus courte doit être utilisée (voir également rubrique 4.4.)
Traitement initial : Une dose d'applicateur de gel vaginal par jour pendant 3 semaines (de préférence au coucher).
En traitement d'entretien, une dose bihebdomadaire d'applicateur de gel vaginal est recommandée (de préférence au coucher). Une évaluation de la poursuite du traitement doit être faite par le médecin après 12 semaines.
Une dose oubliée doit être administrée dès que le patient s'en souvient, à moins que 12 heures se soient déjà écoulées. Dans ce dernier cas, la dose oubliée doit être omise et la dose suivante doit être administrée à l'heure normale.
04.3 Contre-indications -
• Cancer du sein diagnostiqué ou suspecté, y compris dans le passé
• Cancer œstrogène-dépendant diagnostiqué ou suspecté (p. ex. cancer de l'endomètre)
• Saignements génitaux non diagnostiqués
• Hyperplasie endométriale non traitée
• Thromboembolie veineuse idiopathique, actuelle ou passée (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire)
• Maladie thromboembolique artérielle actuelle ou récente (par exemple, angine de poitrine, infarctus du myocarde)
• Maladie hépatique aiguë ou antécédents de maladie hépatique (jusqu'à normalisation des tests de la fonction hépatique)
• Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients
• Porphyrie
04.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi appropriées -
Pour le traitement des symptômes post-ménopausiques, une thérapie oestrogénique locale ne doit être initiée qu'en présence de symptômes qui affectent négativement la qualité de vie. Comme pour tous les produits à base d'œstrogènes, une « évaluation des avantages et des risques » doit être effectuée au moins une fois par an. Le traitement doit être poursuivi jusqu'à ce que les avantages l'emportent sur les risques.
Gelistrol 50 mcg/g gel vaginal ne doit pas être associé à des préparations systémiques d'œstrogènes, car aucune étude de sécurité et de risque liée aux concentrations d'œstrogènes obtenues lors d'un traitement combiné n'a été réalisée.
L'applicateur intravaginal peut provoquer un traumatisme local modeste, en particulier chez les femmes présentant une atrophie vaginale sévère.
Avertissements concernant les excipients
Gelistrol 50 mcg/g gel vaginal contient du parahydroxybenzoate de méthyle sodique (E 219) et du parahydroxybenzoate de propyle sodique (E 217), qui peuvent provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).
Examen médical / suivi du traitement
Avant d'initier ou de reprendre un traitement par estriol, une anamnèse personnelle et familiale complète doit être établie. Un examen médico-gynécologique général (y compris un examen pelvien et mammaire) doit être effectué, en tenant compte de l'anamnèse de la patiente et des contre-indications et mises en garde liées à le traitement.
Pendant le traitement, il est recommandé d'effectuer des contrôles périodiques dont la fréquence et la nature doivent être adaptées à chaque patient. Les patientes doivent être informées du type de tout changement mammaire qui doit être signalé au médecin ou à l'infirmière.
Les examens, y compris la mammographie, doivent être effectués conformément aux pratiques de dépistage actuellement acceptées, modifiées en fonction des besoins cliniques individuels.
En cas d'infections vaginales, celles-ci doivent être traitées avant de débuter le traitement par Gelistrol 50 mcg/g de gel vaginal.
Conditions cliniques nécessitant des contrôles supplémentaires
Si une ou plusieurs des conditions suivantes sont présentes, se sont produites dans le passé et/ou se sont aggravées pendant la grossesse ou au cours d'un traitement hormonal antérieur, la patiente doit être étroitement surveillée. Il convient de garder à l'esprit que ces affections peuvent réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement par Gelistrol 50 mcg/g gel vaginal :
• Léiomyomes (fibromes utérins) ou endométriose
• Antécédents de troubles thromboemboliques, ou présence de facteurs de risque pour de tels troubles (voir la section "Trouble thromboembolique veineux" ci-dessous)
• Présence de facteurs de risque de tumeurs œstrogène-dépendantes, par exemple des antécédents familiaux de cancer du sein
• Hypertension
• Problèmes de foie (par exemple adénome hépatique)
• Diabète sucré avec ou sans atteinte vasculaire
• Lithiase biliaire
• Migraine ou mal de tête (grave)
• Lupus érythémateux disséminé (LED)
• Antécédents d'hyperplasie de l'endomètre (voir rubrique « Hyperplasie de l'endomètre »)
• Épilepsie
• Asthme
• Otosclérose
Raisons justifiant la suspension immédiate du traitement
Le traitement doit être suspendu si une contre-indication est découverte, et dans les situations suivantes :
• Jaunisse ou aggravation de la fonction hépatique
• Augmentation significative de la pression artérielle
• Nouvelle apparition de maux de tête de type migraine
• Grossesse
Hyperplasie de l'endomètre
Le risque d'hyperplasie et de carcinome de l'endomètre lors d'un traitement par œstrogènes seuls par voie orale dépend à la fois de la durée du traitement et de la dose d'œstrogène. Aucune augmentation du risque d'hyperplasie de l'endomètre ou de cancer de l'utérus n'a été attribuée au traitement par estriol vaginal. Cependant, si un traitement chronique est nécessaire, des examens périodiques sont recommandés, avec une attention particulière à tout symptôme suggérant une hyperplasie de l'endomètre ou une malignité de l'endomètre.
Si même un saignement mineur du vagin se produit à tout moment pendant le traitement, la cause doit être recherchée. Cette enquête peut inclure une biopsie de l'endomètre, ce qui exclut une tumeur de l'endomètre.
La stimulation oestrogénique sans contraste peut entraîner une transformation précancéreuse des foyers résiduels d'endométriose. Par conséquent, la prudence est recommandée lors de l'utilisation de ce produit chez les femmes qui ont subi une hystérectomie pour endométriose, en particulier si elles sont connues pour avoir une endométriose résiduelle.
Cancer du sein, de l'utérus et de l'ovaire
Le traitement systémique aux œstrogènes peut augmenter le risque de certains cancers, en particulier les cancers de l'utérus, des ovaires et du sein. Gelistrol 50 mcg/g gel vaginal, qui contient une faible dose d'estriol et est administré localement, ne semble pas augmenter le risque de cancer.
Trouble thromboembolique veineux, accident vasculaire cérébral et maladie coronarienne
L'hormonothérapie substitutive avec des préparations systémiques est associée à un risque accru de thromboembolie veineuse (TEV), d'accident vasculaire cérébral et de maladie coronarienne. Gelistrol 50 mcg/g gel vaginal, qui contient une faible dose d'estriol et est administré localement, ne devrait pas entraîner d'augmentation du risque de TEV, d'accident vasculaire cérébral et de maladie coronarienne.
Les facteurs de risque généralement reconnus de TEV incluent des antécédents personnels ou familiaux positifs, une obésité sévère (IMC > 30 kg/m²) et un lupus érythémateux disséminé (LED), alors qu'il n'y a pas de consensus sur le rôle possible des varices. patients est recommandé.
D'autres conditions
Les œstrogènes systémiques peuvent provoquer une rétention hydrique ou une augmentation des triglycérides plasmatiques. Par conséquent, les patients présentant une maladie cardiaque ou une insuffisance rénale ou présentant une hypertriglycéridémie préexistante doivent être étroitement surveillés pendant les premières semaines de traitement. Gelistrol 50 mcg/g gel vaginal contient une faible dose d'estriol et est administré localement; par conséquent, aucun effet systémique n'est attendu.
Les patients présentant une insuffisance rénale sévère doivent être étroitement surveillés, car on peut s'attendre à une augmentation du taux d'estriol circulant.
04.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions -
Aucune étude d'interaction entre Gelistrol 50 mcg/g gel vaginal et d'autres médicaments n'a été réalisée. Étant donné que Gelistrol est administré localement à faible dose, aucune interaction cliniquement pertinente n'est attendue.
04.6 Grossesse et allaitement -
Grossesse
Gelistrol 50 mcg/g gel vaginal n'est pas indiqué pendant la grossesse.
Si une grossesse survient pendant le traitement par Gelistrol 50 mcg/g gel vaginal, le traitement doit être arrêté immédiatement.
Aucune donnée clinique n'est disponible sur les grossesses exposées à un traitement par estriol.
Les résultats de la plupart des études épidémiologiques sur l'exposition foetale aléatoire aux œstrogènes n'indiquent aucun effet tératogène ou foetotoxique.
L'heure du repas
Gelistrol 50 mcg/g gel vaginal n'est pas indiqué pendant l'allaitement.
04.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines -
Gelistrol 50 mcg/g gel vaginal n'a aucune influence sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
04.8 Effets indésirables -
Des effets indésirables de l'estriol sont rapportés chez 3 à 10 % des patients traités et sont souvent transitoires et de faible intensité.
En début de traitement, lorsque la muqueuse vaginale est encore atrophiée, une irritation locale peut survenir sous la forme d'une sensation de chaleur et/ou de démangeaisons.
Les effets indésirables observés dans les études cliniques réalisées avec Gelistrol 50 mcg/g gel vaginal ont été classés selon la fréquence d'apparition :
Gelistrol est un gel vaginal administré localement avec une très faible quantité d'estriol entraînant une exposition systémique autolimitée (qui est presque négligeable après une administration répétée).
En tant que tel, il est très peu probable que Gelistrol provoque les effets secondaires les plus graves associés à la thérapie de remplacement des œstrogènes.
Cependant, d'autres réactions très rares ont été rapportées avec un traitement systémique par œstrogènes/progestatifs à des doses plus élevées, à savoir :
• Tumeurs bénignes et malignes dépendantes des œstrogènes, par exemple cancer de l'endomètre et du sein (voir également rubriques 4.3 « Contre-indications » et 4.4. « Mises en garde spéciales et précautions particulières d'emploi »)
• Thromboembolie veineuse, c'est-à-dire thrombose veineuse profonde de la jambe ou du bassin et embolie pulmonaire, qui sont plus fréquentes chez les femmes qui utilisent un THS que les femmes qui n'en utilisent pas. Pour plus d'informations, voir rubriques 4.3 « Contre-indications » et 4.4 « Mises en garde spéciales et Précautions d'emploi"
• Infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral
• Maladie de la vésicule biliaire
• Affections de la peau et du tissu sous-cutané : chloasma, érythème polymorphe, érythème noueux, purpura vasculaire
• Démence probable
04.9 Surdosage -
La toxicité de l'estriol est très faible.Un surdosage avec Gelistrol 50 mcg/g gel vaginal avec application vaginale est très peu probable. Les symptômes qui peuvent survenir en cas d'ingestion accidentelle d'une dose élevée sont : nausées, vomissements et saignements vaginaux chez la femme. Il n'y a pas d'antidote spécifique. Si nécessaire, un traitement symptomatique doit être instauré.
05.0 PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES -
05.1 "Propriétés pharmacodynamiques -
Classe pharmacothérapeutique : œstrogènes, code ATC : G03CA04.
Gelistrol 50 mcg/g gel vaginal contient de l'estriol synthétique, chimiquement et biologiquement identique à l'estriol humain.L'estriol exerce ses effets pharmacologiques et biologiques par son action sur les récepteurs des œstrogènes (RE). L'estriol a une affinité de liaison relative élevée pour les récepteurs des œstrogènes de la vessie et du tissu vaginal et une affinité de liaison relativement faible pour les récepteurs des œstrogènes de l'endomètre et le tissu mammaire. est administré une fois par jour, alors que sa liaison au récepteur vaginal des œstrogènes est suffisante pour exercer un effet complet sur le trophisme vaginal, malgré « l'utilisation de très faibles doses d'œstriol.
Chez les femmes ménopausées, la réduction des taux d'œstrogènes provoque un dessèchement, des démangeaisons et une irritation plus facile des zones génitales. L'œstriol vaginal local agit directement sur les tissus sensibles aux œstrogènes du tractus génito-urinaire inférieur, soulageant les symptômes de l'atrophie vaginale. L'estriol induit la normalisation de l'épithélium vaginal, cervical et urétral et, par conséquent, aide à restaurer la microflore normale et le pH physiologique dans le vagin. De plus, l'estriol augmente la résistance des cellules de l'épithélium vaginal à l'infection et à l'inflammation et réduit l'incidence des troubles urogénitaux.
Estriol peut être utilisé pour traiter les symptômes et troubles vaginaux (sécheresse vaginale, démangeaisons, gêne et douleur pendant les rapports sexuels) liés à la carence en œstrogènes observée à la ménopause (tant naturelle que chirurgicale).
Dans un essai clinique randomisé par rapport au placebo, l'application intravaginale d'une faible dose d'estriol (50 mcg pour chaque application) entraîne une amélioration significative du trophisme épithélial vaginal, du pH vaginal et des signes d'atrophie vaginale tels que fragilité, sécheresse et pâleur des la muqueuse, aplatissement des plis. Dans l'analyse de la réponse symptomatique (critère secondaire), une signification statistique a été obtenue après 12 semaines de traitement pour la sécheresse vaginale, mais pas pour la dyspareunie, les démangeaisons vaginales, les brûlures et la dysurie,
05.2 "Propriétés pharmacocinétiques -
Après administration unique de Gelistrol 50 mcg/g gel vaginal, l'estriol est rapidement absorbé et les concentrations plasmatiques maximales d'estriol de 106 à 63 pg/ml sont atteintes 2 heures après l'administration (intervalle de 0,5 à 4).Après le pic, les concentrations plasmatiques d'estriol diminuent de façon exponentielle avec une demi-vie moyenne de 1,65 ± 0,82 heures.
Après 21 jours de traitement répété avec Gelistrol, l'absorption diminue de manière significative et l'exposition systémique à l'estriol est presque négligeable.24 heures après l'administration, les taux d'estriol sont inférieurs à la limite de détermination chez tous les sujets testés.
Presque tout l'estriol (90 %) se lie à l'albumine dans le plasma, tandis que très peu se lie à la globuline liant les hormones sexuelles (SHBG). Le métabolisme de l'estriol consiste principalement en une conjugaison et une déconjugaison au cours de la circulation entérohépatique. L'estriol est principalement excrété dans les urines sous forme conjuguée. Seule une petite fraction (≤ 2%) est excrétée via les fèces, principalement sous forme d'estriol non conjugué .
05.3 Données de sécurité préclinique -
Les propriétés toxicologiques de l'estriol sont bien connues.Il n'y a pas de données précliniques pertinentes pour l'évaluation de la sécurité autres que celles déjà considérées dans d'autres sections du résumé des caractéristiques du produit.
06.0 INFORMATIONS PHARMACEUTIQUES -
06.1 Excipients -
Glycérol (E 422)
Parahydroxybenzoate de méthyle de sodium (E 219)
Parahydroxybenzoate de propyle de sodium (E 217)
Polycarbophile
Carbopol
Hydroxyde de sodium (pour l'ajustement du pH)
Acide chlorhydrique (pour l'ajustement du pH)
Eau purifiée.
06.2 Incompatibilité "-
Il ne s'applique pas.
06.3 Durée de validité "-
2 ans.
06.4 Précautions particulières de conservation -
Conserver à une température inférieure à 25°C.
06.5 Nature du conditionnement primaire et contenu de l'emballage -
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées. Tube en aluminium de 10 ou 30 g.
La boîte en carton contenant le tube de 10 g et la notice patient est disponible en deux conditionnements :
• 1 blister scellé contenant 10 canules jetables avec une marque de remplissage et un piston réutilisable
OU
• 1 sachet scellé contenant 1 canule avec un repère de remplissage et un piston, tous deux réutilisables.
La boîte en carton contenant le tube de 30 g et la notice patient est disponible en deux conditionnements :
• 3 blisters scellés contenant chacun 10 canules jetables avec une marque de remplissage et un piston réutilisable
OU
• 1 sachet scellé contenant 1 canule avec un repère de remplissage et un piston, tous deux réutilisables.
06.6 Instructions d'utilisation et de manipulation -
Aucune exigence particulière.
07.0 TITULAIRE DE « L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE » -
Lifepharma S.p.A.
Via dei Lavoratori, 54
20092 Cinisello Balsamo (MI)
Concessionnaire à vendre en Italie : Italfarmaco S.p.A.
08.0 NUMÉRO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ -
AIC n. 040650018 : tube de 30 g avec 30 canules jetables
AIC n. 040650044 : tube de 30g avec 1 canule réutilisable
AIC n. 040650020 : tube de 10 g avec 10 canules jetables
AIC n. 040650032 : tube de 10 g avec 1 canule réutilisable
09.0 DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION OU DE RENOUVELLEMENT DE L'AUTORISATION -
Résolution AIFA no. 129/2012 du 23/01/2012